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 Fidy - Première partie : Solitude et souffrance

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Feu-de-neige
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Feu-de-neige


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MessageSujet: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeMer 1 Nov - 23:43

Le soleil se levait à l'horizon. Petit à petit les rayons lumineux chassaient l'obscurité qui s'était emparée du paysage. Les gouttes perlaient le long des feuilles, sur les fleurs et les chemins. Un petit vent balayait un air froid et frais; celui d'un matin de printemps.
Les chemins étaient longs et étroits en cette régions. Personne ne pensaient à les prendre car ils étaient oubliés et on préfèrait utiliser les nouvelles routes droites et en pavé. Feu-de-neige elle ne les aimaient pas. Elle préfèrait être seule, réfléchir seule et avancer seule. Sans cesse ces images toujours les mêmes revenaient. Sa blessure était presque guérie maintenant mais jamais, jamais elle n'oublierait ce jour maudit d'entre tous qui lui avait voler sa vie, son sourire. Brrr qu'est ce qu'il faisait froid aujourd'hui.. la petite frissonnait du haut de son fidèle cheval, le seul qui ne l'avait jamais quitté. Son épée était lourde et faisait du bruit derrière sont dos. Elle n'avait pas dormi de la nuit et commençait à sentir des crampes au derrière et ses paupières devenir plus lourdes. Quand les maisons pointeraient t'elles à l'horizon? S'était t'elle perdue? Elle avait faim terriblement faim et soif. Sa gorge était sèche quoiqu'un peu mouillée par quelques goutte de rosée qu'elle avait réussit à récupérée. Mais les quatre jours de marches l'avait épuisé, ses vêtements étaient humides et elle n'avait plus de force. Sylphian, lui, marchait d'un pas banal, rithme régulier comme si c'était la même musique depuis toujours.

Enfin enfin! Un peu avant midi alors que Feu-de-neige n'en pouvait plus, ils apperçurent les premières maisons. Le soulagement se lisait sur leur visage et la cape de feu-de-neige peu à peu s'était mise à sècher grâce au rayons plus chaud. La ville n'était pas très grande quoique assez peuplée. Feu-de-neige n'eut aucun mal à entrée et atteignit facilement la place du village. Elle se dirigea vers la fontaine et remplit ses trois gourdes puis but à volonté. Ensuite elle se dirigea vers un des murs d'une maison et là elle s'arrêta et s'assit par terre contre un mur après avoir attaché son cheval près d'elle. Elle n'avait certe pas peur que celui-ci s'en aille mais comme c'était une belle bête la peur était plutot dans le vol. Elle disposa un petit bol devant elle et sortit un petit bout de papier plié où il était marqué : spécialiste des chevaux, capable de tous genres de boulots. Voila comment vivait Feu-de-neige; à la rue cherchant du travail et vivant grâce aux autres personnes. C'était pitoyable mais elle n'avait pas le choix.

Elle sortit quelques feuilles de sa poche et commença à tisser des bracelets que cet après midi elle venderait et grâce auxquels elle pourrait manger. Ses doigts étaient fins et souple et elle se débrouillait sans peine dans ce travail. Les gens passaient devant elle parfois déposant une pièce mais la plupart l'ignorait. Midi arrivait et peu à peu les rues devenaient moins bourrées les gens rentraient chez eux pour manger et le marché du matin repliait boutique. Feu-de-neige était toujours assise à moitié somnolante, ainsi elle récupèrait la nuit que la veille elle avait loupée à cause de la soif.

Soudain elle entendit une voix devant elle, une voix d'un jeune homme de sans doute une trentaine d'année, elle leva les yeux lentement et comme fatiguée. L'homme était debout s'imposant et lui faisant de l'ombre dans son soleil. Elle posa sur lui un regard interrogateur.


- Tu veux du pain?

Feu-de-neige ne bougea pas. Qu'est ce qu'il voulait?

- Tiens, prends c'est pour toi!

Apparemment c'était trop compliqué pour lui de s'abaisser et il attendait qu'elle se lève. Sentant son ventre faire des gargouillis à la vue de ce morceau la jeune fille retira momentanément sa cape qu'elle avait étendue sur ses genoux et se leva. Elle prit le morceau de pain qu'il lui tendait mais sentit que l'homme l'accrochait. Il la tira vers lui et mit sa main dans son dos comme pour être sur que sa proix lui échappe pas. Evidement c'était sur, elle aurait du s'en douter. Encore un qui essayerait d'abuser d'elle... c'était pas la première fois...
Son regard bienveillant s'était vite fait de se transformé en victorieux. Décidément ils étaient tous les mêmes assoifé de fric et d'envie. C'est pour ca qu'elle n'aimait pas les autres hommes.


- tu savoures ta victoire bien vite préssomptueux!

Feu-de-neige avec force dégagea son coude de facon à ce que celui ci frappe l'homme en pleine poire. Ce dernier lacha prise et recula plus furieux que jamais. Il sortit alors son épée de sa ceinture

- Aaah c'est à ca que tu veux jouer gamine! Tu as intérêt à obéir sinon...

Et tranquillement pendant qu'il parlait Feu-de-neige sortit de son dos Vilsan. L'homme parut surpris puis comme pour se venger de tant d'audace plongea sur Feu-de-neige. Rien qu'à la manière dont il l'approcha cette dernière su qu'il n'avait pas l'habitude des combats, qu'il n'y connaissait rien. Leur épée s'entrechoquèrent, glissèrent l'une sur l'autre puis très vite l'homme se retrouva couché par terre, une lame froide sur son coup et la sienne trois mètres plus loin. Feu-de-neige le regarda longuement et durement, l'homme encaissait l'humiliation. Plusieurs passants s'étaient arreter et regardaient la scène d'un air amusé. Feu-de-neige regarda l'homme aux fonds de ses yeux et murmura violemment:


- Vas t'en


Elle retira sa lame et vit l'homme détaler en courant sans demander son reste. La jeune fille rangea son épée dans son fourneau dans son dos.Les passants applaudirent donnèrent quelques grosses pièces aux gobelet puis continuèrent. Feu-de-neige les remercia prit le morceau de pain qui lui avait servit d'appat et le mangea, affamée. Un homme un peu plus loin l'oberservait. Elle s'en appercut bien vite et leva la tête d'un air provocateur et dur. Le jeune homme s'avanca alors et lui dit simplement:

- Je t'engage, sois la demain à l'écurie Arsanne à l'aube.


L'homme s'éloigna. Satisfaite Feu-de-neige rangea la petite affiche et compta les pièces de son pot. La journée avait été bonne.. Elle remplis sa bourse et alla acheter un grand pain ainsi qu'une pomme. Elle offrit la pomme à son cheval et mangea le pain, demain elle aurait du travail. Peu à peu elle s'endormit.


Le jeune fille se réveilla en sursaut! Son nez venait de toucher quelque chose de froid.. d'humide... Elle ouvrit les yeux et vit deux yeux brillant dans l'obscurité. Elle retint un cri de surprise et referma vite les yeux voulant croire à un cauchemard. A ses cotés Sylphian remuait bient qu'il soit couché comme si il avait ressentit lui aussi le danger. Un souffle chaud près de son visage mais qu'elle était cet affreux cauchemard? Son épée, il fallait qu'elle attrape son épée.. qu'elle idée de l'avoir accrocher dans le dos! bon tant pis à main nue! Elle sortit ses deux mais et attrapa le coup de l'animal... là elle sentit un ronronnement... non.. serait ce possible que ce soit... un chat?

La bête ronronna de plus belle sous les carresse de la jeune fille. C'était un chat. Un bête chat qui venait de lui faire une de ces peurs! Feu-de-neige en aurait rit de soulagement seulement elle ne riait jamais alors elle se contenta de caresser partout la petite bête aux yeux jaunes qui l'avait réveillé. Ce ne fut que quand celle-ci s'endormit qu'à son tour Feu-de-neige referma les yeux encore fatiguée. Elle trouva facilement le sommeil.
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Aélyhne
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeSam 11 Nov - 20:35

Aélyhne se posait des questions auxquelles elle désespérait avoir jamais de réponses. Des troubles agitaient l'Alagaësia, et elle en ignorait la nature alors que les Dragofeaths étaient censés veiller au maintient de la paix. Il fallait qu'elle se rende à l'évidence : elle ne connaissait rien à ce pays. Elle n'était pas digne d'être une Dragofeath.
Désespérée et triste, cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait ni mangé ni dormi, et sa peine semblait trop grande pour son corps amaigri.
Et elle ne s'en rendait même pas compte...
Sous la forme de renard argenté, elle se figea soudain, les oreilles tendues, tous les sens en alerte. Elle n'avait pas été assez prudente. Elle se tapit sur le sol, mais trop tard.
A quelques mètres d'elle se reposait une jeune fille, et un chat aux yeux jaunes ronronnait de délice sur son ventre.
Et le chat l'avait vue.
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Feu-de-neige
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeVen 17 Nov - 18:51

Feu-de-neige qui avait le sommeil léger sentit le chat qui quittait ses bras. Elle ne s'en soucia pas mais sentit dès lors son cheval qui était couché un peu plus loin devenir nerveux.. les yeux encore fermé, la tête lourde de fatigue elle le questionna par un soupire :

- Sylphian?

- Danger.. danger... danger!!!

Elle sentit que son cheval c'était levé il était dans tout ses états le pauvre! Feu-de-neige comprenant que quelque chose se passait ouvrit les yeux assez vite. Le temps que ses yeux s'habituent à l'obscurité de la nuit lui parut extrèmement long! Enfin, elle put voir normalement. Elle tourna sur elle cherchant d'où venait le danger, sur ses gardes. Soudain elle vit quelque chose brillé un peu plus loin. Son cheval était nerveux il bougeait tout le temps et cela énervait un peu à son tour la jeune fille qui ne savait règler ce probleme. Prudente elle avanca doucement vers ce truc argenté.. passant tout près de sa monture elle passa une main dans sa chevelure comme pour le rassuré. Sa main ne tremblait pas, plus elle se rapprochait de l'animal plus sa confiance augmentait et sa peur se dissipait. Si elle devait combattre un dragon elle combatterait un dragon pour que son compagnon de voyage puisse dormir tranquil et en sécurité. Elle sortit son épée, prête à attaquer si le besoin s'en montrait. A sa vue l'animal eu un mouvement de recul puis se raplatit. Feu-de-neige avancait d'un pas sur et décidé vers lui.

La bête avait un museau, était un peu plus grand qu'un chien et était argenté. Il était tapis sur le sol et ne bougeait pas. Feu-de-neige ne savait trop pas quoi faire. D'après l'apparence de l'animal elle le caractérisa comme étant un renard. Les hommes du villages disaient toujours quand elle était petite que c'était une bête méchante qui mangeait leur troupeau. Feu-de-neige n'en avait jamais vu mais avait déjà entendu de terrible histoire. Méfiante face à cette bête inconnue elle regarda d'un regard dur, droit et sans détour les yeux de l'animal se plongeant dedans. Elle fut surprise alors d'y voir tant de sagesse, de douceur mais surtout de tristesse. Le regard de l'animal était tel qu'elle avait presque envie de s'agenouillé par respect. Un lien sembla se créer entre les deux êtres.. un lien fort. Puis soudain Sylphian émit un petit hennissement étoiffé et feu-de-neige par réflecte se retourna. Le temps que son regard revienne sur le renard celui-ci c'était déjà éclipsé.

Au bout de quelques secondes elle rangea son épée et alla caresser Sylphian qui paraissait s'être enfin calmé- il s'était couché à l'endroit où il avait commencé sa nuit -. Quel curieux animal avait t'elle vu là? Jamais elle n'avait vu autant d'intelligence et de tristesse dans le regard d'une bête. Ses mains glissaient dans la fourrure de son cheval puis doucement doucement... sa tete devint plus lourde et elle s'endormit.

Cette fois ce fut les vrai rayons de soleil qui vienrent la tirer de son sommeil. Doux et un peu tiède il lui caressèrent le visage et Feu-de-neige ne tarda pas à se réveillé ne voulant pas manquer son job de la journée. Le soleil se levait à peine à l'horizon mais la jeune enfant avait déjà lavé son visage, rincé sa bouche et nettoyé ses mains. Elle galopait maintenant vers l'écurie Arsanne, demandant son chemin à quelques passants déjà debout. Les rues n'étaient pas encore pleine à cet heure du matin et l'air encore un peu frais. C'était à cette heure-ci que Feu-de-neige préférait galopé car elle sentait le vent frais glissé dans ses cheveux et cette sensation était pour elle unique et participait tout les matins à ses petits plaisirs quotidiens. Elle n'avait pas beaucoup dormis de la nuit mais n'en laissait rien paraitre. Elle avait appris à masquer les émotions de son visage comme ceux de la fatigue.

Elle n'eut pas trop de mal à trouvé l'écurie car elle était assez connue du village bien qu'elle soit en dehors de celui-ci. Quand elle arriva au portail elle fit stoppé sa bête et mit pied à terre en sautant de celle-ci. Un homme tout de brun vêtu sortit alors d'une petite porte en bois et ouvrit la grille de l'intérieur. Il la regarda de haut en bas et feu-de-neige se laissa se faire dévisager sans bronché puis il dit d'une voix maussade et trainante:


- Es tu celle que mon maître a engagé hier après midi?

- Je le suis.

- Alors suis moi.

Feu-de-neige tenant Sylphian d'une main sur son coup suivit l'homme. Il les mena jusque qu'à un champ où Feu-de-neige pu laissé son cheval. La jeune fille eu un peu mal au coeur de laisser son compagnon là enfermé par ces barrières de bois et s'escusa auprès de son compagnon de cela mais celui-ci la rassura lui assurant qu'il survivrait de la journée. L'homme mena ensuite la jeune enfant jusque dans les écuries mêmes. Des box étaient ainsi disposé sur toute la longeur et renfermait chacun des beaux cheveaux. Le serviteur lui dit d'un ton toujours aussi morose :

- Je vais me renseigner sur votre tache, restez ici.

Feu-de-Neige s'appliqua. Son visage se balada autour d'elle puis soudain croisa le regard d'un magnifique mustang noir. L'animal avait un regard de défi, provocateur. Feu-de-neige amusée s'amusa à fixer son regard et peu à peu, doucement s'approcha du box sans quitter l'animal des yeux. L'animal était nerveux et paraissait vouloir la défoncé. Il recula de quelques pas en arrière mais Feu-de-neige continua de doucement avanché. Il commença à secouer ses pieds l'air vraiment menacant, bougeant sa crinière dans tous les sens. Mais feu-de-neige gardait le visage calme paisible et confiante. Soudain elle toucha la porte du box et toujours aussi lentement s'appuya dessus la tete dirigé sur l'animal et posé sur ses bras appuyés sur le bois. L'animal ne bougeait plus. Ils se regardaient ainsi l'un l'autre pendant quelques secondes puis le cheval doucement s'agenouilla et baissa la tête, vaincu. Feu-de-neige toujours aussi calme et impassible lui dit dans sa tête :

- Viens mon joli... n'aie pas peur je ne te veux aucun mal...

L'animal d'abord surpris la regarda soupsonneux puis s'avanca vers le box et Feu-de-neige put le caresser, il se laissait faire.
Elle entendit une voix alors derrière elle qui l'a fit un peu sursauté. Elle ne l'avait pas entendu arrivé.

- Bravo! Vraiment impressionnant! Vous avez vu cela Tyvu?

