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 Massacre [pv Oniros]

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Faelys
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Faelys


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MessageSujet: Massacre [pv Oniros]   Massacre [pv Oniros] Icon_minitimeSam 18 Avr - 22:29

Elle avait quitté le lac il y avait quelques heures désormais. L’autre elfe était partie sur le dos de sa splendide créature. Elle avait appris plusieurs choses aujourd’hui. De plus, le fait de voir cette femme de la même race qu’elle avait redonné vie à certains de ses souvenirs. Ceux de sa race, ceux de son langage. Faelys voyageait en direction du village non loin de là, tentant de ne pas trop y penser. Prise d’un entrain inimaginable de sa part, elle se mit à fredonner une vieille berceuse elfique. Une qu’on lui chantait auparavant. Faelys ne connaissait pas les paroles, elle était trop jeunes pour s’en souvenir, elle se souvenait juste de l’air. Et c’est ainsi, sur ce brin de nostalgie, qu’elle arriva quelques temps après au village nommé Melian. Il était déjà tard et elle espérait trouver une auberge encore ouverte avec une chambre pour l’accueillir. Faelys remit sa capuche pour recouvrir son visage et laissa filer ses longs cheveux blancs devant elle. Elle se glissa par la porte principale qui n’était pas surveillée. Etrange pour un village. Certes, celui là était un petit village très calme et il n’y avait que très peu de passage et au maximum 300 habitants. L’elfe avança prudemment sur la route principale. Les pavés étaient vieux et complètement retournés, voir absents par endroit. Faelys leva le nez, en alerte. L’odeur du feu et du sang lui parvint. Comment cela se faisait-il qu’elle n’aievait pas repérée cette odeur avant ? Certes le vent soufflait dans l’autre sens mais le feu semblait être important et l’odeur du sang commençait à lui donner la nausée. Une autre odeur vint se mêler à celle-ci, celle de la chair brûlée, mais aussi une odeur inhumaine, forte, étouffante. Quelque chose venait de passer par là et avait ravagé le village. Faelys s’avança. L’odeur indiquait qu’il venait juste de partir, elle devait être sur ses gardes car ce quelque chose pouvait éventuellement revenir pour on ne savait quelles raisons. Elle arriva sur la place du village. Les cadavres jonchaient sur le sol. Ici une femme à la gorge ouverte tenait son enfant contre son sein écorché, ce dernier avait une lance dans le ventre. Les regards plein d’effroi des têtes coupées montraient l’horreur du massacre. Une pile avait été assemblée devant le puits, seul point d’eau de tout le village. Une pile de cadavre. On y avait mis le feu. Les flammèches restantes léchaient les corps déjà carbonisés. Le vent dispersait quelques cendres mais la pile avait plutôt eu tendance à fondre et à former un tout, une sorte de tas d’immondice. Faelys eu une première nausée, elle se retint de vomir et continua dans le village, suivant toujours la route principale, ne pouvant détacher ses yeux de cet assemblage de corps. Elle noua un tissu sur son visage pour ne pas respirer cette odeur affreuse qui la dérangeait particulièrement.

Un hurlement se fit entendre au loin. Celui d’une femme, celui de quelqu’un qui allait bientôt mourir ou peut être qui avait la mort en face de lui. Ce cri résonna dans les oreilles de l’elfe comme si on lui avait hurlé quelque chose juste dans l’oreille. L’elfe agita ses oreilles et continua, accélérant le pas. Elle qui ne se souciait pas des affaires des humains, elle qui n’avait jamais eu d’intérêt pour personne se sentait prise d’une rage incompréhensible. Serrant les dents, avançant de plus en plus vite, Faelys se surpris en train de courir vers ce lieu de crime. Elle déboucha sur une autre place, plus petite, carrefour de quelques sombres ruelles. Un arbrisseau en plein milieu, mais aussi une femme, cette femme, le ventre ouvert et juste en face d’elle, une créature immonde prenant plaisir à planter sans relâche sa lance dans le corps inerte de cette malheureuse. Puis, pris d’une folie incompréhensible, il se mit à rire, sans s’arrêter, de la bave sortant de ses crocs pourris, ses narines s’ouvrant et se refermant au rythme de son rire. La gorge déployée, cette horrible créature jouissait de son atrocité, comme si rien ne lui eu fait plus plaisir que de tuer cette pauvresse. Derrière lui, l’elfe ne bougeait pas, prise d’horreur, prise au dépourvue, prise de cette même rage qui ne faisait qu’augmenter. Les larmes coulaient désormais des yeux grisâtres de l’elfe.



