Nom/Prénom :
Elle se nomme Sheya mais son nom de famille lui est inconnu.
Age :
Elle est âgée d'environ 20 ans, et ne connaît pas précisèmment sa date de naissance.
Camp :
C'est une humaine et n'appartient à aucun "camp" proprement dit, elle n'agit que pour ses propres intérêts et ceux de son père.
Description :
Son physique saute tout de suite aux yeux : elle est de petite taille mais possède une apparence sportive et impressionnante, avec ses bras minces mais solides et forts, ses jambes courtes mais faites pour la course à pied ( en sprint ou de longue durée ). Sa peau est foncée, la peau de quelqu'un qui passe sa vie sous le soleil.
Elle a de longs cheveux d'un noir d'encre, habituellement coiffés en deux longues tresses qui lui arrivent jusque dans le bas du dos. Ses yeux verts chargés de la souffrance subie contrastent avec les traits impassibles de son visage.
Elle est souvent vêtue de vêtements simples en cuir noir ou marron ; elle porte tout le temps une grande cape grise à capuchon, dans le froid comme dans la chaleur, sous le soleil comme sous la pluie. Un pendentif orné d'un rubis ne quitte jamais son cou.
Caractère :
Son caractère est difficile à cerner car elle ne se confie pas facilement aux autres. Elle est très méfiante et sa confiance ne vient qu'avec le temps ; comme elle le répéte souvent : "la confiance est précieuse, il faut beaucoup de temps et d'efforts pour l'obtenir, mais il suffit d'une seconde pour la perdre, et elle est alors très difficile à retrouver."
Elle se préoccupe peu des autres car personne ne se préoccupe d'elle - mis à part son père. Elle est plutôt suseptible et prompte à la colère.
Elle a une parfaite connaissance du langage des Hommes et de celui des Urgals.
Armes :
Ses seules armes sont ses poings et son épée Edoc'sil, une lame d'argent abandonnée ou perdue que Sheya a trouvée au beau millieu du désert et dont le nom est gravé sur le fourreau. Elle sait l'utiliser mais ne la maîtrise pas complétemment.
Histoire :
Son passé n'est pas des plus courants et des plus joyeux.
Il y a bien longtemps, par une chaude journée d'été, Nark-garh, jeune urgal solitaire, ayant déserté son clan, veuf depuis peu, errait dans un coin perdu d'un pays sans nom. Au beau milieu de l'après-midi, alors qu'il était perdu dans ses sombres pensées, Nark-garh trouva sur le sable brulant une enfant humaine. Elle était âgée de seulement quelques jours, enveloppée dans une cape grise à capuchon, portant autour du cou un joli pendentif orné d'un rubis et gravé du prénom "Sheya".
Nark-garh avait beau être dur comme un roc, il avait un coeur ; aussi prit-il l'enfant et s'en alla loin des autres clans d'urgals. Il donna à l'enfant le nom gravé sur le pendantif et l'éleva et l'aima comme sa propre fille. Il ne lui cacha jamais sa véritable nature, ni la façon dont il l'avait découverte, au beau milieu du désert. Nark-garh n'a jamais jeté le pendentif, ni la cape grise ; c'est d'ailleurs Sheya qui les portent et elle ne s'en sépare jamais.
Leurs conditions de vie n'étaient pas faciles, mais elle auraient pu être pires. Les urgals du clan de Nark-garh ne lui avait jamais pardonné sa désertion et ils le recherchaient san relâche. De ce fait Sheya et son père ( car elle le considérait comme tel, malgré la différence de leurs espèces ) étaient nomades, sans cesse obligés de bouger pour ne pas se faire repérer.
Mais un jour, alors que Sheya allait avoir dans les 19 ans, un éclaireur de l'ancien clan de Nark-garh les découvrit, à l'orée d'un petit bois où ils vivaient depuis quelques temps. Rapidement tout le clan fut au courant et des guerriers furent envoyés pour les capturer. Ils les prirent par surprise et ils firent Nark-garh prisionner tandis que Sheya prennait la fuite, gravemment blessée.
A son étonnement les urgals ne la poursuivirent pas ce jour-là, ni les jours qui suivirent d'ailleurs. Il fallu plusieurs semaines pour que Sheya se remette de sa blessure à la jambe. Et lorsqu'elle fut complétement remise, Sheya tenta à plusieurs reprise de libérer son père, mais en vain. Car une humaine seule ne peut pas grand chose contre une horde d'urgals et il s'en fallut de peu pour qu'elle ne soit pas faite prisonnière elle aussi. Elle n'avait donc plus le choix : elle devait partir à la rencontre des Hommes, des Elfes ou des Nains en espérant y trouver de l'aide. Eux qui détestaient tant l'espèce de son père, eux dont elle ne connaissait pas grand chose, ils étaient sa dernière chance ...