Elle se retourna et vit celui qui lui avait proposé le travail, à ses cotés se tenait son serviteur et de l'autre côté un homme de grande taille qui la regardait avec un regard noir.
La jeune fille s'éloigna de la barrière et se tourna vers son engageur. Celui-ci souriait. A première vue Feu-de-neige l'estima comme le vieux gars qui a bien fait sa vie, a fait fortune, enfin le bonhomme bien sympatique et honnête. Elle silencieuse les regardait calmement ne laissant rien paraitre à son visage, aucune fierté, aucun sourire. L'homme parut s'étonné d'un tel manque d'expression mais ce qu'il avait vu l'avait épater et il lui dit alors d'une voix chaleureuse.

- Au début je comptait te donné un autre job mais comme je vois que tu te débrouille vachement bien avec les cheveux, tu t'occuperas d'eux tout ce matin, ne t'en fait pas pour le prix tu seras bien payé. Tyvu est le gérant de ces charmants animaux il te mèneras ceux qui sont mal au point et tu les remettras debout.. petite magicienne! A propos.. qu'elle est ton nom?

Feu-de-neige ne dit rien. Le bonhomme parut s'en étonné et puis sourit :


- Tu veux pas me le dire hein? je te comprends allez petite magicienne je vais te laisser à ton travail.


Après encore un sourire il se retourna et s'éloigna avec le serviteur tout de brun vetu, vers ses appartements. En chemin il ne cessait de s'exclamé qu'elle était vraiment exeptionnelle et qu'il allait la recommander à la ville, ect. Tyvu resta là face à elle. Le regard glacial, apparement il n'avait pas apprécié son petit spectacle et craignait pour sa place. Il resta distant avec elle tandis qu'il lui montrait les cheveaux les plus mal au point, un dégout aux lèvres. Feu-de-neige entrait chaque fois dans les box et s'appliquait à les soigner le mieux qu'elle pouvait, les rassurant par ses paroles mentales. Les uns après les autres les cheveux étaient de nouveau sur pieds.


Dernière édition par le Dim 26 Nov - 0:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeDim 26 Nov - 0:41

Elle y prenait plaisir et plus les cheveaux étaient mals au point, plus elle était contente de les avoir remis sur pattes. Tandis qu'au fur et à mesure de ses actes, le visage de son guide se crispait. Elle ne montrait aucun sentiment sur son visage et elle remercia le ciel de réussir facilement cette tâche. Une fois tous les cheveux malades, guéris, il était l'heure de manger. Le maître vint faire inspection du travail - ce qui apparement n'était pas habituel vu la tête de Tyvu...- et s'exclama encore haut et fort qu'il n'avait rarement vu aussi bon travail si rapide. Il n'en fut pas plus pour que la tete de Tyvu vire au cramoisi. Feu-de-neige ne dit rien gardant la tête droite et impassible. Le maitre sembla même en être presque vexé.

Il l'invita à sa table avec son fils et ils mangèrent un bon repas.. Le maître semblait ravis de l'avoir à sa table et commença à lui déballer une série de questions que Feu-de-neige compris qu'il y avait réfléchis toute la matinée... :


- Que fais tu ici toute seule? N'es tu pas encore avec tes parents?

- J'atteindrai mon objectif, dit la jeune fille d'un ton sans réplique et déterminé.

- Ainsi ce n'est pas un hasard, il me semblait bien, une véritable flamme de détermination brille dans tes yeux, petite, je n'avais encore jamais vu cela.. Saurais je te demander de quelle mission s'agit t'il pour que tu sois si déterminée?

Feu-de-Neige ne dit rien et le maitre comprit qu'elle ne voulait rien dire à ce sujet il décida donc de continuer:

- Bien sur, bien sur... c'est ton petit secret c'est cela? Je comprends oui bien sur... Dis moi jeune fille qui sont tes parents?

Encore une fois Feu-de-Neige ne répondit pas. Le maitre continua à lui pauser des questions mais il s'assura qu'elle furent moins personnelles que les premières pour essayer d'engager une vraie conversation. L'homme la considérait encore comme une enfant cela s'entendait, Feu-de-Neige ne s'en offusqua pas mais malgré tout elle ne se sentait plus du tout une enfant, non.. après toutes ces épreuves elle était devenue beaucoup plus mure, plus agée. Cette fameuse nuit lui avait fait l'ombre d'un choc et l'avait moralement projetté quatre cinq ans en avant. Ses pensées avaient complètement changées, ses attitudes aussi ainsi que bien d'autre choses encore. Seulement son physique continuait de grandir selon la lois de la nature si ce n'est son visage plus dur..
Parfois le maitre lui posait encore quelques questions mais feu-de-neige se débrouillait toujours pour détourner un maximum les conversations et répondre le minimum. Si bien qu'au bout d'un moment le maitre abandonna et discuta avec son fils. Le fils devait avoir une vingtaine d'année et dépassait la jeune fille d'une tête. Il était robuste, musclé et paraissait avoir été élevé dans les meilleures conditions possibles. Souriant, bien dans sa peau au premier coup d'oeil on pouvait voir qu'il n'avait eu aucun problème dans sa vie et que tout allait pour le mieux. D'après les discussions de son père, Feu-de-neige apprit qu'il allait dans une école pour être guerrier en chef. Elle ne s'en étonna pas, vu son physique...

Quand le repas fut terminé, et le bon dessert avalé, le maître s'adressa à Feu-de-neige :

- Petite magicienne, enfait à la base je comptais t'employer pour combattre mon fils à l'épée, hier ta petite démonstration m'a plu et je voulais voir si tu arriverais à combattre mon fils. Et puisque tous les cheveaux semblent en bon état...

Feu-de-Neige ne dit rien. Elle acquiesa puis regarda le fils. Elle avala un peu de travers en le regardant maintenant comme un adversaire... arriverait t'elle à le battre? Elle en était soudain beaucoup moins sure... Elle n'avait pas le choix elle savait, elle avait été engagée pour ca et de toute facon pour son honneur elle se battrait.. Ses yeux croisèrent ceux du fils et elle y vit une étonnante sureté y brillé, une confiance absolue en ses moyens presque destabilisant. Il prit la parole toujours la fixant dans les yeux :

- Mon père m'a venté tes talents, j'espère que tu seras meilleur que les précédants...

Feu-de-neige soutient le regard du jeune homme essayant d'avoir l'air aussi confiant que lui bien qu'elle trouillait de peur. Elle en avait vu d'autre oui mais jamais elle n'avait croisé un regard si assurant et en meme temps si doux. Ce jeune homme devait en faire craqué beaucoup. Mais en tout cas pas elle. Il était dès lors un adversaire qu'elle battrait car il le fallait. Si elle n'était même pas capable de battre cet homme comment ferait t'elle contre les hommes de galbatorix?? - d'après les informations qu'elle avait récolté ils étaient imbattable, on les prétendait même surhumain tellement ils étaient forts. Son regard changea alors et la détermination habituelle revint dans son regard, une nuance de défi et d'assurance qui déstabilisa un peu le fils du maitre qui sembla tout d'un coup un peu moin sur. Il lacha le regard et sourit d'un sourire qui se voulait sans aucun doute rassurant..

- Bien, dit le maitre, maintenant que les présentations sont faites, je vous propose de vous préparer vous combattrer dans la salle d'ici une heure. Quelqu'un te donnera une armure petite.

Feu-de-neige répliqua sans bouger la tête:

- Ce ne sera pas nécessaire.

- Comment?

- Je combattrai sur mon cheval avec mon épée.

- Mais et ton casque, ton armure et tout le bataclan?

- Cela m'encombrerait.

- Bien si c'est ta décision...

- Je ferai ainsi aussi père..

- Mais fils...

- Père!

- D'accord. Mais ca sera quand même dans une heure il faut le temps que je me prépare moi.


Les discussions se finirent la dessus et le maitre quitta la salle, le fils à ses talons, puis Feu-de-Neige qui se dirigea vers là où était son cheval.
Elle retrouva facilement son chemin et bientot Sylphian fut en vue.

- Sylphian! Sylphian!

Dis t'elle en courant par pensée à sa monture. Celui ci arreta de brouter, leva la tête vers sa maitresse et se mit à courir vers l'enclos. Une fois quelques planches montées Feu-de-Neige se mit à carresser son compagnon de toujours avec une tendresse et une douceur inémaginable de sa part. Par pensée elle l'informa de tout ce qu'y c'était passé et se préparait:

- Est ce bien prudent?


- Avons-nous le choix?

- Je te suivrai quoique tu fasses ma ptite lidy (il est bien connu que les cheveaux ne savent pas prononcer le "f")

- Merci mon beau.. merci...


Feu-de-neige le caressa de plus belle puis sursauta en entendant un toux volontaire derrière elle. Elle se retourna vivement et vit le fils du maitre qui se tenait debout fier comme à son habitude :

- Comment as tu fais petite magicienne pour que ton cheval accoure ainsi vers toi?


Feu-de-neige lui répondit par un regard tel une chienne protègeant au péril de sa vie ses petits. L'homme sourit puis rajouta :

- Hahaha t'es vraiment bizarre toi! Tu as un petit copain? Tu me plait tu sais!


Feu-de-neige ne répondit pas restant sur ses arrières. L'amour? Quelle idée absurde! Elle n'aimait que deux personnes au monde et ca ne changerait jamais! Elle en avait vu de toutes les couleurs depuis "ce jour" qui avait changé sa vie. Oh que oui elle en avait vu et pas de belles choses parfois. Elle répugnait l'amour amoureux, méprisait les baisers et restait solide à ses idées quoique qu'on puisse lui dire. Elle finit quand meme au bout d'un bon moment voyant que l'autre attendait une réponse à dire :

- Ne m'approche pas.

- Pourquoi? Suis je si sensuel que ca que tu as peur de craqué?


Le regard de Feu-de-neige devint encore plus dur. La haine se lisait sur son visage, une haine dure et prononcée, une haine inchangeante celle qu'elle réservait à tout ceux qui se mettait sur sa route et qui faisait embuche sur son objectif, et pareil sentiment sur le visage d'une enfant réussit à faire réfléchir l'homme qui ne voulut pas insister. Il décisa donc de changer en douceur de sujet..

- Tu as un beau cheval, mais avec quelle épée comptes tu te battre?

L'homme la regarda de la tête au pied puis vit l'épée de Feu-de- Neige accroché à son dos.

- Avec ca??? Mais elle est beaucoup trop grande et lourde pour toi! tu risques de pas savoir la porter!


Feu-de-neige ne dit rien mais la réponse se lisait sur son visage, elle lui demandait de se préoccuper de ce qui le regardait.

- Bien bien je n'insisterai pas! A tout à l'heure petite fée!
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeDim 17 Déc - 22:09

La salle d'arme.. elle n'eut pas dure à la trouver elle était assez facile d'accès. Suivie de son cheval elle fit irruption dans la salle. La lumière était assez tamisée. Le maitre était déjà assis sur un siège surelevé tandis que quelqu'uns de ses amis prenaient place à ses côtés. Ils discutaient joyeusement quand si bientot une pièce de théatre allait commencer. Elle vit le fils du maître bientot lui aussi arriver. Un esclave le suivait tenant son cheval, une belle bête bien nourrie et battit. Elle avait certainement plus de force et de vitalité que son cheval, mais feu-de-neige s'en moquait elle avait entière confiance en sa monture de toujours. Les deux combattant se mirent face à face avec leur monture et grimpèrent dessus. Feu-de-neige se hissa avec une facilité étonnante sur sa bête, elle le faisait depuis toujours plusieures fois par jour, c'est donc avec grâce et légèreté qu'elle s'asseya dessus. L'autre en face monta moins rapidement et semblait moins à l'aise sur sa bête tout en essayant de ne rien laisser paraitre. Feu-de-neige sortit son épée. Tout le monde se demandait comment une aussi petite fille pouvait tenir une épée si lourde mais elle la tenait fièrement dans sa main droite. Quand le fils eut lui aussi dégainer son épée le combat put commencer. Dès le premier échange de coup d'épée Feu-de-neige sut qu'elle n'avait aucune chance de gagner et que ce garçon devait avoir suivit de grands entrainements.

Sa technique changea alors... au lieu de faire très tactique qu'il connaissait surement et grand coup fort dont il pourrait avec facilité paré, elle visa sur le vitesse et la précision. Il ne maitrisait pas sa monture et elle devait jouer là dessus. Ainsi elle le déstabilisa rapidement et bientot il perdit l'équilibre et tomba de son cheval. Du haut du sien Feu-de-neige le narga. Puis voyant qu'elle pourrait blesser Sylphian si elle ne descendait pas elle sauta de son cheval. C'est là que le combat commença vraiment. Le garçon n'arretait pas de la mettre à l'épreuve et elle se débrouillait comme elle pouvait. Mais sa condition physique était clairement moins bonne que le jeune homme. Ah un moment il réussit à faire glisser son épée contre celle de la jeune fille puis changer de mouvement et la faire perdre l'équilibre. Feu-de-neige vit l'épée de son adversaire transpercer l'air vers elle et dans un effort de volonté et un réflexe incroyable réussit à ramener son épée et à parer l'attaque. Elle fit tournoyer celle du fils l'obligeant à prendre du recul et en profita pour se relever. Une goutte de sueur perla sur son front elle avait eu chaud.. très chaud!

Le combat put continuer, un combat sportif et rapie... Feu-de-neige essayait tout ce qu'elle connaissait pour en venir à bout mais toujours son adversaire bloquait, déviait ses attaques. Elle fatigait.. fatigait... Au bout d'un moment elle n'en pu plus et son adversaire en profita pour faire voler son épée à l'autre bout de la pièce lui collant la pointe de la sienne sur la gorge. Sylphian hua. Le silence ce fit. Il avait gagné. Feu-de-neige avala mal très mal. Plus qu'une simple défaite elle avait perdu... blessée dans son amour propre elle regarda l'homme avec une dureté insaisissable.


Ce dernier était assez rouge on voyait que lui aussi avait un peu peiné. Quand il croisa le regard de Feu-de-neige il baissa son arme et éclata de rire tandis que les spectateurs applaudissait.

- Alalalala tu es formidable hahaha! J'ai jamais vu ca!!!! J'ai le pouvoir de te tuer si ca me chante entre tes mains et tes yeux ne trahisse aucune faiblesse aucune détresse... juste une détermination sans pareille!

Le roi arriva sur le chantier de battaille. Il se tourna vers la fille:

- Tu t'es vraiment bien battu! Je n'ai jamais vu un adversaire tenir aussi longtemps face à mon fils! Je veux te proposer quelque chose. Restes quelques jours avec nous...


Dernière édition par Feu-de-neige le Mer 20 Déc - 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeLun 18 Déc - 21:22

Une paire d'yeux furtive s'était glissée danse au début du combat. Deux petits yeux avides d'aventures qui ne demandaient que de l'attention, rien de plus, un peu timide, sauvages, farouches, mais en mal d'amitié. Une touffe de cheveux bleus s'éleva au dessus de la barrière de bois de l'arène, dans la salle d'arme. Il avait suivit avidement le combat, gémissant de douleur, de malheur, priant, craignant, redoutant, se roulant par terre... L'enfant n'avait jamais aimé le fils du patron de la grande écurie. Washka le détestait. Dès qu'il le voyait, après chaque passage, il lui crachait par derrière, sans jamais se faire remarquer. La discrétion était sa principale qualité.
Mais cette fois-ci, l'enfant n'allait pas laisser passer sa chance. Une occasion inestimable, une oppurtunité qui ne se représenterait pas... Mais le patron était là, et il en avait une peur bleue. L'enfant avait passé sa vie à se cacher de lui, jamais il n'avait osé être la goutte quui ferait déborder le vase, il n'avait aucun respect, il savait obéir, mais encore plus se révolter. Sage par devant, désordonné par derrière, il se moquait bien des règles du moment qu'il faisait son "travail"... Un travail qui n'était pas payé. Il était logé dans les écuries, accomplissait à lui seul le sale boulot, n'avait jamais le droit de se montrer, ne mangeait qu'en compagnie des chevaux, des granules ou autres qu'on lui donnait au préalable.