« Immonde créature»

Faelys cracha au sol suite à ses paroles. La créature se retourna, il s’agissait d’un Urgal, sûrement un retardataire de la troupe qui était passée ici. Celui-ci regarda bêtement l’elfe, cessant de rire, ne comprenant pas comment cette dernière avait atterrie ici. Son air stupide énerva encore Faelys qui se tenait droite en face de lui. L’Urgal dévisagea la silhouette grise qui se trouvait en face. Il n’y voyait qu’une personne enveloppée d’une cape et dont n’étaient apparents que les deux yeux grisâtres ruisselants de larmes. Alors qu’il hésitait à rire de nouveau, il fut étonné de voir cette silhouette si fine et si frêle s’avancer vers lui. Il ne rit pas mais passa sa langue sur ses crocs et sur ses lèvres, impatient de faire une nouvelle victime, si c’était une femme c’était encore mieux.

Cela faisait longtemps que Faelys avait cessé de se battre. Elle ne maniait ni l’arme ni la magie et avait décidé de ne plus jamais utiliser l’ancien langage. Mais actuellement, tout cela lui importait peu. Seule et désarmée, elle s’avançait face à cette chose et était sûre d’une chose, elle la détruirait.

L’Urgal chargea, trop impatient de planter sa lance dans ce corps. Il attaqua mais Faelys esquiva. Surpris, il chargea de nouveau, comme une bête, tête baissé, il tendit sa lance, mais cette dernière ne trouva que le vide, l’elfe avait encore esquivé. Cette dernière avisa le cadavre d’un villageois tenant une épée à la main. Tranquillement, elle se dirigea là-bas et récupéra l’épée. L’Urgal, bon joueur la laissa faire, se disant que le jeu serait sûrement plus sympa comme cela. Faelys s’excusa et récupéra l’épée. Elle avançait, sans vraiment savoir comment, ses yeux étaient devenus presque noir charbon sous l’effet de la haine et de la colère. Elle ne se rendait plus compte de rien et n’avait qu’un mot à la bouche, tuer. Tuer cette créature pour ses crimes. Elle se plaça en face de cette dernière, épée en main. L’Urgal chargea une troisième fois et se retrouva derrière l’elfe. D’un mouvement rapide, elle s’était déplacé et avait abattue son épée, tranchant net la main de ce dernier. La créature hurla en voyant sa main tomber par terre. Il tendit l’autre bras pour récupérer sa lance mais Faelys fut plus rapide et trancha l’autre main puis trancha le bras à la base. Assis par terre, l’Urgal se leva tant bien que mal avec le bras restant, criant lorsqu’il posa le moignon par terre. Il tenta de fuir, mais l’elfe trop rapide pour lui se retrouva en face de ce dernier. Surpris et déséquilibré, il tomba. L’elfe dévoila son visage pour lui faire comprendre que c’était une femme qu’il avait tué et que c’était une femme qui allait le tuer. Elle plaça un pied sur sa jambe et devant les yeux horrifiés de ce dernier planta l’épée dans les parties génitales de celui-ci. Elle leva les yeux quelques instants et aperçut une silhouette humaine au loin. Les yeux vides, sans s’en soucier, elle regarda l’Urgal dévoilant un sourire atroce.