Furtivement, Washka se déplaça, de façon à arrive à côté du beau cheval de la jeune fille. Il n'en avait jamais vu de semblable. une lueur d'émerveillement s'alluma dans ses yeux d'enfant. Ce cheval était différent, sauvage, déterminé... Les chevaux de l'écurie avait l'air "résignés" à leur destin, à leur but qui était de servir, ce cheval avait quelque chose de personnel, de conservé, qui ne changerait jamais. Doucement, Washka leva sa min jusqu'à la porter à l'encolure de l'animal. Celui-ci tourna la tête brusquement, et l'enfant recula prestemment. Mais il revint ensuite, perpétuant ses petites caresses effarouchées.
Il laissa échapper un petit rire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas sourit. Il regarda les yeux du cheval, profonds. Il sourit de toutes ses dents, pensant qu'il devait paraître très bizarre au cheval.



-Washka !


L'enfant se retourna brusquement, et perdit son sourire. Effrayé par sa vision, il recula, jusqu'à se serrer contre le cheval, sans pouvoir faire autrement. Le "patron" s'avançait vers lui. Il venait de le remarquer, et avait l'air très fâché, il rougissait à vue d'oeil... Le gamin avait l'impression que toute la rage contenue par l'homme allait éclater su lui. Il aurait tellemen voulu profiter un peu plus de sa liberté... Il se sentit soudain obligé d'obéir. Il baissa les yeux, triste, retenant à tt prix les larmes qui menaçaient d'entraîner son insolence.


-Que fais-tu ici ?


Il beuglait carrément, terrifiant le petit qui ne savait plus où se mettre. Il passa ses mains devant lui, baissa la tête en signe de soumission. Il n'y avait que cela à faire, il ne pouvait plus s'échapper. À moins que... Sans prévenir, Washka se baissa et passa sous le cheval à quatre pattes, le plus rapidement du monde. L'autre n'eut rien le temps de dire ni de faire, il ne l'avait pas vu. De l'autre côté du cheval, il y avait le fils du patron, ce prétentieux, avec son épée à la mains.
Lorsqu'il vit Washka, un sourire mauvais se dessina sur son visage, et une lueur de convoitise brilla dans ses yeux. Dans ceux de l'enfant, ça n'était plus de la peur, mais un simple amusement, innocent. Plus rapidement que le grand, il se fauflia entre ses jambes, de façon à se retrouver derrière la jeune fille désarmée. Il lui jeta un regard interrogateur : où était donc son épée ?

Soudain, il la vit, à l'autre bout de l'arène, brillante dans le sable. Il couru à toutes jambes vers l'arme blanche, l'attrapa à bout de bras, mais ne pu se relever. La scène était comique à voir : d'un côté le fils du patron qui gardait toujorus son épée sous le menton de la jeune fille, de l'autre un petit garçon essayant de soulever une épée qui, de toute évidence, était bien trop lourde pour lui. Il cramponna le pommeau, l'éleva de quelques millimètres, s'essuya le front, balayant d'un air de défi la salle du regard, scrutant chaque parcelle de visage qui aurait pu se moquer du lui.
Il ne voulu pas abandonner.

L'homme menaçant s'approchait de lui, tandis qu'il essayait déséspérément de soulever ne serait-ce qu'une parcelle de l'arme. Il le savait, il fallait se rendre à l'évidence, même s'il avait réussit à la porter à bout de bras, même s'il avait suivit de loin chaque entraînement et cours du fils du patron, même s'il en connaissait presque plus que lui en matière de combat, il n'aurait jamais ni la force, ni la pratique pour l'affronter.
le jeune homme avait laissé tomber son arme, retroussant ses manches, le regardant d'un air hautain et méprisant. Ce regard, combien de fois Washka l'avait-il aperçu dans els yeux des gens ? Combien l'avaient évalué en se disant

"quelle miette d'homme ! On ne fera jamais rien !"

Personne depuis son abandon ne lui avait accordé un sourire chaleureux, une parcelle d'amitié ou de respect, sauf les chevaux. Mais leur regard à eux étaient tous éteints, manque de liberté. Mais pour qui se prenait-il, celui-là ? Encore un qui croyait battre Washka ? L'enfant se redressa de toute sa hauteur, carra ses épaule, serra les poings. Oui, c'était lui, Washka, fils de sa mère et de son père, l'enfant abandonné qui avait du faire mille-et-un sacrifices pour parvenir à survivre, lui qui s'était débrouillé depuis plusieurs années pour sa liberté, et qui s'était retrouvé pris au piège de cette infâme écurie.
Le monsieur jeune s'approcha de lui. washka lui adressa un grand sourire, et lorsqu'il ne fut plus qu'à deux mètres de lui, il sortit de sa poche intérieure son canif-porte-bonheur.


-Hahaha ! Tu fais moin le malin, hein, maintenant que je suis armé, et que pas toi ! s'exclama l'enfant.

La réponse se lisait sur le visage de l'autres : les lèvres retroussées en un sourire mauvais, secoué d'un rictus, savourant sa victoire, les yeux plissés, dévisageait sa proie avant de se jeter sur elle tel un fauve toujours à l'affut.
Washka lui faisait face, en tout pett bonhomme qu'il était. C'est alors qu'il aperçu la "maîtresse" ou plutôt l'amie du cheval. Elle était jeune, mais bein plus âgée que lui, belle, fraîche, l'air gentil, généreux. Il nota q'un "truc rouge" était accroché à sa gorge, comme un long fil, il était op loin pour le voir.


-Alors le mioche, on a voulu jouer au plus malin ?

-Ben et toi ce matin, répliqua Washka, je t'ai vu en train d'essayer de conter fleurettes à la dame-au-collier-rouge-qui-sait-parler-aux-chevaux !


Le jeune homme s'arrêta net, stupéfait. Comment ce gosse avait-il pu les voir ?

-Mais bien sûr, tu t'es fait eu ! continua-t-il. Faut savoir, les filles, c'est vraiment chouette, mais ça piaille tout le temps...

-T'en fais une belle, de fillette ! rétorqua le jeune homme.

-je prends ça comme un compliment, répondit l'enfant. Mais tu sais pas t'y faire avec les filles, faudra mieux apprendre avant de retenter ta chance, pasque là, franchement, j'avais jamais vu ça !

Riant à moitié, il plaqua une main sur sa bouche devant l'air ébahi de l'autre. Mais qui était ce gosse que son père avait engagé il y a un an ? Pour qui se prenait-il, à dépasser les bornes sans faire déborder le vase ? Il n'allait pas y couper.

-Insolent, je vais te donner une bonne leçon !
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeMer 20 Déc - 23:58

Feu-de-neige entendit soudain une grosse voix venant du maitre... une voix qu'elle ne lui connaissait pas. Il se tourna et fonça vers son cheval. Prise de panique Feu-de-neige cru qu'il allait lui faire mal mais elle remarqua alors une ptite tache bleu se faufiler en dessous de celui-ci. Il s'avèra bien vite que le ptit point bleu était enfait un gamin d'une dizaine d'année. Plus petit qu'elle il avait encore l'innocence d'un petit garçon. En le voyant Feu-de-Neige cru voir son petit frère. Celui qu'elle recherchait! Elle l'appela par son vrai nom:

- Sylian! Sylian!


Il ne répondait pas. Mais elle se rendit vite compte qu'elle s'était trompée, que cela ne pouvait être lui... Son frère n'avait pas ce regard il était doux et gentil. Il avait les cheveux d'une différente couleur, ses yeux aussi étaient différents. Elle baissa les yeux et vit qu'il essayait de soulever son arme. Au fond d'elle même elle se moqua de ce jeune garçon, bien que l'épée soit lourde et qu'elle avait pris du temps à savoir la manier, elle essayait par ces moqueries intérieures de faire sortir d'elle l'espoir qu'il lui avait inspiré. C'est alors que le fils du maître s'éloigna d'elle et se dirigea vers le ptit bonhomme. Feu-de-Neige remarqua que derrière les invités du maitre retenaient péniblement des rires, des rires dont le maitre avait honte.

Quand Feu-de-neige entendit comment le ptit la nommait elle ne dit rien comme à son habitude mais s'approcha d'eux. Continua son chemin et ramassa son épée. Elle vérifia que cette dernière n'avait rien puis la glissa entre ses mains. Elle était toujours aussi tranchante. Toujours aussi belle que l'a première fois qu'elle l'avait eu en main... Elle s'approcha des deux garçons. Au dernières paroles du fils, Feu-de-Neige dirigea avec vitesse et précision sa lame vers la gorge de ce dernier. Elle se stoppa alors qu'elle allait l'éfleurer, la scène se figa tout le monde se tut. Feu-de-Neige ajouta d'une voix froide et sans réplique :


- Tu as gagné contre moi jeune homme.


Elle fit une pause laissant ses paroles s'infiltrer dans la tête du prétentieux.

- Mais je n'accepterai jamais que tu fasses du mal à cet enfant. Tu ne verras jamais fleurir que des épines si c'est dans ces conditions que tu fais pousser tes roses.

Le jeune homme avec beaucoup de peine repoussa l'épée d'un geste brusque et se releva. Voyant le sourire vainqueur s'élargir sur la tête du ptit démon elle rajouta aussi froide et durement :

- Ne crie pas trop vite victoire p'tit, à ta place je ne serais pas fier. Un gamin ayant cette aptitude restera toujours un gamin.

Elle enfourna son épée dans son fourneau et retourna près de son cheval ayant conscience qu'elle avait été trop loin. Elle venait de perdre l'abri qu'elle avait gagné. Maintenant qu'elle avait agi ainsi le fils ne lui pardonnerait pas facilement cet affront, elle avait brisé son honneur et son arogance et Feu-de-Neige se doutait bien qu'il l'avait très mal prit.

Mais pourquoi avait t'elle agit ainsi? Elle n'en savait rien... Ce gamin ne lui avait rien demandé et elle n'avait pas l'habitude de se mêler des choses qui ne la regardait pas. Mais en ce petit elle avait revu son frère... Elle n'aurait jamais accepter que son frère soit ainsi traité jamais! C'était sans doute ça. Oui cela... Elle s'approcha du maitre des écuries :


- Je suis désolée monsieur, si vous me le permettez je partirai demain à l'aube.


- Comme tu voudras.

Sa voix était redevenue normal mais cette fois il n'insista pas, ne voulant pas avoir la fureur de son fils sur le dos. Chose que Feu-de-Neige comprenait fort bien. La jeune fille monta sur le cheval salua le monde présent d'un geste poli et s'éloigna au trot vers les champs. Une fois dehors elle eut la réaction de Sylphian :

- Qu'est ce qui t'a pris?

- Je ne sais pas.. j'ai cru revoir Sylian tout d'un coup et... et..


Ses pensées s'embrouillèrent et sa gorge se noua. Pourtant elle ne pleura pas. Elle ne pleurait jamais. Mais son cheval eu la délicatesse de ne pas insister. Elle l'attela un bon coup et il sauta au dessus de la barrière. Feu-de-Neige mit pied à terre et le caressa doucement, très doucement.

- On le retrouvera n'est ce pas?

- Oui maitresse, à deux.

Elle le serra dans ses bras.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 21 Déc - 0:31

-Va-t-en ! Et qu'on ne te revoi plus jamais !

Une fois les paroles prononcées, le patron empoigna Washka par le col de sa chemise vieille et usée, et le jeta par la porte. Le gamin vint s'écraser dans le sol dur et poussiéreux, la tête la première, sous les rires des employés et du jeune arrogant. Les larmes lui montèrent aux yeux, il se releva en s'aidant d'une main, mais retomba lourdement sur le sol. Voilà une semaine qu'il n'avait pas mangé, et on le balançait comme une pelle par terre, on le jetait, on le ridiculisait, et tout cela à cause d'elle ! Elle qu'il avait voulu aider, elle qu'il avait aidé ! Il savait bien qu'il avait fait une diversion de sorte qu'elle puisse récupérer son épée, et c'était ainsi qu'elle le remarciait ?

Non, plus jamais Washka ne ferait confiance à quelqu'un, plus jamais, à aucun être vivant, même plus à une poule. Il se redressa, et d'un revers de manche, essuya son visage couvert de boue et de poussière. Il jeta un regard furieux vers l'écurie qu'il se jurait de ne plus jamais revoir, et évita de justesse une pelle qu'on lançait à sa suite. Il vit que dans un cabanon voisin, on faisait un feu, pour brûler ses dernières affaires, qu'il ne puisse plus les récupérer.
Le baluchon de voyage avec lequel il était parti de chez lui, réduit en cendre. Il n'avait plus rien. Tout son petite monde à lui s'écroulait à chaque pas qui le séparait davantage de cette demeure où il avait tant souffert, mais qui avait été son seul toit pendant longtemps.

Le gamin marcha longtemps pour arriver à rejoindre la grande route qui allait le mener quelque part, il ne savait trop où ,il n'avait plus envie de savoir. Voilà longtemps qu'il avait grandi dans sa tête, mais tout petit, il n'vait jamais pu s'amuser. Voilà pourquoi son éternelle jeunesse ne le quittait pas ! Bientôt, ses pieds furent écorchés jusqu'au sang. Pleurnichant intérieurement, sans verser une seule larme, il s'assit sur le côté de la route, examina la plante de ses pieds. Il avait déja pas mal de corne, mais la peau était ensanglantée.
La volonté de Washka était inébranlable. S'il avait décidé de se jeter du haut d'un précipice, même si on lui offrait la perfection il se jeterait tout de même. Alors, il se remit à marcher, de son pas traînant, dans la poussière du sol.

Lorsque le soleil fut au milieu du ciel à peu près, il s'arrêta au pied d'un arbre. Il regarda de ses yeux fatigués ce que lui offrait la nature et ce qu'il avait mangé au long de cette semaine : des paquerettes. Et des pissenlits. Non, décidément, manger les pissenlits n'avait rien de motivant, c'ets pour cela qu'il s'allongea dans l'ombre du grand chêne, pour réfléchir un peu.
peut-être un jour, trouverait il une âme clémente qui voudrait bien prendre soin de lui ? Ou alors tomberait-il toujours sur des pièges ? Il n'avait jamais été méchant avec cette jeune filles, et elle l'avait traité commeels autres, elle qui semblait différente...

-Pff, tous pareil, chuchota-t-il pour lui même.

Au fond de lui, il était découragé. Il était perdu, il n'avait plus aucun but, aucune direction. Il laissa ses larmes couler le long de ses joues, sentant sa douleur s'évacuer peu à peu. Il avait tant souffert ! Et pourtant, il l'avait aidé, cette jeune fille, il l'avait presque sauvé, de cette vie d'enfer qu'elle aurait mené, du fils du patron et de sa lame tueuse... Pourquoi la vie s'acharnait-elle contre lui ? Qu'avait-il donc fait pour mériter tout cela ?

-Les hommes sont tous les mêmes, et les femmes le sont aussi... j'ai l'impression d'être tout seul, je crois vraiment que je suis tout seul...Est-ce que je suis vraiment si méchant ? Tant pis, maintenant je n'ai plus personne à embêter, je m'embêterai tout seul, au moins je m'ennuierai pas !

Il enfouit son visage dans ses mains. Si innocent, et pourtant tellement souffrant...
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 21 Déc - 18:05

Un peu plus tard dans l'après midi le maitre vint lui apporter la paye du jour. Elle avait gagné un fameux paquet surtout avec ses exploits du matin. Elle décida donc d'aller faire un tour en ville avant que les magasins ferment pour faire des provisions. Le voyage serait long demain. Elle monta sur Sylphian et ils se mirent en route, ils n'eurent qu'à trotter quelques temps avant de retourner au centre du village. La jeune fille chercha des yeux la carte habituelle de tout le pays. Elle s'approcha de celle-ci et n'eut aucun mal à trouver sa futur destination : Uru'baen. La capitale du roi. Pourquoi voulait t'elle y aller? Parce qu'elle pensait que surement là bas on pourrait la renseigner qu'elle pourrait plus facilement glaner quelques informations de ci de là. Elle y serait dans plus ou moins quatre jours si la carte ne se trompait pas. Hors avec tout ce qu'elle avait recu comme revenu elle en aurait bien assez pour huit jours. Elle reprit les rennes et se dirigea vers la boulangerie. Elle entra cachant sous son habituelle cape sa jeunesse et ses habits. Et demanda huit pains.

La marchande était assez grosse avait la tête mal coiffée et était le genre de femme avec qui on rigole pas et qui a toujours tout en main. Elle lui donna les pains prit l'argent et déjà disait bonjour à la suivante. Feu-de-neige sortit de la boulangerie avec les pains sous la manche et s'appliqua à les fourrer dans ses grands sacs que portait son cheval. Quand soudain le bruit d'une voix toute frêle et fragile parvient à ses oreilles. Feu-de-Neige sentait à travers cette voix un sanglot voilé et une souffrance telle qu'elle l'avait ressentie quelques années plus tot. Poussée par un élan de compassion elle monta sur son cheval et se laissa guider par la petite voix. Feu-de-neige vit le ptit bonhomme aux cheveux bleus de ce matin qui était ainsi tout seul, qui pleurait. Elle se retourna à gauche à droite, cherchant ses parents des yeux, cherchant quelqu'un qui s'arreterait mais personne ne pretait attention à lui. Tout le monde passait son chemin ainsi sans se retourner sans le regarder. Comme si peut importe la vie d'un orphelin c'était "normal", ca faisait partie du décor quotidien. Le premier geste de Feu-de-neige fut de penser à faire demi tour, de faire comme les autres mais elle sentit que ses doigts tremblaient. Dans sa petite tête ses sentiments étaient fort confus. L'aider ne pas l'aider? Le prendre sous son aile? ne pas le prendre? Dans sa tête ce n'était qu'hésitations. Elle ne voulait pas le laisser comme ça car c'était sans doute à cause d'elle qu'il était dans la rue et puis il lui rappelait tellement son frère.. mais d'un autre coté que ferait t'elle avec un ptit garcon de dix ans dans ses pattes; il allait la gêner plus qu'autre chose. Elle le regarda encore ainsi quelques instants.. quelques secondes de trop. Elle sut qu'elle ne pouvait pas le laisser comme ca et elle décida de le prendre sous sa garde le temps de lui trouver un foyer. Par ce geste elle voulait retrouver un semblant de frère qui lui avait été trop tot arraché des mains.... son frère... Ceci dit elle se dit que si il ne voulait pas elle le laisserait libre de son choix après tout, elle, personne ne l'avait jamais aidé.

Elle prit un pain d'un des grands sacs qui garnissaient son cheval et descendit de celui-ci. Elle mit pied à terre et mis la main sur la tête du ptit bout, tout en se baissant. Il releva la tête et Feu-de-neige croisa son regard si innocent et souffrant. Elle crut se voir il a quelques années à sa place, si bien qu'elle en fut un peu boulversée... Elle lui tendit le pain ne sachant pas trop quoi faire ni comment si prendre avec ce garçon plus jeune qu'elle que de quelques années, ensuite elle se releva. Elle remonta sur son cheval et se retourna vers lui. Du haut de sa monture elle lui dit d'un ton neutre afin de le laisser libre de tout sentiment :


- Si tu veux.. Suis moi.

Leurs regards se croisèrent un long moment, Feu-de-Neige devina que le garçon hésitait. Après tout la jeune fille n'avait pas beaucoup plus que lui. Peut-être de l'expérience, un peu de savoir pratique et une monture mais rien de beaucoup plus. Tout ce qui l'avait aidé à survivre et partir si loin en vivant le jour le jour avait été son objectif. Cet objectif qui la suivrait jusqu'à ce qu'elle l'ait enfin retrouver... son frère.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 21 Déc - 21:10

Washka dévisagea la jeune fille qui s'était arrêté. Elle ne semblait pas l'avoir reconnu, c'était cela le pire... Il sentit son coeur se serrer, et ses fesses redevenir douloureuses après le coup de pied qu'il avait reçu... par sa faute ! Il fronça les sourcils, cessant ses pleurs et se tournant sur le côté. il souffrait énormément. Pourquoi lui proposait-elle cela ? Il n'avait pas de cheval, rien qui puisse l'avantager, il pourrait seulement l'encombrer... Mais il se souvint de ce qu'elle lui avait dit, et le visage de l'enfant se ferma :

-Pourquoi tu veux que je viens avec toi ? Je suis petit, et tu m'aimes pas ! Tout le monde est méchant avec moi, même toi ! Moi j'ai voulu t'aider, et toi t'as été trop méchante ! Pourquoi tout le monde il est méchant avec moi ? J'ai rien fait pour que tout le monde il me frappe et il me jette partout ! Rien fait !

Il se déplaça à quatre pattes vers l'arbre, ses pieds étant trop douloureux. Elle commençait à lui faire peur. Elle était armée, elle savait se battre, et il aait perdu l'envie de vivre. Il voulait se laisser partir doucement, laisser le parfum de la mort l'envahir, quitter la souffrance éternelle que lui apportait la vie. Elle était la personne idéale pour le tuer, mais pourquoi ne le faisait-elle pas maintenant ?
Washka connaissait tous les recoins de beaucoup de petites villes perdues, parce qu'ils les avaient presque toutes visitées, et parce qu'il avait un sens de l'orientation inné et un 6eme sens pour détecter les petits coins stratégiques dès qu'il rentrait quelque part. Lorsqu'il "travaillait" à l'écurie, il avait trouvé le grenier seul et allait y dormir lors des nuits glaciales où on lui sommait d'aller coucher dehors pour surveiller les bêtes. Il avait d'ailleurs choisit ce chêne car il l'abritait du vent et il était d'un côté caché par els gens qui venaient de l'écurie, et de l'autre bien en vue, pour voir un éventuel fruit tomber d'un chariot.

Il jeta un regard éploré vers elle. Il ignorait son nom, et il ne voulait pas le connaitre. Tout le monde l'avait toujours laissé tomber, tout le monde avait toujours été méchant avec lui, personne n'avait jamais fait attention à lui, qui aurait voulu le protéger ? Washka n'avait rien de repoussant, il était juste sale boueux et poussiéreux... Mais il nétait pas bête du tout, mais les gens s'arrêtent surtout au physique des autres. Celle là était comme tout le monde.
Bientôt, elle lui tournerait le dos, et n'aurait même pas besoin de remonter sur son cheval, vu qu'elle n'en était pas descendu, elle n'avait pas prit cette peine pour un pauvre petit garçon...

Il n'aurait jamais pu demander mieux que de voyager avec quelqu'un. mais elle l'avait humilié alors qu'il l'avait aidé, et il avait trop d'honneur pour ne pas lui faire regretter son geste. mais comment un gamin comme lui aurait-il pu faire regretter sa méchanceté à une personne prétencieuse ?


-Les gens sont comme ils sont, mais ils sont tous pareils. Tu es comme eux, mais encore plus méchante. Je t'ai aidé, tu m'a enfoncé ta lame dans le ventre. Pourtant tu veux que je viens avec toi, mais tu dis ça parce que tu as pitié de moi. Si ça se trouve, t'as jamais vécu ça, toi, la misère, la faim, la souffrance, qu'on te brise en mille morceaux, qu'on te force à faire des choses que tu ne veux pas, mais que tu dois faire si tu veux vivre... Toi tu as sûrement eu de l'amour, moi pas. Je sais pas ce que c'est mais tout le monde en parle. Ça doit être bien... Mais si t'as été comme moi, tu dois savoir ce que c'est, la misère ! Comment tu peux rester comme ça, devant quelqu'un qui aura peut-être la vie encore pire que toi t'as eu, et tu l'aide même pas ! Tu viens me voir, mais pourquoi !? C'est un piège, tout le monde il est méchant, tout le monde il veut me piéger, tout le monde il veut plus de moi, alors tue moi, j'en ai marre, si c'est ça la vie, c'ets un cadeau empoisonné !

Il avait parlé, et il ne parlerait plus. Il avait fait son choix : il voulait mourrir. Il ne servait plus à rien, qu'à encombrer les gens. Il ignorai tout d'elle, mais il pensait qu'elle avait du en vivre des aventures ! La vie n'est jamais facile, elle l'est encore moins quand on est seul... Alors si on a vécu ça, comment peut-on le souhaiter aux autres ?
Il détourna son regard, se cachant dans l'écorce de l'arbre. Peut-être qu'elle ne voudrait pas salir sa lame, il n'en valait pas la peine...
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeVen 22 Déc - 1:21

[hrp: Je voudrais juste dire que je suis descendue de mon cheval pour te donner du pain puis qu'après seulement je suis remontée, ensuite, j'ai posée ma main sur ta tête donc je te reconnais enfin pour moi je voulais te l'exprimer comme ca, le combat était fini quand tu as ramassé mon épée j'avais donc pas pigé que tu voulais m'aider et je ne te touche pas avec mon épée, j'effleure juste le coup du fils du maitre avec, je dis ca parce que t'a l'air d'en prendre compte alors que c'est pas ce que j'ai écrit^^]

Feu-de-neige fut surprise de voir la réaction du garcon. Tout d'abord quand elle entendit sa réaction elle se demanda si c'était bien de elle qu'il parlait. L'aider? mais elle se souvenait pas qu'il ait voulu l'aider... Méchante? elle? Elle ne l'avait jamais voulu du moins face à lui. Elle avait agit parce qu'elle avait agit toujours comme ca, avec le caractère qu'elle avait, avec son passé qu'elle avait, elle était ce qu'elle était et la gentillesse donnée comme ca elle ne l'avait jamais recue et ne la donnait à personne. Dans son visage pour la première fois se dessinait un sentiment de confusion totale et de désarmement. Elle ne savait comment réagir, comment faire... son cheval essaya de lui parler mentalement:

- On dirait que tu l'as vexé..

- Je ne comprends pas quand et comment...


- Les humains sont souvent très confus...

- Je voulais pas..

- On s'en va?

- Non attends...


Feu-de-Neige avait perdu la détermination qui d'habitude rendait son visage impassible. Ensuite le garçon répris la parole et raconta encore pleins de choses que Feu-de-neige ne lui comprenait pas. Tout d'abord elle resta comme à son habitude calme, impassible, encaissant tout sans rien dire mais quand il aborda le thème qu'elle n'avait jamais du souffrir, qu'elle avait eu de l'amour, de la compassion. Elle sentit une certaine colère montée en elle. Qui était t-il pour se permettre de dire de telles choses alros qu'il ignorait tout de son passé? Comment osait t'il alors qu'elle avait t'en souffert, qu'elle s'était retrouvée du jour au lendemain sans rien, sans but, sans nourriture, sans rien, qu'elle avait du se débrouiller, qu'étant petit elle ne voyait quasi jamais ses parents tout le temps partis... Elle sauta de son cheval et se mit face à lui le regard trahissant une certaine colère mélangé à la souffrance qu'elle avait vécu cela mélagné à la honte qu'elle avait toujours ressentie sur elle depuis "ce jour" Beaucoup de confusion passait dans son regard. Si elle avait pu elle aurait pleuré tellement ces paroles lui paraissaient injuste, la touchait au plus profond d'elle. Seulement elle n'avait plus jamais pleuré, elle s'était promis de ne plus jamais pleuré, elle ne voulait plus jamais pleuré et cette fois encore elle ne pleurerait pas :

- Comment oses-tu dire de telles choses? Tu ne sais même pas d'où je viens! Tu ne sais rien de moi et tu te permets de me juger!? Que je n'ai jamais connu la faim? la misère? le désespoir? Laisse moi rire! Figure toi jeune homme que j'ai connu tout ca! J'ai moi aussi été à la rue! Moi aussi j'ai passé des jours sans rien à manger à me morfonde sauf que moi un sentiment de honte m'accablait! Tu crois peut-etre être le seul à n'avoir jamais rien eu? Tu crois que tout le monde est aimé, à ses parents? Apprends que j'ai été élevé par des parents jamais là que je n'ai eu qu'un frère! Que des ra'zac sont venus chez moi pour nous tuer et ont brulé ma maison, qu'ils m'ont blessé et m'ont fait fuir de mon village. Qu'ils m'ont enlevé ce que j'avais de plus précieux au monde, mon frère! Et tout cela je ne sais même pourquoi! Sais tu seulement combien de nuit d'hivers j'ai passé dehors? Sais tu seulement combien de temps je me suis morfondu toute seule dans les bois? Sais tu combien de fois j'ai pleuré toute seule sans personne, en ayant faim???
Tu crois que tout le monde te rejettes? Tu crois que plus personne ne veux de toi et que tu n'as qu'à mourir? Et bien moi aussi j'ai ressentit tout cela! Je suis méchante? J'ai fait quelque chose qui t'a pas plus? Tu considères sans doute que je t'aie humilié??? Seulement tu vois bonhomme, moi j'ai eu bien pire que toi! Tu veux savoir comme c'est agréable de se faire violé? Tu connais combien c'est gaie de n'attirer que des regards méprisant parce que tu n'as pas eu la chance de te laver cette semaine??? Tu crois que c'est par plaisir que je fais les jobs qu'on m'impose pour pouvoir manger une fois par jour??? Et crois tu que je m'occupe seulement des cheveux? Non monsieur, moi aussi me suis rammasser les sales taches, moi aussi j'ai ramasser les crottins avec une feuille, moi aussi j'ai du laver des parquets et des parquets! moi aussi j'ai du me salir les mains, obéir sans rien dire, être salement payé après des journées acharnées de travail! Après cela traite moi de méchante si tu veux mais sache que si je t'ai proposé de venir avec moi ce n'est pas par pitiée mais par compassion. Parce que j'aurais aimé que quelqu'un me propose cela alors que j'étais mendiante!