Les elfes sont de splendides créatures cependant lorsqu’ils deviennent méchants leur visage peut prendre une forme bestiale, horrifiante et alors, personne n'aurait souhaiter se trouver en face d'eux.

Le mot sortit tout seul. Faelys ne cria pas, elle le murmura, si doucement qu’elle-même eu du mal à l’entendre, si légèrement que le vent aurait pu emporter ses paroles. Le corps de l’Urgal s’enflamma d’un coup, il ne restait de lui qu’un tas de cendre qui s’éparpilla doucement sous une brise légère.

Reprenant conscience, Faelys comprit alors et les larmes se remettant à couler devant le geste qu’elle venait d’accomplir, elle pencha la tête en avant et se mit à vomir. La giclée vint s’écraser sur les pavés couverts du sang de la créature. Elle tituba jusqu’à un mur et se laissa glisser le long de celui-ci, prise par le désespoir. Elle avait tué. Elle avait à nouveau utilisé l'ancien langage. Elle avait réduit cette créature en cendres. Quel que soit son crime, elle avait juré de ne jamais tué, et là, elle l'avait d'abord torturé avant de le carboniser. Elle se souvint de la silhouette en face, tenta de relever la tête pour voir si quelqu'un s'y trouvait mais n'aperçut que l'ombre des maisons dans la ruelle. Elle ferma les yeux, continuant de pleurer.
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Oniros
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MessageSujet: Re: Massacre [pv Oniros]   Massacre [pv Oniros] Icon_minitimeDim 19 Avr - 0:41

Voila maintenant deux jours qu'ils survolaient l'Alagaësia tout les deux, et malgré leurs habitude, la fatigue commençais a se faire sentir sur le dragon et son dragonnier. Oniros regardais autour de lui, il aimais le paysage, même il ne distingue plus vraiment le paysage autour de lui, il avais juste a fermer les yeux et il le voyais distinctement, ce long plateau verdoyant, avec son vent frais du crépuscule qui arrivais, venant doucement se frotter a son visage, ses joues rosées par la fraicheur de la douce bise, accompagné du bruit régulier des ailes de son dragon. Ah... Il aimais tant voler. Il y passerais sa vie entière, sans interruption, si il le pouvais. Continuant a se souvenir de ce paysage qu'il avais longuement contemplé et admiré pendant son vol, les yeux fermés, il revis aussi les hautes montagnes des Beors au loin, et suite a cette vision il se souvint de leurs hautes piques froides et escarpées, et sourit au souvenir du moment où lui et son dragon avaient essayés d'en atteindre le sommet. Une tentative imprudente qui aurais pus lui couter la vie. Fenris a encore eu une occasion de sermonner son dragonnier, mais pas trop longtemps car lui aussi avais sa part de responsabilité, ayant accepté de voler jusque là-bas. Puis encore une fois ses pensées ont dérivé et il ses mit a se souvenir de son séjour chez les nains, qui ne lui a pas été très agréable d'ailleurs. La vie souterraine ce n'est pas sa tasse de thé.
En effet, les galeries souterraines, et tout le reste lui donne trop une impression d'oppression, d'étouffement et d'emprisonnement. Il ne s'y fera jamais, rien ne valais mieux que la compagnie des elfes. Ah ! les elfes, en voila des créatures fascinantes, il se souviens parfaitement du peut de temps où il y est resté. Certes, plus longtemps que chez les nains, et nettement plus agréable !
Quel plaisir de flâner parmi ces arbres et d'écouter le nez en l'air le doux bruissement du vent qui agite les feuilles. Pour ensuite grimper en haut des arbres et se la couler douce en faisant une sieste sur une branche.

Puis, d'un coup il fut tiré de ces paisibles souvenirs par une odeur désagréable et inhabituelle. Il ouvrit les yeux et regarda autour de lui pour voir en contre-bas un village ruiné entrain de brûler. A cette vision, le dragonnier fronçât les sourcils. Le souvenir de sa jeunesse vint lui revint en mémoire comme un coup de poing sur le visage. Il revit le village de Yasuac brûler sous ses yeux, cette montagne de cadavre créée par les Urgals et surtout l'image de ses parents et le reste de sa famille inerte sur le sol, baignant dans leurs sang, éventrés, égorgés, brûlés. Puis rappelé a lui par une tape mentale de la part de son dragon, il secoua la tête et reporta son attention sur ce qu'il se passais en dessous d'eux.


"Ce n'est pas le moment de ruminer le passé jeune homme. Qu'est ce qu'on fait ? On descend ?"
"Oui, il a y peut-être encore du monde a sauver. Allons voir."

Suite à cette décision, le dragon vira a gauche dans un habille manœuvre et se dressa pour prendre un élan afin de partir en piqué vers le village a toute allure. Le jeune dragonnier tendis son esprit vers le village et se mit en quête d'une trace de vie. Au fur et a mesure qu'ils approchaient, Oniros sentis son espoir le quitter. Que des morts, des cadavres, et des cendres. Il passait le village au crible, s'accrochant a la petite trace d'espoir qui résidait en lui mais en vain. Jusqu'à ce que soudain, il perçut quelque chose.

"Je sens quelque chose en bas. Pose toi."

Le dragon obéit et se posa à terre à l'entrée du village. Le dragonnier sauta de la selle pour rejoindre la terre ferme, puis, les jambes engourdies par ces longues heures de vol, il marcha à un rythme assez faible. Au bout de quelques minutes il arriva au centre du village, et contempla d'un œil attristé le carnage. Mort et désolation à perte de vue. Que des maisons à demi effondrées et noircies à cause des flammes, des corps mutilés, éventrés, des membres arrachés, sectionnés, ce tableau est décidément l'œuvre d'un bouché. Il continua à déambuler dans les rues sombres au sol rouge de sang et aux pavés défoncés, pour être attiré par les bruit d'une lutte non loin d'ici. Il tourna alors à la prochaine rue pour tomber sur le spectacle de deux personnes entrain de lutter.
Le jeune homme porta la main à sa lame accroché à sa ceinture et plissa les yeux pour distinguer ce qu'il se passais, pour percevoir une forme massive cornue s'acharner sur une autre silhouette plus fine, qui se mouvait pour esquiver les coups de lance de la créature. Le dragonnier ne savais pas quoi faire, l'aider ou laisser faire ? Dans son moment d'hésitation, il releva les yeux sur les deux personnes entrain de lutter et resta figé sur sa vision. La créature massive était allongé au sol, et l'autre silhouette qui était penchée au-dessus leva les yeux vers lui. L'intensité des yeux noirs braqué sur lui lui glaça le sang, le troubla intensément, et le fit reculer d'un pas, pour finalement lui faire faire demi-tour.
Il se remit sur le chemin de la sortie du village, l'esprit troublé par ce qu'il venais de voir, marchant sans réfléchir il déambula dans les rues. Pour finalement reporter son attention sur son chemin. Mince... il est déjà passé par là, par ou était la sotie déjà ?
Il continua a marcher, pour se rendre compte qu'il tournais en rond. Il arriva encore une fois sur l'endroit ou ses déroulé le combat. La personne était partit. Piqué par sa curiosité maladive, il s'avança lentement vers le cadavre de la créature puis se pencha au-dessus, pour grimacer a la vision de ses partie génitale sectionnés. Ouch ça doit faire mal ça.


Sniff, sniff... C'est quoi ce bruit ? Sniff, Sniff... On dirais des sanglots. Oniros regarda autour de lui. Sniff, Sniff... Mais c'est pénible ce bruit ! Il chercha encore un moment puis finit par percevoir une silhouette recroquevillée au pied d'un mur. Sniff, Sniff... C'était elle, cette personne pleurais. Hésitant, il s'avança alors vers elle, prudent, la main sur sa lame. Elle n'a pas l'air agressive... Il restant devant elle a la regarder, et finalement s'accroupit pour être a son niveau et la regarder.