Feu-de-neige fit une pause, sa voix venait de partir dans les aigüe et elle redoutait qu'elle soit cassée.A vrai dire elle ne parlait pas souvent si longtemps. Elle ravala sa salive elle n'avait jamais dit autant de chose d'elle même à quelqu'un depuis qu'elle avait quitté son village. Elle ne parlait jamais ne disait rien, exécutait les choses recevait les méchanceté des autres mais ne disait jamais rien. Dire tout cela d'un coup à un gamin lui sembla tout d'un coup débile et stupide mais c'était trop tard maintenant... Elle rajouta après d'une voix calme et ayant retrouvé sa neutralité :

- Tue toi si tu veux, mais ce ne sera pas de ma lame car je refuse de te considèrer aussi bas pour te tuer ainsi. Si tu veux venir dis le, mon cheval peut nous porter tout les deux le temps de trouver un arrangement, si tu veux pas réponds "non" et je partirai pour te laisser mourir en paix selon ton choix.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeVen 22 Déc - 23:43

HRP//Attention, quand je disais "enfoncé ta lame dans mon ventre" ce n'était qu'une image, et qund je dis que "tu n'as pas pris la peine de descendre", c'est que tu es en ce moment même sur ton cheval, pas forcément que tu n'étais pas descendue. Et puis poser la main sur une tête n'est pas un signe de reconnaissance, mais un signe d'affection...//HRP

Lentement, Washka inclina la tête et considéra les choix qui s'offraient à lui. Il trouvait injuste qu'elle lui parle ainsi, surtout qu'elle lui avait fait dire ce qu'il n'avait pas dit. Il n'avait jamais dit qu'elle avait vécu dans la richesse, en tout cas, pas moins qu'il n'avait dit qu'elle n'avait vécu dans la pauvreté. Il avait laissé entendre les deux proposition, et encore une fois, ses paroles lui retombaient dessus. Il ne baissa pas la tête pour autant, restant fier et dur tel un adulte, une personne sage, et se leva, faisant difficilement face à la jeune fille. Difficiliement car la plante de ses pieds étaient encore rouge de sang et de croûtes, parsemée de petits cailloux incrustés dans la chair. Il ne s'en plaignait pas, Washka ne se plaignait pas. Il acceptait sa vie, même s'il s'y opposait parfois et le disait, mias jamais il ne s'en était plaint, c'était sa règle d'or. Certains ne pleuraient pas, lui il laissait ses émotions le trahir, mais ne trahissait pas sa vie.
-J'ai jamais dit que t'étais née riche, j'ai juste dit que t'avais pu, et aussi t'as pu naître pauvre comme moi. Me fais pas dire ce que j'ai pas dit, ou on arrivera vraiment pas à se comprendre. Moi je veux bien venir avec toi, j'ai pas envie de mourrir seul, selon la tradition de mon espèce, les morts doivent suivre un certain rituel, et je pense pas qu'un vieux chêne pourra le faire...

Un faible sourire éclaira son visage. Il se passa la main sur la nuque, légèrement embêté, leva les yeux vers le ciel, et observa le soleil un court instant. Lorsque ses yeux éblouis se reposèrent sur le sol, il voyait la vie différemment, et se sentit soudain d'une légèreté à s'envoler... Cea aurait grandement soulagé ses pieds !
Il considéra les choses sous un nouvel angle de vue, et répondit d'une toute petite voix :


-Si tu m'acceptes toujours sur ton cheval, je veux bien te suivre.

Il fit une pause, avança d'unpas timide vers elle, et reprt :

-Mais dis pas que tu as vit plus pire que moi, parce que t'en sais rien de ce que j'ai vit, moi j'avais pas de papier pour ramasser les crottes, et on m'a pas volé comme toi, mais on m'a donné pleins de coup. Un jour, on m'a tapé parce qu'avec mon sang, j'avais sali un endroit. On m'a rasé la tête, on m'a coupé des doigts, arraché des dents, brûlé vif les mains, tordu les bras, serré le cou, pas bien traité, on m'a enlevé mes vêtements, tout ce que j'avais est brûlé, mes parents m'on laissé quand j'étais malade, j'ai eu les pires boulots, les tiens étaient mal payés, mais les miens l'étaient pas. J'ai jamais eu de toit, j'ai mangé des racines pendant ma vie, j'ai mangé des cailloux, j'en ai eu dans les pieds, et dans les mains, on m'a mordu et griffé, et on s'occupe même plus de moi, on fait pas attention à un petit, on l'évite.

En parlant, il tordait ses doigts douloureux de tants de coups et de blessures. Ses lèvres étaient toutes gercées, ses ongles quasi-inexistants, ses dents sales et sa peau presque noire de terre, ce qui lui donnait tout de même un certain charme, bien qu'il fut encore d'un petit enfant. Ses petits yeux ronds et noirs étaient brillants de malice, mais aussi de douleur, ce qui le rendait plus mignon qu'il ne l'était en vérité... Il ne souriait pas, pour l'instant, il se mordait les lèvres. Il s'approcha ensuite d'elle, attendant qu'elle l'aide à monter sur le cheval, si jamais elle acceptait.
Peut-être allait-elle encore l'envoyer balader, le jeter par terre... Était-ce un nouveau piège dans lequel il venait de tomber ? Venait-on encore une fois de se moquer de lui ? Allait-on le maltraiter ?

Les pensées de Washka se mélangeaient dans sa tête, mais quoi que son esprit pu imaginer, une intime conviction lui soufflait qu'elle restait son seul espoir, et qu'elle était "le" bon choix. Un sourire mignon s'afficha sur son visage, et il tourna la tête vers elle. une lueur d'affection s'alluma dans le regard de l'enfant. pour la première fois de sa vie, il considérait avec respect la première personne qui lui avait proposé de vivre sa vie.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeDim 24 Déc - 22:40

La jeune fille était remontée sur sa monture à la fin de son discours décisif. Feu-de-Neige entendit les paroles du jeune garçon se doutant qu'il exagérait un peu ses dires.. Paroles d'enfants pour manifester la peine et la souffrance qu'il avait du endurer depuis sa naissance. Bizarrement elle sentit qu'au fond d'elle-même ce garçon lui ressemblait étrangement. Il était certainement plus ouvert et rempli d'innoncence qu'elle mais avait un passé apparemment plus désastreux aussi. Elle ne sourit pas car elle ne souriait jamais, mais ses yeux dégageaient une douceur depuis longtemps cachée. Juste un reflet, une ombre de ce qui illuminait autrefois son regard. Quand le garçon qui s'était malicieusement rapproché du cheval parvint à une distance où elle pouvait l'attraper, elle tendit sa main vers lui, l'attrapa par le bras et d'un geste confiant elle le tira sur son cheval de façon à ce qu'il le monte assit devant elle. Elle dit alors d'une voix calme mais trahissant un rien de gaité :

- Enchantée de te rencontrer, je m'appelle Feu-de-neige^^ Allez go la route va être longue, il vaut mieux qu'on ne prenne pas trop de retard!


Feu-de-Neige attrapa les rennes de son cheval et donna un coup de talon mais celui-ci au lieu de suivre ses cordes, se dirigea vers l'arbre et baissa sa tête afin de ramasser le pain que Feu-de-Neige avait tendu au gamin au début de leur rencontre. Feu-de-neige comprit et attrapa le pain que son cheval tenait dans sa gueule. Elle le mit silencieusement dans une des sacoches et dit au garçon:

- Plus tard on remerciera surement Sylphian..

Elle reprit les rennes et cette fois la monture fit ce que sa cavalière lui donnait de faire. Feu-de-neige se dirigea vers la rue commercante près de là où coulait tranquillement la fontaine du village. Devant un magasin de vêtement et tissus, elle stoppa son cheval et descendit. Elle s'adressa au gamin resté en haut, illustrant ses paroles par des gestes:

- Ce cheval va te conduire jusqu'à la fontaine, tu rempliras ces gourdes le plus possible et toutes!

Elle releva la tête vers lui s'assurant qu'il ait bien compris et lui toucha le nez:

- Et lave toi!


Elle s'approcha de la tête du cheval, le caressa puis le tapotta afin qu'il parte tout en disant au ptit gars :


- Cramponne toi! Je vous rejoindrai là bas!

Et tandis que le cheval s'éloignait au trot, d'un geste elle remit sa capuche sur sa tête et prenant soin de masquer son apparence elle rentra dans le magasin. Elle n'eut aucun mal à mettre la main sur ce qu'elle cherchait. Elle trouva la bonne taille, la bonne couleur ainsi que le bon modèle. Le vêtement était semblable à ce qu'elle portait exepté quelques détails qu'elle avait retouché elle même sur la sienne: Une cape brune qui semblait de bonne qualité, avec une capuche, de longue manche, assez chaude pour l'hivers et assez résistante pour la pluie. Elle regarda le prix : 8 pièces d'or. Sa bourse ne contenait que 6 pièces, mais elle ne s'en fit pas et demanda d'une voix assez calme à voir le marchand. Celui-ci arriva rapidement. Bien habillé, les cheveux coiffés et un beau visage lavé il avait l'allure d'un marchand faisant bien ses affaires.
Sans laisser ce dernier appercevoir ne fut ce que bout de son menton elle montra la cape et dit :


- Deux pièces.


Le marchand sembla s'offusquer et rajouta d'une voix marchande :

- Six pas moins! Et encore c'est une grande offre que je vous fait!

- Quatre je ne monterai pas plus haut!

- Cinq! et encore c'est nettement moins que ce que je le vend d'habitude.

- Quatre ou je ne prends pas.

Feu-de-neige fit mine de remettre la cape dans les étalages et de partir c'est à ce moment que comme elle s'y attendait, elle entendit la voix de l'homme :

- Bon d'accord quatre mais vous me brisez le coeur!

- Vous devez souvent vous brisez le coeur dans ce monde de commerce monsieur!

Feu-de-neige était satisfaite, elle avait réussit à obtenir ce qu'elle voulait. Le marchand maugréa dans son écharpe tandis que les comptes se faisaient. Après quelques pièces échangées, elle sortit du magasin, son paquet sous la main en direction de la fontaine. En chemin elle demanda à plusieures personnes le chemin exacte pour arriver à la capitale et elle eut facilement les informations qu'elle voulait.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeMer 3 Jan - 22:00

Washka bougonnait, en essayant de maintenir comme il pouvait les rennes dans ses petites mains noires de terre.

-Lave toi, lave toi ! Mais chuis pas sale, moi ! N'importe nawak, comme dirait ma grand-mère ! Pff gnagnagna ! Que des richous dans cette ville ! Moi, je vais à la fontaine juste parce que j'ai soif, na !


Il releva la tête d'un air hautain, et croisa les bras. C'est alors que le cheval s'arrêta net, car ils venaient d'arriver près de la fontaine. L'enfant, déséquilibré, tomba à la renverse, attiré par l'amour fou qu'avait pour lui la loi de la gravité. Si il avait eu de la chance, il serait tombé dans l'eau, qui aurait quelque peu amorti sa chute, ou encore, il se serait cramponné à la crinière de Sylphian, mais si Washka était dégourdit, il ne s'adaptait pas facilement à son environnement, encore moins aux réflexes qu'il fallait acquérir de temps à autre...
C'est pour cela qu'il chu sur le rebord de pierre de la fontaine, la tête dans l'eau, les pieds sur la pédale qui actionnait les gargouilles cracheuses d'eau. L'eau jaillit tout à coup de la gueule d'une grande statue de pierre aux allures féroces, et retomba en giclant sur la chevelure d'un bleu foncé du petit garçon, qui essayait vainement de respirer dans l'eau, coincé sous le jet puissant qui provenait de la gargouille.
En plus clair, il se noyait.
Et voilà comment finit Washka, le petit garçon qui ne savait nager, et qui est mort les pieds sur terre, noyé par l'eau d'une fontaine.

Mais non, nous n'allons pas le laisser là. Au dernier moment, il empêcha a l'aide de ses mains, l'eau de retomber sur sa tête, et il pu enfin se relever et aspirer l'air non-mouillé qui circulait à la surface de la terre. Il s'agenouilla, n'ayant plus la moindre envie de boire, et contempla la frêle surface agitée de l'eau qui tombait allègrement dans le bassin.
Il jeta un regard noir à la gargouille et souffla un vague "dégueulasse, va !" en le voyant cracher, et il se redressa, voulant attraper les outre pendant à la selle de Sylphian. Il les remplit le plus possible, et lorsqu'il les raccrocha à la selle, il se demanda ce qu'il allait faire.
Un court instant, l'idée effleura son esprit qu'il pourrait se laver, au moins les mains, ou ses pieds, qui le faisaient souffrir atrocement depuis son départ... Mais il la rejeta bien vite : jamais on ne le verrait se laver ! Il passa son doigt sur son nez, où la dame-qui-sourit-des-yeux l'avait auparavant touché. Washka fronça les sourcils. Il n'avait aucunement besoin de se laver ! Sa couche de saleté le protégeait du froid, il n'avait même plus besoin de s'habiller chaudement les soirs d'hiver ! D'ailleurs, le "peu de crasse" qui recouvrait son corps le protégeait aussi bien de la morsure du vent que des piqures de moustique ! Peu de gens auraient pu se vanter d'une telle carapace, pensa-t-il !

Oui, bien peu s'en seraient vantés, évidemment... Alors, lentement, il s'assit sur le rebord de la fontaine, et plongea ses petits pieds dans l'eau glacée, les remuant à peine pour que les petits cailloux incrustés dans sa peau veuillent bien partir, mais sans lui faire trop de mal. Il savait pourtant que le froid anesthésiait la douleur, mais il se refusait à tout autre soin de pieds que celui-ci.
Malgré ses minces vêtements trempés, il n'avait pas froid, enfin, un peu quand même, mais ça n'étaient pas quelques frissons qui allaient l'empêcher de prendre son bain ! Non, sûrement pas...
Alors, d'un coup, il enleva le morceau de tissu qui lui servait d'habit pour le haut de son corps, et plongea la tête la première dans le bassin remplit d'eau. Lorsqu'il ressortit, il avait une bosse sur la tête... Il la frotta délicatement, se remua un peu dans l'eau, évoluant comme un poisson dans un aquarium, et après avoir fait plusieurs fois le tour des statues, il se décida à sortir.


-Lavage record !
s'écria-t-il, ravi. J'ai jamais passé aussi longtemps dans l'eau !

Il regarda autour de lui, enfila son bout de tissu, et tourna sur lui même pour faire sécher son "pantalon", ce qui ne l'avança pas beaucoup. Au moins, la dame-qui-sourit-des-yeux ne l'avait pas vu, sinon, elle aurait sûrement demandé qu'il se frotte... Il jeta un regard en biais au cheval, d'un air de dire "et maintenant ?". Il s'assit sur le rebord de pierre, s'entourant de ses petits bras pour conserver le maximum de chaleur, mais claquait des dents malgré lui. ô, couche de crasse, où donc étais-tu partie ? Pourquoi l'avais-tu quitté ? Avec toi, jamais il n'aurait tremblé de froid !
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 4 Jan - 0:08

Sylphian regarda le ptit garcon hésité plus d'un instant avant de se laver. Au bout d'un moment il crut nécessaire meme de le pousser afin qu'il tombe par "malchance" dans le fontaine mais c'est ce moment que choisit le ptit bonhomme pour plonger encore à moitié habillé dans la fontaine. Il se coucha alors les gourdes pleines à craquer sur le dos. Il regarda bienveillant le ptit gars sècher veinement son pantalon, de toute évidence il l'avait déjà adopté bien qu'il restait un rien méfiant, ensuite il ne dégna pas à lui répondre quand il lui demanda ce qu'il fallait faire à présent. La réponse était évidente : attendre Fily!

Feu-de-Neige tourna à gauche, à droite, la rue devenait étroite. Etait-ce le bon chemin? Peut-être mais ce n'était pas sans doute. La dernière personne n'avait pas l'air très commode elle n'aurait pas du l'écouter. Mais à force de se renseigné pour le chemin vers la capitale elle s'était perdue! Arrivée au bout de la rue sombre elle retomba sur une place qu'elle avait déjà vue et s'appercut qu'elle avait contourné la fontaine et qu'elle n'était pas loin, elle appercevait déjà Sylphian. Après quelques pas elle put aussi voir le ptit garcon. Ce dernier semblait perplexe et entrain de se poser pleins de questions. Elle s'approcha encore encore. La fin d'après midi sonnait en cette journée. Les marchands commençaient à fermer boutique et Feu-de-neige réalisa qu'en prenant le petit elle venait de se fermer un logement pour cette nuit. Comme plus rien ne les retenait en ville elle prit la décision de partir dès à présent pour la capitale. Elle fut enfin à la hauteur de son cheval. Elle le caressa lui demanda si tout c'était bien passé puis le fit se mettre debout. Elle alla alors vers le ptit garcon et vit qu'il grelottait. Priant pour qu'il n'attrappe pas froid elle le demanda de se lever et puis lui donna son ptit paquet surprise^^


- J'ai dans le même style, je crois qu'elle te sera utile, les nuits sont froides ces derniers temps.