"ça va ?"


Dernière édition par Oniros le Ven 24 Avr - 14:26, édité 1 fois
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Faelys
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MessageSujet: Re: Massacre [pv Oniros]   Massacre [pv Oniros] Icon_minitimeDim 19 Avr - 1:25

Les yeux embués de larmes, la vision de l’elfe se troublait de plus en plus. Elle avait utilisé l’ancien langage. Elle avait tué, elle avait torturé. Même si cet Urgal méritait sûrement cent fois la punition qu’elle lui avait donné, ce n’était pas à elle de décidé de son sort, elle ne pouvait se permettre de juger. L’elfe rejeta ses cheveux en arrière dévoilant ses oreilles. Ses larmes semblaient ne jamais vouloir s’arrêter.

Ses oreilles se tournèrent vers la droite. Des bruits de pas. Ses narines s’ouvrirent légèrement. Une odeur humaine. Non, pas seulement humaine, il y avait autre chose, une autre odeur, une quelle connaissait si bien, celle d’un dragon. Un dragonier était là. Son esprit se souvint alors de cette silhouette aperçut au loin. Au début elle n’y avait pas fait attention, mais maintenant, elle s’en rappelait nettement. Cette forme humaine. Il l’avait sûrement vu massacrer cette créature. Sûrement allait-il la juger pour son crime, sûrement pas. Après tout rare était les dragonniers du côté des Urgals, sauf peut-être ceux de l’Empire. Elle entendait le cliquetis de son armure au fur et à mesure qu’il se rapprochait. Il semblait ne pas l’avoir vu. Il s’attarda sur la dépouille de la créature, grimaçant légèrement. Faelys ferma les yeux. Il la vit, il s’approcha. Elle le sentait de plus en plus, respirant doucement, les yeux cos et les autres sens en alerte. Qu’allait-il faire ? Allait-il l’attaquer ? Allait-il passer son chemin ? Quelle serait sa réaction ?

L’elfe ne fut pas l’une des plus surprise de l’entendre s’arrêter devant elle. Il était méfiant, elle le sentait. L’odeur du dragon l’enivrait, son dragon lui manquait tellement. Elle l’entendit murmurer un léger « ca va ? ». Ca va ? Faelys surprise ouvrit les yeux. Ca avait l’air d’aller peut-être ? Que voulait-il d’elle ? Pourquoi se soucier d’elle ? Il l’avait vu massacrer quelqu’un, il avait du la voir dans sa forme la plus bestiale. Il se trouvait en face d’elle. C’était un beau jeune homme, d’une vingtaine d’année environ et possédant deux grand yeux vert qui la fixaient. Le regard de l’elfe se perdit un instant dans celui de l’homme. Il était beau pour un humain. Pas aussi beau qu’un elfe cependant. Faelys lui adressa une sorte de sourire étrange. Confondu entre la grimace et le sourire cela ne signifiait rien d’autre que le fait qu’elle était perdue. Puis elle ferma les yeux et enfouis ses mains dans son visage. Qu’il la laisse tranquille ! Elle, elle qui avait utilisé ce mot maudit, ce langage maudit, elle était maudite ! La peur et la haine envers elle-même se forma rapidement dans son esprit. Ce dernier semblait s’emballer, s’embrouiller. Tout devenait confus. Tout et n’importe quoi semblait y venir et repartait comme si de rien n’était. Des images floues et parfois trop nettes se succédaient. Elle était si confuse. Ce bouillonnement intérieure ne faisait que s’amplifier, ainsi que son incompréhension envers cet humain qui se trouvait en face d’elle et qui lui demandait simplement si tout allais bien. N’avait-il pas peur ?

Faelys ouvrit les yeux et son regard grisâtre fixa celui de l’homme avant de se teindre d’une légère noirceur.


« Laissez-moi tranquille »

Son cri mental fut tellement fort que l’humain en fut repoussé en arrière. Elle avait hurlé mentalement. Elle avait forcé l’esprit du dragonnier et avait effleuré sa conscience.

« Ne vous approchez pas de moi ! »

Elle continuait d’agir par son esprit. Les pavés autour d’elle se retournaient, explosaient, se brisaient sous le choc des hurlements. L’humain était désormais quelque peu éloigné d’elle.

« Ne comprenez vous pas ? ! Je suis maudite ! »

Cette fois ci, elle avait bel et bien hurlé. Le cri était sorti de sa gorge comme s’il venait du plus profond d’elle-même. On y entendait la souffrance la peur et la haine, tout ces sentiments mélangés brusquement ce qui donnaient quelque chose d’étrange. Faelys se releva. L’humain en fit de même. Bondissant sur ses gardes, Faelys vit qu’il saisissait sa lame à poing fermé. Alors voilà, il était devenu encore plus méfiant. Elle s’avança vers lui, titubante, ce dernier reculait légèrement. Elle ne tiendrait plus longtemps. Son esprit surchargé allait déconnecter d’un moment à un autre. Faelys regarda une dernière fois cet homme. Son regard était passé de la fureur à la tristesse. Elle voyait de plus en plus floue, la tête lui tournait et ses jambes commençait à ne plus supporter son poids pourtant si léger. L’ancien langage revint et toujours les yeux fixés dans ceux de l’homme, elle murmura quelques mots. L’ancien langage signifiait qu’elle ne mentait pas. Dans un élan de désespoir, elle s’écroula sentant deux bras la soutenir avant qu’elle ne s’écrase sur le sol.

« Je ne vous ferais pas de mal… Aidez-moi »

Puis, elle sombra dans le noir complet.
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MessageSujet: Re: Massacre [pv Oniros]   Massacre [pv Oniros] Icon_minitimeDim 19 Avr - 23:26

"ça va ?"

Mais qu'est ce qu'il fait ? "ça va ?" Mais c'est quoi cette question débile ? Elle est là, assise contre un mur au beau milieu d'un village en ruine entrain de bruler, elle viens de combattre un Urgal, et visiblement est entrain de pleure et lui tout ce qu'il trouve a lui demander c'est : "ça va ?". Le dragonnier entendit le rire mental sonore de son dragon qui, certainement, lui aussi avais trouvé la question des plus ridicules. Oniros regarda la personnes plus sérieusement et resta stupéfait face a ce qu'il fit. C'était une femme, une fort jolie jeune femme d'ailleurs, apparemment légèrement plus vielle que lui, et une elfe de surcroit ! Il était là accroupis, face a une elfe entrain de pleurer. Il continua à la regarder quand elle leva aussi ses yeux dans les siens. Son regard le fit frissonner, ces grands yeux gris. Immédiatement il se vit plonger dedans et une grande tristesse l'envahit. Ces yeux étaient si tristes et sombres ! rien qu'a croiser ce regard il avais l'impression que le monde entier avais perdu toute sa joie et ses couleurs. Tout ce flot d'émotion l'envahir alors que leurs yeux s'étaient arrêtés l'un vers l'autre que très peut de temps. Puis il vit le visage de l'elfe changer, il est bizarre ce sourire, en était-ce un ? cela ressemble plutôt à une grimace ? as-t-elle mal ? elle a sans doute été blessée pendant son combat. A moins que ce soit vraiment un sourire ? Il ne savais pas trop, mais il est franchement bizarre.
C'est alors que l'elfe avais enfouit son visage dans ses mains dans de nouveaux sanglots. Il ne savais pas quoi faire, il était pas très doué au nouveau relation, il savais presque tout faire, combattre, voler avec un dragon, utiliser 2 ou 3 mots de magie, pêcher, il est très bon a la pêche d'ailleurs, qu'est-ce qu'il aimais ça ! Il se souviens de la dernière fois où.... Rha ! maudites pensées qui divergent ! Il reporta son attention sur la jeune elfe qui s'était remise a le fixe dans les yeux. Ils avaient changés de couleur ! Ils étaient maintenant pris une légère teinte noire. A nouveau il frissonna, que ce regard était inquiétant.
Par curiosité il penchant son esprit vers le sien pour savoir un peut de choses sur elle, savoir si tout allais bien, et l'explication de ces yeux pas très amicaux. Mais aussi tôt il se prit une gifle mentale qui le fit reculer, non seulement par la surprise, mais surtout par la force de cette gifle.