Il l'essaya et elle vit avec bonheur qu'elle avait visé juste, c'était presque exactement sa taille, un tout petit peu grand peut etre, et les manches un peu trop longues mais cela irait. Elle l'aida à monter sur le cheval puis d'un saut précis gracieux et léger elle monta derrière lui. Elle talonna son cheval tout en lui transmettant par pensée le chemin à emprunter. Quelques minutes de silence et le cheval se mit à trotter vers la sortie. Elle n'eut pas trop de mal à sortir et ils commencèrent à avancer sur la "grand route" en pavée. Au bout de quelques temps Feu-de-neige s'adressa au gamin :

- Enfait... tu m'as toujours pas dit comment tu t'appelais...?
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 4 Jan - 21:37

Ils s'étaient remis en route, et Washka avait cessé de ronchonné. Et pourtant, il en avait des raison de bouder : il était propre, il n'avait plus de sang dans les fesses, il avait une tenue trop grande pour lui... Et pourtant il observait ses manches avec le plus grand intérêt, car elles pendait plusieurs centimètres en dessous de ses doigts, ce qui l'amusait beaucoup, car c'était la première fois qu'il n'avait pas froid aux doigts.
"Peut-être que c'est comme ça que font les gens pour ramasser le crottin de cheval sans ses salir..."
avait-il pensé, mais il n'avait osé faire la remarque à la dame-qui-sourit-des-yeux. Lorsque celle-ci se tourna vers lui pour lui demander comme il s'appelait, il hésita un instant. On l'avait élevé dans une civilisation où le nom de quelqu'un signifiait tout son vécu, tout son passé, ses émotions, sentiments. Chez eux, on attribuait des surnoms aux gens, comme "celui-qui-court-vite" ou "flèche-rapide" ou encore "feuille-de-saule"... Et chaqun gardait pour lui le nom qui le caractérisait. Donner son nom à quelqu'un représentait une preuve d'amour et de confiance absolue. Mais l'enfant se doutait bien qu'il était quelque chose comme le dernier représentant de sa race, qui avait été exterminé par les "gens-qui-venaient-du-brouillard", mais il ne s'en souvenait plus.

Il réfléchit encore un instant : la dame-qui-sourit-des-yeux l'avait sauvé, aidé, et offert un habit chaud avec un capuchon et des manches-à-crottin, et même si elle l'avait "obligé" à se laver, il lui faisait confiance, presque involontairement, même s'il restait toutefois sur ses gardes.


-Je m'appelle Washka, dit-il, tout sourire. Et toi tu es la dame-qui-sourit-des-yeux et lui (il désigna le cheval), c'est celui-qui-parle-dans-les-nuages ! T'en fais pas, chez moi, on disait toujours des trucs comme ça, mais c'est pas grave, on s'appelle tous comme ça, on va pas mourir... Enfin, pas encore !

Il sourit un instant, le regard pétillant et l'arrière-train douloureux. Il se leva comme il pu, se frotta le derrière dans la mesure du possible, et demanda :

-On va où ? On va faire quoi ? Pourquoi ? Je pourrais venir avec toi tout le temps ? Si j'ai des sous, je pourrais m'acheter un coussin ? Est-ce que je devras prendre des bains souvent ? Pourquoi t'as été gentille avec moi ? Et où est-ce qu'on va dormir ? Tu vas pas avoir froid de dormir la nuit ? Enfin, pas la nuit, mais dehors quand il fait nuit ? Pasque dormir dehors quand il fait jour, c'est pas marrant, y'a même pas de hiboux ou de vent ou de loup... Pasque tu sais, ben des fois il fait froid dehors, alors je voudrais pas que t'attrapes froid, se serait bête, pasque le rhume, c'est contagieux, alors tu comprends... Et puis en plus, c'est pas agréable de se moucher tout le temps, surtout qu'à la fin, les mouchoirs, ça coute cher, mais bon, t'es pas obligée de te moucher après... Je comprendrais, c'est arrivé à tout le monde de renifler comme un buffle...


Il sourit de toutes ses dents en se retournant vers elle, attendant les réponses à ses nombreuses questions. Mais pourquoi les enfants sont-ils curieux ?
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeMar 9 Jan - 21:30

Feu-de-Neige écouta la réponse de l'enfant. "Il doit venir d'un drole de pays" se dit t'elle dans son fort entérieur quand elle entendit les surnoms qu'il venait de leur attribuer, à elle est son cheval. Ceux ci la firent même rire intérieurement. Savait t'elle vraiment rire des yeux? Etait ce une expressiond de son pays qui voulait dire autre chose? Elle ne savait pas elle ne se rendait pas toujours compte de ce qu'elle laissait trainer dans son regard quand elle pensait à autre chose. Par contre, elle apprit avec bonheur que le nom du garçon était facile à retenir, pas bien long et dont elle aimait bien la résonnance. Washka c'est donc ainsi qu'elle le baptisait dans sa tête mais comme apparement il ne tenait pas particulièrement à ce que tout le monde sache cette dernière chose, elle décida par respect qu'elle l'appellerait Wash enfin si il était d'accord...

Feu-de-neige crut percevoir un sourire sur ses lèvres dès qu'il eut terminer de parler comme si le fait d'évoquer ses origines lui rendait une part de son pays. Elle pensa alors au sien. Elle l'avait quitter si brutalement si brusquement. "C'était il y a une éternité" se dit t'elle... en tout cas cela faisait bien quelques années. Elle y pensa mais les quelques images qu'elle revit dans sa tête ne furent pas les doux feuillages carressé par un ptit vent, ni les épis si beaux qui montraient toutes leurs couleurs quand la saison était venue, mais bien ceux de la maison entrain de bruler, l'agitation cruelle et son frère qui l'appelait... les images s'accèléraient dans sa tête. "Non!" se dit t'elle... "Stop! Pas maintenant!" Elle ferma son esprit lentement, s'efforca de calmer toutes ces précipitations, "respirer lentement"... "faire le vide"... enfin les battements de son coeur réateignèrent une vitesse normale comme si la brusque rafalle de vent rapportant de mauvais souvenirs s'était si tot arrêter, reprenant la bise légère qui soufflait à l'habitude. Renfermant dans le fin fond de son ame ces cauchemards si affreux qu'elle libèrait encore parfois en rêve.

Ce qui c'était passé n'avait duré que quelques secondes et Wash semblait ne pas avoir vu ce frisson qui l'avait parcouru et elle s'en rejouit, le moment n'était pas encore venu pour qu'il sache cela. Il se frottait tranquillement ses fesses endolories. Puis les questions fatidiques arrivèrent. Feu-de-neige s'attendait à ce qu'il les pose évidement, après tout c'était un enfant et les enfants étaient curieux de nature. Seulement elle avait espèrer qu'elles ne surgissent pas aussi vite. Elle baissa le regard, qu'elle cruche elle avait été de croire ca, la curiosité de ce garcon était sans égal elle avait déjà eu le temps de s'en rendre compte. Elle analysa chaque question qu'il venait de citer. Elle n'avait aucune raison de lui mentir, après tout il venait de lui montrer de la confiance en lui disant son nom alors elle n'allait pas le trahir. Mais elle choisit parmis toutes ces questions celles auxquelles elle répondrait maintenant et celles qu'il valait mieux qu'il ne le sache, pas encore, pour sa sécurité. Elle vit la gamin se retourner avec un sourire impatient et curieux. Après quelques instants de réflections donc elle prit la parole :


- Oula ca fait beaucoup de questions en même temps tout cela mon ptit bonhomme! On va pas trop loin. Pour l'instant on se dirige vers la capitale, celle où se trouve le palais du roi.

Elle posa alors un regard sur le ptit garcon et le regarda directement dans les yeux:

- Il faudra que tu fasses bien attention à toi et ne pas trop t'éloigner de moi, on pourrait se perdre. Aussi les rues de la capitale ne sont pas très sure et je n'ai pas très envie d'aller te chercher dans les cachots du palais si tu veux tout savoir. Ne répond pas à la provocation et ne fait pas de bêtise. On restera là bas sans doute quelques jours le temps de trouver ce que je recherche.

Les yeux de Feu-de-neige s'était allumé d'une étrange étincelle que Washka ne lui connaissait pas encore. Mais le regard insistant qu'elle lui lancait lui demandait de ne pas poser de question là dessus. Puis son regard redevint normal qu'en elle entama la suite.

- Pour l'instant je ne vois pas pourquoi tu devrais me quitter. Au contraire maintenant qu'on fait route ensemble on se quitte plus n'est ce pas ^^ Seulement parfois il faudra que tu me laisses allez seul, ce que j'ai à faire il vaut mieux pas que tu le saches pour l'instant. Aussi si je vois que tu m'obéis pas je t'obligerai à prendre des bains tous les jours!

Cette menace acompagnée d'un brin d'humour sembla faire réfléchir le jeune homme.


- Tu fais ce que tu veux de tes sous, Wash, mais il me semble que la nourriture est souvent plus importante que le confort... Malheureusement tu n'as pas choisis d'accompagner une fille exeptionnelle ou possèdant une fortune. Et puis pour tout te dire je ne trouve pas Sylphian si désagre que ca comme cheval.

L'ombre d'un sourire effleura son visage puis elle accompagna ses paroles d'un ptit geste de sympatie envers sa monture. Ensuite son regard changea encore et on y vit quand si ses pensées s'enfuyait ailleurs.

- La raison pour laquelle je t'ai demander si tu voulais m'accompagner est que je me suis retrouvée dans ton regard. Vois tu avant de partir avec Sylphian je me suis retrouver dans une posture assez semblabe à la tienne et j'attendais quelqu'un. N'importe qui. Quelqu'un qui vienne et qui me dise "j'ai besoin de toi" ...
Mais cette personne n'est jamais venue.


Elle fit une pause puis reprit :

- Et puis comme ca je ne suis plus toute seule^^ Ne t'inquiète pas pour moi bien que d'après ce que j'entend monsieur tiens beaucoup à son confort et pense beaucoup à lui! - Son ton trahissait une voix amusée remplie d'un rien d'ironie - Tu sais j'ai l'habitude de dormir dehors, je dirais même que je commence à apprécier les nuits à la belle étoile! Et puis que diable auprès d'un bon feu tu ne risques pas d'avoir froid, au pire on se serra, Sylphian est une vrai bouillotte! Pour les hiboux c'est vrai que c'est embetant mais rassure toi les loups on peur du feu. Et croit moi je préfère parfois la précense des loups à certaines compagnies humaine.

Croisant le regard de Washka elle rajouta précipitamment :

- Tu ne fais bien sur pas partie de ceux là Wink Et puis pour les rhumes je ne crois pas que c'est en cette saison que tu risques d'en attraper.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeSam 5 Mai - 23:31

HRP/ Le rp datant du 9/01, je considère que tu ne reviendras plus et je me permets de faire mourir ton personnage. Désolé mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me libèrer et puis tu ne réponds pas à mes mps et ton adresse e-mail est plus valide./


Deux jours étaient passés depuis qu'ils avaient quitté le village. Si ses calcules étaient bons, ils arriveraient dans deux jours à la capitale. Le trajet avant si souvent calme, avait pris l'allule d'une discussion animée entre les deux enfants. Le courant étaient très vite passé et ils s'entendaient à merveille. Feu-de-neige s'était même surprise de la rapidité avec laquelle elle s'était habituée à la présence du gamin. Elle qui d'habitude préférait la solitude, s'apperçut combien elle appréciait la compagnie. Elle se surprit même à parfois ne plus pensé à son frère pendant quelques heures alors qu'avant son objectifs ne quittait pas ses pensées. Elle souriait de plus en plus souvent, riait même quelque fois et surtout veillait sur son nouveau "petit frère". Il n'avait pas fallu longtemps pour qu'ils commencent à s'appeler mutuellement ainsi et c'était maitenant un regard bienveillant que la jeune fille posait sur le petit jeune homme.

Le soir tombait lentement et la chaleur de la journée s'apaisait pour laisser place à un vent plutôt froid. Les journées de printemps n'étaient pas encore très longues et ils le sentaient. Aussi la cape qu'ils détenait tout les deux leur était très utile! Tandis que le soleil baissait lentement à l'horizon - encore une belle nuit étoilée mais fraiche s'annoncait - Feu-de-neige donna le signal de l'arrêt. Ils dormiraient ici cette nuit. Ils avaient maitenant l'habitude de dormir à la belle étoile et tout deux adoraient cela. Ils quittèrent la route et s'enfilèrent dans un petit sentier et ils ne durent pas faire dix mètres qu'ils trouvèrent un petit champ à l'abandon depuis quelques années. C'est là qu'ils camperaient.

Feu-de-neige descendit la première et prit les gourdes tandis que Washka allait chercher du bois pour le feu. Les habitudes s'étaient vite installée entre les deux compagnons. Feu-de-neige avait repèrer pas loin un petit bruit d'eau et ses impressions furent confirmée quand elle trouva la source. Rapidement elle remplit les gourdes puis retourna vers le campement. Sylphian était fatigué. La journée avait été longue et bien qu'il ne dise rien, Feu-de-neige savait qu'il avait un peu plus de mal depuis qu'ils étaient deux cavaliers. Elle caressa sa monture préférée et lui donna à boire en attendant que le petit homme revienne.

Il ne fallut pas longtemps pour que celui-ci revienne les bras chargés de branches. Ils réussirent au bout d'éternel pénible effort à faire jaillir quelques flamme et ça y est le feu prenait. Ils se regardèrent, ils étaient content, la journée c'était bien déroulée. Ils mangèrent un peu de pain et firent tranquillement cuire un gibier qu'ils avaient réussi à capturer durant la pause de midi.

Une fois qu'ils eurent bien mangé ils discutèrent encore un peu puis fatigué ils s'enroulèrent dans leur cape respective et la tête contre Sylphian et le corps près du feu, ils s'endormirent tandis que Sylphian somnolait toujours sur ses gardes.


"Haha" "Crac"
Feu-de-neige ouvrit les yeux immédiatement. Il se passait des choses anormales. Elle regarda à droite, Washka venait lui aussi d'ouvrir les yeux. Elle passa son doigts devant la bouche pour lui faire signe de se taire. Sylphian lui non plus ne dormait plus, il avait les yeux grands ouverts et attendait le moindre signe de sa maitresse. Le feu picotait encore un peu par petits coups mais n'était plus que cendre tandis que les étoiles scintillaient dans le ciel. Il devait être plus ou moins le milieu de la nuit. "des hommes" pensa Feu-de-neige. "Des hommes sont là, prions pour qu'ils ne nous découvrent pas..." Elle n'avait pas peur des hommes mais elle était fatiguée et n'avait pas le courage de se battre maintenant. Malheureusement les voix se raprochaient ils étaient dans le sentier, bientôt ils seraient découverts. Fuir ou ne pas fuir? tel était la question désormais mais le feu trahirait de toute façon leur présence, il n'était dès lors plus possible de faire croire aux soldats que les bruits de pas étaient des animaux.

"J'ai été imprundente" se dit t-elle. "Si il arrive quelque chose à Sylphian ou Washka elle ne se le pardonnerait pas. Elle se leva vite, jetta sa cape sur le feu pour le faire disparaitre et leva Washka. Aussitôt Sylphian se mit debout. Elle prit le garçon par la taille et avant qu'il ait pu faire quoique ce soit il se retrouva sur le dos du cheval. Ils échangèrent un regard qui en disait long "Surtout ne fait pas de bruits, je me débrouillerai. Et Feu-de-neige tapa sa monture pour que celle-ci faisait le moins de bruits possible s'encoure. Feu-de-neige espèrait que les bruits de voix couvrirait les bruits de sabots et elle était pas montée sur Sylphian pour que le cheval soit moins lourd et fasse le moins de bruit possible. Trouvée toute seule elle se sentait soudain très éveillée et à l'attaque. Elle récupèra sa cape et s'enroula dedans, le feu était éteint, peut-être qu'ils s'en sortiraient sans embrouille. Autour deux ce n'était que forêt à part le petit sentier par lequel ils étaient venu. Alors qu'elle était sur le point de s'éclipsé les hommes surgirent avec des aussi gros lambeaux qu'on se serait dit en plein jour. La jeune fille essaya de courir mais trop tard les hommes l'avaient vu. Trois soldats étaient à cheval, six étaient à pied.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeLun 7 Mai - 0:17

Ash marchait en maugréant. Depuis trois jours déja il avait du renoncer au projet de rencontrer des agents du Varden faute de monture, et il s'en voulait toujours pour cela. J'aurai du appivoiser une créature de la forêt se répéta-t'il sans cesse, mais comme a chaque fois depuis trois jours, une petite voix dans sa tête lui rappela qu'arriver avec une créature mi-ours mi-chat n'allait pas arranger ses relations avec les humains de l'empire. Déja qu'il attirait l'attention avec sa peau noire...
La nuit était tombée, et Ash continuais son chemin a travers la forêt, plongé dans ses réflextions, lorsque des bruits de pas et le craquement des brindilles sous les sabots de chevaux attirèrent son attention. A cette heure-ci seul des brigands pouvaient faire un tel raffus, et ils étaient sûrement plusieurs. Je pourrai peut-être me procurer un cheval, cela me permettrai d'aller un peut plus vite, et je n'aurai aucun souci a me faire. Ce qui avait retenu Ash de voler une monture dans les villages qu'il avait traversé, cétait la réputation: On se rendrai sans doute compte rapidement du vol, et probablement on penserai que c'était lui, "l'étranger à peau noire", qui avait commit le vol. Il suffirait alors d'un ami de l'ami pour que l'on retrouve sa trace et que cela le handicape plus tard.
L'occasion était trop belle. Ash jeta le baton de marche en bois qu'il s'était sculpté, dégaina ses dagues, et les tenant en style de la amnte s'approcha de la source du bruit.

Doucement, il repoussa une branche et observa le sentier. Ce qu'il y vit le laissa un instant interdit. Neuf soldats, dont trois a cheval, poursuivaient un trio singulier: un garçon, assi sur un cheval, guidé par un jeune fille. Cette dernière avait une épée attaché dans le dos, mais elle semblait être trop lourde pour être maniée efficacement.
Un des cavalier était parti en avant et avait réussi a couper la route au trio. Alors que le garçon poussa un cri de frayeur, la jeune fille fit silencieusement pivoter son cheval, qui répondit au quart de tour, dans l'optique de s'enfuir a travers les fourrés. Malheureusement les deux autre se positionnèrent autours d'elle, la rabattant vers les six autre soldats a pieds.
Silencieusement, Ash avait ratrappé les six fantassins. Lorsque le garçon cria, il aggripa le cou de celui qui fermai la marche et lui planta sa dague sous le sternum, en remontant vers le coeur. La victime n'eu pas le temps de profèrer un seul son, la torche et son épée tombèrent avec fracas, mais le bruit fu étouffé par les cri.
La pauvre fille, apres avoir déséspérément tentée de s'échaper, semblait accepter le destin. Elle avait dégainée son arme, et attendait que les hommes viennent a elle. Le garçon, lui avait caché sa tête dans ses mains et pleurait. Voyant qu'il ne restait plus que quelques metres entre les hommes et la fille, Ash s'immiocia dans la concience du cheval qui empèchait la fille de continuer le long du sentier.
-Tu a PEURS Lui cria Ash mentalement, alors qu'il sectionnait, d'un seul geste de chaque bras, la trachée de deux autres soldats. Le bruit des armes tombant a terre et le cri mental subi suffirent pour effrayer le pauvre équidé, qui se cabra, faisant choir son cavalier, avant de s'enfuir droit devant lui. Les trois soldat restant se retournèrent étonnés de voir un figure encapuchonnée se tenir en garde, deux dagues tachées de sang dans chaqu main. Les deux cavaiers ne semblaient pas avoir vu l'incident, leur attention étant concentrée sur la fille et leur camarade a terre.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeLun 7 Mai - 20:33

HRP/petite remarque pour toi l'ami, d'habitude on demande d'abord par mp pour s'incruster dans un rp Wink/

Washka avait la tête dans les mains. Il réfléchissait. Il voyait bien la situation pénible dans laquelle ils s'étaient fourrés même si dans sa petite tête il ne comprenait pas très bien pourquoi la -dame-qui-sourit-des-yeux ne voulait pas qu'il combatte à ses cotés. Etait-ce parce qu'elle le considérait comme un boulet? Cela il ne le voulait surtout pas. Par quelques paroles et coups de pied il avait fini par réussir à arrêter Sylphian qui pourtant voulait continuer afin de respecter les ordres de sa maitresse.

Feu-de-neige vit que Sylphian s'était arrêté mais elle n'avait pas le temps maintenant, c'était l'heure de défendre ce qui lui était cher. De se prouver à elle-même que maintenant elle était capable et saurait se débrouiller. Soudain elle entendit un hennissement provenant de Sylphian. Cela ce n'était pas normal. Il se passait quelque chose qui n'était pas prévu. Elle se retourna jusque quelques secondes pour analyser la situation. Son fidèle ami avait réagi bizarrement, il s'était cabré et avait fait tomber Washka en s'enfuyant. Le coeur de Feu-de-neige se mit à battre plus fort. Son premier plan avait échoué. Maintenant elle devrait protèger Washka en plus de se protèger elle-même. Washka vint la rejoindre elle en déduit qu'il n'était pas blessé, mais elle aurait eu envie de lui crier de s'enfuir plutôt que de venir!

Washka tomba du cheval. Warf ce coup l'avait vraiment sorti de ses pensées, tout d'un coup il y voyait plus clair. Il allait aider sa grande soeur! Il fit quelques pas en avant et vit qu'il y avait devant elle trois soldats. Il n'en voyait pas d'autres car la nuit s'était un peu voilée et que les étoiles n'étaient qu'une maigre lueur. Les flambeaux des soldats s'éteignaient sur le sol et bientôt on y verrait plus grand chose. Il prit son lance pierre en main et regarda les soldats d'un air menacant. Il ne se laisserait pas faire!

Feu-de-neige cligna des yeux. Elle n'appercevait plus que trois soldats devant elle. Les autres se cachaient t'ils? Allaient t'ils surgirent d'un moment à un autre. Un reflet par terre attira son attention et là elle vit un corps étalé à terre, sans doute mort. Elle leva les yeux et vu un peu plus loin un ombre noire qui se dessinait. Deux lames brillaient dans ses mains. Etait-ce lui qui avait tué les autres? Elle n'en savait rien mais en tout cas les trois hommes devant eux, c'était leur combat et il était impérial de s'en occuper maintenant. Un homme plongea sur Washka avec sans doute l'intention de le prendre en otage, tout comme la jeune fille il avait du appercevoir que ses collègues étaient morts. Feu-de-neige réagit au quart de tour plongeant et faisant glisser la lame pour ne pas qu'elle ne touche le garçon. Ce dernier en profita pour se glisser à côté avec ses réflexes naturels. Le combat était engagé. Un autre soldat décida de secourir le premier se disant que ça serait plus vite terminé et le petit garçon voyant venir la chose arma son lance pierre et tira avec précision sur le deuxième homme qui s'écroula. Assomé ou mort? Impossible de le dire maitenant. Seulement le troisième resté en arriere ne voyait pas les choses comme ça. Il avait pris son épée et s'était jeté sur le petit garçon le blessant au bras. Celui-ci peina un peut tout en essayant de jouer sur sa vitesse pour échapper à ses coups. Feu-de-neige elle n'avait pas le temps de voir quelque chose, les soldats de l'armée étaient des gens fort entrainé au combat et c'était la première fois qu'elle se mesurait à eux. Ils étaient nettement plus fort que les soldats des campagnes. Leur technique était beaucoup plus fine que la sienne. Cependant elle arrivait encore à surmonter le combat, elle avait même réussit à le blesser à la main, seul endroit où il n'avait pas d'armure.
Feu-de-neige s'épuisait d'autant plus que la journée avait été longue et que ses jambes suivaient moins bien que si elle avait eu toute sa nuit. Soudain elle entendit la voix de Washka qui la soutenait et le soldat eu un moment d'inatention qui permit à la jeune fille encouragée de faire une figure acrobatique et d'atteindre l'homme au coup afin qu'il s'écroule mort quelques secondes plus tard. Feu-de-neige ne s'attarda pas sur le cadavre elle leva les yeux et vit que Washka était vraiment en mauvaise position. Il venait de s'écrouler à terre en trébuchant sur une branche et roulait par terre pour éviter ses coups. Son combat se situait à plus ou moins dix mètres de la jeune fille. Celle-ci récupèra son épée avec quelques difficultés. La lame c'était bien enfoncée dedans... puis la portant elle se précipita vers le soldat la lame en l'air mais ce dernier profitant d'un coup d'oeil de Washka vers Feu-de-neige, enfonca son épée dans le corps du petit garçon.

Feu-de-neige réalisa tout en n'étant pas très sur de ce qu'elle voyait, tout en ne voulant pas accepter vraiment la réalité qu'elle venait de perdre le combat. Elle sentit montée en elle comme une vague de colère mêlé au désespoir. Elle revit son frère l'appeler, elle revit la maison en feu, elle revit le point noir s'envolant dans le ciel, elle ne se controlait plus. Elle enfonca la lame de son épée dans le corps du soldat, ne controlant meme plus l'intensité de ses gestes. Une fois mort elle regarda autour plus rien ne bougeait alors elle se précipita vers le corps de l'enfant. Elle le prit dans ses bras. Cette petite créature, qui lui avait redonné le sourire pendant ces quelques derniers jours, qui avait su la sortir de ses cauchemards, elle s'étendait maintenant là sans vie... ou presque. Elle passa sa main sur ses blessures sans vraiment savoir ce qu'elle faisait ou espèrait. Elle pleurait. Elle qui s'était promis de ne plus jamais verser une larme. Elle ne comprenait plus rien, la vie était trop compliquée, tout ces évènements la dépassait. Tout doucement la peau du petit garçon se regénerait et se referma sous ses doigts, mais Feu-de-neige savait - sans savoir d'où - que cela ne guérirait pas le petit. Il avait été mortellement blessé et rien ne pourrait le sauver.


- Grande soeur...

Feu-de-neige baissa les yeux essayant d'arreter de faire résonner ses bruits de coeur si fort en elle, elle voulait écouter ses dernières paroles.

- J'ai eu de la chance... de te rencontrer... tu sais. Je crois que...que tu es la première personne... qui m'aime... alors moi aussi je t'aime.

Feu-de-neige sourit passa sa main sur la joue du garçon et lui dit :

- Moi aussi je t'aime. Je voulais pas que tu meurs!

Le garcon sourit, d'un sourire sincère et la regarda dans les yeux, une lumière appaisante dans le regard, puis avec un pénible effort réussi à articuler :

- Retrouve ton frèr...

Les dernières forces le quittèrent et il referma la bouche expirant son dernier souffle.
Feu-de-neige passa sa main sur son visage pour fermer ses yeux et murmura :


- Je te le promets.

Les larmes coulaient d'elle seule sur ses joues. Ce petit avait été un soutiens pour elle de leur première rencontre à leur dernier regard. Jamais elle ne l'oublierait. Elle se sentit comme abandonnée... pour la deuxième fois. Cette fois elle se le jurait, elle ne s'accrocherait plus aussi fort à une personne. Si dieu lui avait donné une malédiction elle ne voulait plus voir ces êtres si chers à son coeur s'envoler les uns après les autres. Pourquoi le destin s'acharnait t'il donc autant sur elle? Elle n'avait que quatorze ans! Que pouvait t'elle faire contre toutes ces injustices! Qu'avait t'elle fait de mal? Quand pourrait t'elle revivre heureuse comme avant, à la maison, avec son frère? D'ailleurs, son frère était t-il toujours en vie? Etait t'elle seule au monde?
Elle sentit une chaleur appaisante sur son épaule. Sylphian. Elle prit la tete de son cheval entre ses mains, lui qui venait de se coucher pour pleurer le corps de Washka et lui murmura à l'oreille pour que seul lui puisse l'entendre:


- Oui... toi, tu resteras toujours près de moi...

Le cheval lui répondit mentalement:

- C'est promi.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeMar 8 Mai - 12:25

Ash avait vu distinctement la fille charger les soldats. Elle a du cran. Les soldats détournèrent leur attention de lui pour attaquer la fille et son compagnon. Les chevaux!! Ash couru vers les cavaliers. Le cavalier qui avait perdu sa monture eu a peine le temps de se relever avant qu'Ash ne lui plante ses dagues dans les côtes, touchant a la fois le coeur et les poumons. L'homme toussota, un filet de dang coula au coin de sa bouche, il tenta de retirer les pointes de métal qui le transperçait, n'y parvint pas, et s'effondra.
Les deux autres cavalier, constatant que la situation était désespérée, talonèrent leurs chevaux; foncant droit devant eux.
Ash se baissa précipitament et ramassa une poignée de cailloux. Il la lançat le plus loin possible, tout en franchissant la barrière entre le conscient et le non concsient magique de son cerveau.
- Stenr reisa, thverr.
Un dizaine de pierres foncèrent vers les cavaliers en déroute. Le premier ne soufrit pas: Une pierre lui traversa le crâne avant que les autres ne l'atteignent. Le second n'eu pas autant de chance, la majorité des éclats de roche passèrent par son ventre, transformant ses viscères en charpie. Ash ressenti a peine la fatigue engendrée par le sort. Il étendit les mains et tout en repuisant dans ses réserves lançat:
-Letta.
Projetter des pierres ne demandais pas énormément d'énergie, mais arrèter un cheval a la course est tout autre chose: Ash failli tomber a genoux alors que son sort aspirait son essence vitale. L'énergie drainée de son corps conjugé à la concentration nécessaire pour maintenir le sort rendait la tâche très difficile.
Le cheval, galoppant a toute vitesse, se retrouva soudain a l'arret, comme si toute son énergie cinétique l'avait quitté. Il trébucha, perdi son équilibre et s'etala sur le sol.
Ash le rejoigni en courrant. L'équidé semblait secoué mais pas gravement blessé: il avait quelques éraflures sur le flanc droit, mais rien qui ne mette sa vie en danger. Ash ne pris pas la peine de le soigner. En tenant le cheval par la bride, Ash revint sur ses pas le plus rapidement possible.
En voyant la jeune fille et le corps inerte de son compagnon, Ash ressenti une pointe de culpabilité pour les avoir abandoné en plein combat. Sentiment qu'il délaissa rapidement: La fille l'avait sincèrement impressionné. Battre trois soldats de l'empire seule, à cet age là!! Il s'approcha d'elle doucement.
-Est-ce qu'il est mort. demanda-t'il en montrant du doigt le garçon.
La fille acciesta.
-Dommage, continua-t'il, j'aurai peut-être pu le sauver.
Ash se dirige vers le corps et l'inspecta. Il ne portait aucune marque sur sa peau; malgré le fait que les vêtements soit déchirés; mais il était indubitablement mort. La blessure semblait avoir cicatrisée instantanément. Surpris, il se tourna vers la fille.
-Tu sait utiliser la magie??