« Laissez-moi tranquille »

Il la regarda un peut inquet, redoublant de méfiance, l'esprit désodoné et a nouveau il subit une attaque mentale.

« Ne vous approchez pas de moi ! »

Vus l'intensité du hurlement, il fût obligé d'obéir et il recula de nouveau de quelque pas se prenant la tête et se massant le tempes, son crâne est a ébullition. Il entendit son dragon grogner a cause de ces deux assauts. Il porta la main a sa lame pour la dégainer, et se redressa un peut sonné parce qu'il venais de se passer. Elle était là debout face a lui. Qu'allais t-elle faire ? attaquer ? non, elle n'avais pas d'arme, lancer un sort ? très probablement, et si c'était le cas, il était mal ! Il ne maîtrise pas la magie ! Juste de quoi baragouiner 1 ou 2 mots mais pas de quoi faire un contre sort !
Il soupira de frustration, ce mal de crâne l'empêchait de réfléchir correctement, il entendit l'elfe crier quelque chose en se levant, mais l'attaque mentale l'avais empêcher de comprendre, trop subjugué par la douleur, mais il avais perçus les émotion débordantes que contenais ce cri, c'était un cri de détresse, de douleur, de souffrance et de tristesse, beaucoup de tristesse, cumulée pendant des années. Il la comprenais, il sais ce que c'est... Il sais ce que c'est que de refouler et contenir de la souffrance pendant plusieurs années... Il avais perdu sa famille après tout.
Une nouvelle fois il repris se pensées entrain de s'égarer, il émit un léger cri de stupeur quand il vit l'elfe s'effondrer en murmurant quelque chose en ancien langage. Il se précipita en avant en lâchant sa lame pour la rattraper. Ce fut juste ! mais il l'avais rattraper a temps. Il s'agenouilla tranquillement et la regarda, c'est vrai qu'elle est plutôt mignonne cette elfe, si on enlève son teint pâle, et son visage triste. Il est certain que si elle avais plus de couleur et avec un vrai sourire, elle pourrais être rayonnante. Il resta comme ça a la contempler un moment jusqu'à ce qu'il soit rappelé a l'ordre par son dragon :


"Dis donc garçon, c'est je veut pas être rabat joie, mais je pense pas que ce soit l'endroit idéal pour contempler une elfe sur ses genoux."

"Certes, tu peut nous transporter tout les deux ?"

Le dragon eu un rire ironique :

"Évidemment, tu me prend pour qui ? Ce n'est pas une parodie d'homme et une elfe taillée comme une brindille qui pourrais m'essouffler."

Oniros émit un petit grognement et calas bien l'elfe dans ses bras pour la porter. Et l'emmener jusqu'à son dragon qui l'aida a la mettre sur la selle. Puis, sans attendre l'ordre de son dragonnier, il s'envola dans une puissante impulsion, puis pris rapidement de l'altitude. Ils volèrent ainsi quelques temps, jusqu'à ce que le village soit hors de vue, puis ils se posèrent près d'un petit groupement d'arbres isolés.
Le dragonnier posa pieds a terre, puis fit descendre l'elfe doucement, pour la porter jusqu'au pied de l'arbre et l'y déposer, et puis, pour enfin s'assoir. Ha ! enfin ! assis ! quelle joie... Enfin il peut se reposer ! Il eut un petit sourire heureux, puis posa l'arrière de sa tête contre l'arbre pour fermer les yeux pour la première fois depuis au moins 48heures. Que du bonheur !
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Faelys
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MessageSujet: Re: Massacre [pv Oniros]   Massacre [pv Oniros] Icon_minitimeMer 20 Mai - 19:00