Dernière édition par le Jeu 28 Juin - 12:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeMer 27 Juin - 22:02

Feu-de-neige fut surprise d'entendre des paroles derrière elle. Elle acquiesa sans trop réflachir puis quelques secondes après elle réalisa qu'elle venait d'entendre une voix et que cela n'était pas normal. Alarmée elle se retourna sur ses gardes. Mais ses forces étaient faibles elle ne tiendrait pas longtemps. Elle se leva péniblement mais ses genoux tremblaient conséquense de sa tête encore tout en feu. Elle voulut prendre son épée mais elle l'avait laissé dans le corps inerte du soldat. Après la tristesse et le désespoir c'était maintenant un sentiment de peur qui l'envahissait. A ses cotés Sylphian était couché et semblait même blessé. La personne en face d'elle était un peu plus grande que la jeune fille. Elle portait une longue cape à capuche noir et Feu-de-neige ne pouvait ni voir son visage ni percevoir des sentiments. Ceci paraissait d'autant plus inquiètant qu'il avait l'allure de ce que les gens du village avait décrit comme étant une ombre.

Par contre la manière dont il dit par la suite qu'il aurait pu sauver Washka réveilla un peu de colère en elle. Comment cet étranger venu de nulle part pouvait prétendre pouvoir disposer à sa guise de la vie des gens. Dans un sentiment de révolte mêlé à la peur elle détourna le visage. Elle savait pertinamment bien que ce n'était pas le moment de plaisanté et qu'elle était en très mauvaise posture. Seulement elle était encore sous le choc de l'évènement récent et son cervaux prenait du temps à réagir.

Voyant l'homme se diriger vers le corps inerte de Washka elle voulut faire quelque chose, l'empecher de le toucher. Elle ne lui permettrait pas de lui faire quoi que ce soit. Au fur et à mesure que ses pensées se concentraient sur autre chose ses idées devenaient plus claires.
Soudain contre toute attente, l'étrange inconnu lui demanda si elle savait utiliser la magie. Elle réfléchit quelques secondes, c'est vrai que parfois des phénomènes bizarres se produisaient lorsque elle voulait vraiment quelque chose, mais elle ne pouvait pas vraiment dire qu'elle pouvait controler cela. Elle répondit alors :


- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Et puis d'abord qui êtes vous? Que me voulez vous?
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 28 Juin - 11:58

Ash s'arreta net, perplexe. C'était probablement la question la plus judicieuse que l'on lui ai jamais posée.
C'est vrai, qu'est-ce que je fais, au fond? Pourquoi ai-je aidé cette fille?
Apres une long moment, Ash ouvri la bouche et, en mesurant ses paroles, dit:
-Disons que je vis ma vie en suivant mes pulsions. Je vais vivre éternellement, et je n'ai donc pas besoin de faire les choses dans l'ordre. J'ai eu l'impulsion de t'aider, et donc je l'ai fait. J'avai aussi besoin d'un cheval; et donc j'en ai profité pour en récupèrer un.
Il montra de la tête le cheval qu'il avait laissé, libre, au centre de la clairière.
-Je pense que tu fais partie des êtres vivants de ce monde qui en vaillent la peine. T'est une fille même pas adulte qui se balade toute seule en Alagaesia et tu charge des soldats de l'empire comme si c'était des manequins d'entrainement... Tu ne le sais peut-être pas, mais c'est pas courrant. Maintenant, tu est seule dans une forêt. Je te propose de venir avec moi, cela m'évitera de devoir constament me cacher, puisqu'en général une petite fille et un adulte n'attire pas l'attention, et tu em profitera pour t'entrainer a l'épée, et éventuellement a utiliser des pouvoirs magiques.
Ash marcha jusqu'a son nouveau canasson, imposa les mains sur les éraflures de son flanc, et les soigna apres avoir murmuré quelques mots. Il entrepris alors de rassembler les affaires des soldats morts. Il mis de coté les épées et les torches; rassembla le rest en tas et pointa un doigt vers son centre.
-Brisingr.
Une petite flamme pourpre érupta entre dex manche d'uniforme et se mis a consumer les vetements. Le feu se répandit, et lorsqu'il atteigni les corps des soldats, un odeur de proc grillé s'éleva dans l'air. La fille semblait a bout de force, et Ash se demandais si elle n'allait pas tourner de l'oeil. Il fait un grand geste au dessus du feu et le tas s'embrasa de plus belle, les flammes touchant presque les branches basses des arbres aux alentours.
-Cela devrai aller plus vite comme ça.

Le feu ne dura plus que quelques minutes. Pendant tout ce temps, Ash et la fille étaient resté en contemplation devant la destruction des hommes qui les avaient attaqués.
Puis, un peut engourdi par son immobilité, Ash défis sa cape, l'étenda sur le sol, s'allongea dessus et replis les deux pans par dessu son torse.
-Je suis fatigué. Je te conseille de te reposer et de réfléchir a ce que je t'ai proposé. Tu a jusqu'a quand tu veut pour faire ton choix; mais je repartirai dès que tu te sera réveillée.
Su ces paroles, Ash croisa ses bras sur son torse, sous la cape, se roula en boule sur le coté et s'endormit.


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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeJeu 28 Juin - 15:08

Feu-de-neige écouta attentivement la réponse de l'inconnu. Faire sa vie en suivant ses pulsions voila quelque chose qu'elle avait du mal à imaginer. Quand il parla qu'il l'avait aider Feu-de-neige fit le lien entre les neuf soldats du début et les trois qu'elle avait combattu, puis quand il cita le cheval elle eut un petit sursaut et sa main droite toucha la tête de Sylphian jamais elle ne s'en séparerait! Heureusement il semblait parler d'un autre cheval puisqu'il montra une bête un peu plus loins qui semblait d'ailleurs blessé. Elle le savait qu'elle menait une vie disons originale, mais c'est vrai qu'elle n'avait jamais pris le temps de réfléchir à cela. Elle menait cette vie là parce que pour elle cela avait toujours été évident. Un jour elle retrouverait son frère et elle le protègerait toujours même au péril de sa vie. C'était comme ca et il n'y avait pas à réfléchir là dessus.

Maintenant la proposition. Feu-de-Neige réfléchit. Si elle acceptait elle perdait de sa liberté. Elle devrait aussi peut-être le suivre ce qui l'éloignerait de son objectif. De plus ils iraient sans doute moins vite à deux. Elle regarda le corps inerte de Washka et elle pensa * Et toi petit qu'est ce que tu dirais?* Evidement il ne répondit rien. A quoi s'attendait t'elle? Soudain elle ressentit un grand vide en elle et elle se rappela sa promesse de ne plus jamais s'accrocher à ce point à quiconque. Cependant il n'avait pas tord, elle se ferait moins remarquée si elle était accompagnée que si elle était seule, de plus il pourrait l'entrainer à l'épée et peut-être meme lui apprendre quelques tours de magie. Mais d'un autre coté elle ne connaissait rien de lui. Il pouvait très bien lui faire promettre n'importe quoi sans qu'elle ne s'en doute. De plus quel visage avait donc cette figure? Etait ce encore encore quelqu'un qui lui voulait du mal, qui selon la pulsion de son coeur justement lui sauterait dessus à la première occasion? Pouvait t'elle lui faire confiance alors qu'il venait de lui dire qu'il était recherché et qu'il devait se caché? Qu'avait t'il fait de mal pour qu'on veuille l'enfermer? Que diable devait t'elle faire? Sa tête commencait à lui tourner la fatigue venait sans doute la tourmenté et lui rappeler que ses forces sont fragiles et qu'il ne faut pas en abuser. Elle alla ramasser sa cape, sa si fidèle cape. Et une fois dedans elle se sentit plus à l'aise, la chaleur de celle-ci l'appaisait un peu. Elle s'assit contre son cheval. Elle le savait elle avait besoin de sommeil et meme si elle avait voulu bouger elle n'aurait pas été loin tellement elle tombait de fatigue. Elle regarda vaguement l'homme si cela en était un qui allait jusqu'à un soldat mort et y mettait le feu, Feu-de-neige ne comprit pas tellement comment, mais ne chercha pas non plus à comprendre. Elle chercha la chaleur du feu mais il n'en dégageait aucune. Cela aurait pu paraitre bizarre mais la jeune fille n'avait pas le loisir de s'en occuper, déjà ses paupières devenaient lourde. Il fallait pas qu'elle s'endorme, il ne fallait pas qu'elle baisse sa surveillance. Elle essaya de contacter son cheval :


- Tu en penses quoi mon beau?

- Je pense que tu tombes de sommeil et que tu ferais bien de dormir!

- Je te parle de la proposition...

- Je ne sais pas. Ce type ne me fait pas confiance mais si il peut te former un peu je serais plus tranquille. On pourrait peut etre accepter sa compagnie jusqu'à la capitale?

- Oui tu as sans doute raison.

- Ne t'inquiète pas je veille.


La jeune fille s'endormit tout à fait. Son sommeil fut secoué de quelques cauchemards mais elle était tellement fatiguée qu'elle trouva quand meme le vrai sommeil, celui sans rêves et sans image.


Un rayon de soleil plus brillant que les autres tira péniblement Feu-de-neige de son sommeil. Celle qui était habituée d'etre tiré de là par un petit garcon surexité chercha ses repère mais ne les retrouva pas. Il ne fallut pas longtemps pour qu'elle se remémore tous les évènements de la veille. Elle voulut se lever et là elle se rendit compte qu'un homme était déjà debout. Il revenait de la rivière les gourdes pleins d'eau. Sylphian se reposait toujours. Elle se leva plia sa cape et en prenant garde de ne pas réveillé son cheval elle la mit dans une des sacoches de sa monture. Elle prit un pain qu'elle avait acheter quelques jours auparavent et le mangea. Une fois son ventre pleins elle se tourna vers l'inconnu qui lui tendit une de ses gourdes, il avait du les emprunter afin de les remplir. La jeune fille le remercia d'un mouvement de tête puis but quelques gorgées. Une fois son petit déjeuner fini, elle s'adressa à l'inconnu qui apparement attendait une réponse pour se mettre en selle..

- Je vous accompagnerai jusqu'à la capitale, mais ce n'est pas pour autant que je vous fait confiance.

Ajouta t'elle sur un ton de défi.

- Et je garde toute la liberté de partir quand je veux!

La prudence était mère de sureté, cela elle l'avait compris et ne voulait pas se jetter dans la gueule du loup. Puis voyant le cors de Washka toujours sur le sol elle rajouta :


- Mais avant je vais l'enterrer!

Elle pris son épée et commenca à creuser un trou. Ce petit être devait avoir le mérite de ne pas pourrir à la vue des charoniards et les vautours! Non il méritait mieux que cela et Feu-de-neige voulait lui donner le plus bel enterrement qu'elle le pouvait.
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MessageSujet: Re: Fidy - Première partie : Solitude et souffrance   Fidy - Première partie : Solitude et souffrance Icon_minitimeSam 30 Juin - 1:17

Ash se réveilla a lever du soleil. Jamais il n'avait été capable de dormir avec une lumière dans les yeux. Machinalement, il pris sa gourde, l'ouvrit et tenta de boire. Elle était vide. En soupirant, il se leva, pris sa gourde et celle de la fille et alla au ruissaut pour les remplirs.
L'eau était claire et ruisselait avec un bruit de flacottis agréable. Alors qu'il se penchait sur l'eau, il entendi un bruit das les dourrés qui ne s'avéra qu'être un sanglier qui venait boire. C'était bon signe: il n'y avait personne dans les parages, et la mort des soldats n'avait pas encoré été découverte.
Apres avoir rempli les deux récipients, Ash enleva sa chemise, se nettoya rapidement le torse et le visage, puis nettoya du mieux qu'il pu les taches de sang sur les manchettes de sa tunique. Puis il se rhabilla et revint au campement.

La jeune fille était réveillée. Il lui tendit sa gourde, qu'elle prit. Apres avoir mangé un petit déjeuné frugal, elle se tourna vers lui et lui annonca fièrement:
- Je vous accompagnerai jusqu'à la capitale, mais ce n'est pas pour autant que je vous fait confiance. Et je garde toute la liberté de partir quand je veux! Mais avant je vais l'enterrer!
La fille dégaina son épée et entreprit de creuser une tombe. Ash la laissa faire pendant quelques minutes, l'observant du haut de sa monture, puis entreprit de sonder l'esprit de son cheval. Il ne trouva rien d'habituel: c'était un équidé de bataille, habitué au bruits et mouvements de combats.
Une fois que la fille eu déposé le corps du garçon défun dans le trou, qu'elle l'eu recouvert de terre, tassé tant bien que mal le monticule formé et remontée, toute en sueur, en selle; Ash lui dit:
-On dit que lorsque Brom est mort, Eragon l'a enterré dans la roche et son dragon a transformé sa tombe en diamant. Je n'ai ni dragon, ni le pouvir nécéssaire pour transmuter tant de matière, mais je peut au moins faire cela.
Ash étendit les mains en direction de la tombe, les baissa, les retourna et les fit remonter en sens inverse. Des petites pouces vertes sortirent de terre autour de la tombe.
-En quelques semaines elles auront formé une barrière naturelle aoutour de la tombe. C'est peut-être trop pour un humain de sa condition. Mais vu quel point il te tiens a coeur...
puis, talonant son cheval, il précèdat la fille sur l'étroit chemin de terre qui menait hors du bois.


Une fois a découvert sur les larges plaines de l'empire, lorsque la route devint assé large pour qu'ils chevauchent cote a cote; Ash ralentis le pas pour arriver au niveau de la jeune fille. Sa tête encapuchonnée se tourna vers elle.
-Je vais te raconter le résumé de mon histoire. Voila ce qui m'est arrivé depuis ma naissance...
Ash raconta rapidement a la fille son orignie, ses études, son exil, puis conclus
-... Maintenant, je cherche a contacter les nains via le Varden. J'ai besoin d'étudier certain de leurs objet magiques.
Il fit une pause et salue d'un signe de tête un voyageur solitaire qui les croisa au pas.
-Et toi, jeune fille, raconte-moi ce que tu veut bien me dévoiler de ton passé...
La jeune fille fut tres évasive. Tout ce dont il réussi a apprendre d'elle, ce fus son prénom: Feu-de-Neige; et que le but de sa quete était de retrouver son frère. Le reste était du détail sans importance. Toutefois Ash se demandais si elle ne voulait pas lui révéler son passé, ou si elle ignorait vraiment ce qu'elle avait vécue.

A la tombée de la nuit, ils établirent leurs camp au large de la route, abrités du vent par une petite colline. Ash envoya Feu-de-neige chasser, et resta pour entretenir le feu, remplir les gourdes et s'occuper du camp.
Apres le diner, Ash sorti ses deux dagues et entreprit de les nettoyer de la saletée qui c'était acummulée dessus. Il fit de même avec les fourreaux.
Une fois sa besogne achevée, il donna une petite tape sur l'épaule de Feu de Neige pour la sortir de sa rêverie.
-Tu devrai faire de même. Ton materiel doit toujours être en un état quasi-parfait. Non seulement cela permet de le faire durer plus longtemps, mais en plus cela évite qu'il te fasse défaut quand tu en a besoin. Nettoye ton épée et son fourreau, et vérifie les sangles. En même temps, tu va me dire tout ce que tu sait sur le combat a l'épée a une main: ou tu a appris, comment, combiens de temps, tes impressions de tes professeurs et leurs impressions sur toi.
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