Faelys fut transportée, toujours inconsciente. Elle s’était vidée de ses forces et maintenant son esprit s’était refermé. Sans qu’elle le sache, l’humain l’avais prise et avec l’aide de son dragon l’avait emmené hors du village. Au fond de son esprit, Faelys ne sentit pas le déplacement, cependant, elle reconnu l’odeur du dragon mais pour elle ce n’était qu’un songe. Lorsqu’elle ouvrit les yeux elle était semi-allongée sur un arbre. Ses cheveux détachés lui cachaient une partie du visage. Chassant cette mèche rebelle, l’elfe s’essuya doucement les yeux avec ses doigts refermés. Respirant un peu plus fort, elle tenta de se lever mais remarquant que ses jambes tremblaient, elle ne chercha pas plus loin et décida de rester assise. Non loin d’elle se trouvait bien un dragon. Faelys ne l’avait tout d’abord pas remarqué. Ainsi elle n’avait pas rêver. Elle avait bien été en contact avec un dragon. Ce souvenir douloureux failli lui couter quelques larmes qu’elle retint tant bien que mal. Non loin d’elle se trouvait un jeune homme, les yeux fermés, endormis. Il semblait fatigué. L’elfe s’approcha de lui doucement, sous les yeux du dragon qui ne bougea pas, comprenant bien que cette dernière n’avait aucune mauvaise intention envers son compagnon. Tout doucement, Faelys s’approchait. Elle toucha le front du jeune humain de sa pâle main, sans le réveiller pour autant. Il n’y avait pas de songes dans l’esprit du jeune homme. Ce dernier était juste fatigué, il n’avait pas de mauvais rêves.
Elle se tourna ensuite vers le dragon et lui parla mentalement, ce dernier ne semblait au début pas s’en soucier, mais il écouta l’elfe tout de même.


L’elfe murmura encore l’ancien langage, la dernière fois. Elle le prononcerait pour remercier celui qui l’avait aidé, mais ce serait la dernière fois. Elle partirait ensuite et se mettrait en exil pour oublié à nouveau l’ancien langage, tout comme elle l’avait déjà fait, il y avait si longtemps, suite à la mort de son dragon. Elle se ferait exil et ne rencontrerait aucun humanoïde. Faelys parla. Elle remercia son protecteur dans sa langue natale. Puis elle bénit l’humain. Rares étaient les humains qui bénéficiaient de la protection d’un elfe ou d’un dragonnier, mais là, l’elfe accordait sa bénédiction à un dragonnier. Celui-ci était déjà béni des cieux puisqu’il possédait un compagnon aussi divin. Les paroles qu’elle prononça garantissait à l’humain une protection de la part de Faelys, non pas des elfes, mais d’elle-même. La jeune femme termina son don par un baiser déposer sur le front du jeune homme qui ouvrit les yeux à ce moment là. Faelys recula quelque peu pour le laisser respirer, non pas qu’elle fut gênée, les elfes ne connaissent pas la gêne, la honte, juste pour qu’il reprenne ses esprits après sa sieste. Elle le regarda dans ses yeux noirs. Ceux de l’elfe était gris blanc, le contraste était frappant.


« Humain, je t’ai déjà remercié dans ma langue, laisse moi te le redire dans la tienne, tu m’as aidée aujourd’hui et je t’en remercie, puisse la bénédiction t’apporter bonheur et grâce dans ta vie si courte et puisse-t-elle la rendre la plus belle possible »

Faelys tressa ses cheveux justes après ses paroles et s’assit en tailleur devant lui.


désolé de la justesse de ma réponse ^^"
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