Les Sept et l'Enfant (titre provisoire)

[allez faisons comme tout le monde
Bon c'est pas du grand art c'est juste une idée lumineuse (vive les ampoules hein Sheya ? )]

Introduction

Le mont nommé Hiverad, l "Observatoire", était de loin le plus haut pic de toutes les terres d'Astellion, de l'Alliance. Situé en plein coeur du royaume d'Aydo, au centre même de la Chaîne des Brumeuses, le mont était aussi un lieu extraordinaire, et le plus puissant symbole des Six Nations de l'Alliance. Car en son coeur, perdus dans les entrailles errestres, vivaient sept des plus puissants êtres ayant jamais parcourut le monde. Sept divinités guidant six nations unifiés depuis trois mille ans, si bien que de mémoire d'homme, l'Alliance avait toujours été.
Personne ne se souvenait d'Astellion lui-même, le Brave, le Sauveur, l'Elu. Aucun récit, aucune légende ne parlait plus de celui qui avait vaincu le dieu renégat. de celui qui avait envoyé dans les Catacombes le huitième dieu, le Félon Aroth. Personne, ou presque. Si peu de personnes, en vérité, en avaient entendu parler, sans compter les déformations subies par la réalité au fil du temps, que ces historiens, bares ou ménestrels comptaient comme nuls. L'humanité avait simplement oublié son passé, se condamnant à le revivre surement. Après tout, l'alliance n'était-elle pas une terre où il fasait bon vivre, un Havre de paix ?
Mais pour l'heure, Hiverad avait le coeur troublé. Eyso, Père de la Sagesse et de la Vérité, dieu du frimament étoilé, arpentait fébrilement les dalles de la Salle de Repos. L'Ainé des dieux était fébrile. Son agitation contrastait fortement avec le masque de calme affable qu'affichait son frère Alhon, dieu de l'eau et de la glace. Soren, le dieu du temps était pâle de peur, Alia et Tani, déesses du feu et de soleil, en temps normal resplendissantes semblaient ternes. Scyl déesse de la terre semblait se fondre dans la pierre grie et enfin, Jhy, déesse du vent parraissait a bout de nerf et de souffle.
-Le Bouclier Céleste faiblit, tempêtait Eyso, ses longs cheveux aile de corbeau volletant follement autour de son divin visage. Il sera bientôt libre !... Cela ne doit pas être !
- Mais nous ne pouvons rien faire, objecta le dieu de la glace.
Sa remarque jeta un froid. Mais elle calma aussi instentanément son frère.
- Que faire alors, demanda Jhy ?
- Il nous faudrait un nouvel Astellion.
Scyl n'avait fait que murmurer, mais sa réponse résonna longtemps dans la grande salle. Soren secoua négativement la tête.
-Aroth ne tombera pas deux fois dans le même piège. C'est difficile à l'admettre, mais il est rusé comme un renard.
- Et vicieux comme un coyote ! s'emporta Eyso.
Sa fureur était revenue au grand galop, et il se remit a arpenter la salle.
... tant d'efforts réduits au néant par cet... avorton prétentieux !
Les autres divinités le laissèrent épancher sa colère. Eyso et Aroth avaient été très proches, plus que l'aîné n'oserait jamais l'accepter, e cadet aussi d'ailleurs. Alhon se redressa soudainement. En souriant.
- Astellion n'était qu'un chasseur hysiker ! intrépide, certes, mais jamais qu'un simple homme... Il n'avait aucun pouvoir !
Il venait de mettre le doigt sur la solution du problème.
- Que nous proposes-tu, Alhon ? demanda Scyl
Les six autre dieux se rapprochèrent du Père des arts guerriers. Ils discutèrent longtemps et peu à peu les mines renfrongnés se réjouirent.

Chapitre 1 : Allen(Oui je sais c'est un perso de D Gray Man >_<)

L'Empire de Th'Lan faisait parti des six Nations de l'Alliance, et était sous la protection du dieu du Temps, Soren. Géographiquement parlant, l'Empire était une vaste plaine, dont les terres les plus au Nord étaient souvent recouvertes de glace. Le peuple Th'Lan était un peuple fier aux étranges coutumes et principes. Le sens de l'honneur et celui de la justice était fortement développé parmi eux. Par ailleurs, ils avaient inventé la "magie de Justice", plus communément appelée le Djieh, ( Devoir de Justice, d'Impartiabilité, d'Egalité et d'Honneur).
Une magie bien étrange, et surtout une des plus anciennes règle de vie Th'Lanne. Mais pour utiliser ce don, il faut avoir une grande force, physique et mentale. Non pas pour trouver la vérité, mais pour supporter son prix. Ces "Mages Liseurs" comme on les appelle souvent, sont donc principalement des Th'lans, mais au fil du temps, les autres peuples d'Astellion, Hysikers, Eldenissans, Aydos, Obheniens et Nasters adoptèrent cette forme de magie qui jusque-là leur était étrangère. Mais ces Mages avaient une grande faiblesse : ils étaient incapables de violences, même pour se défendre. C'est alors que fut créé l'Ordre des Lames, composé des meilleurs guerriers et guerrières, surentraînés au maniment de toutes les armes possibles et imaginables.. Un ou une Lame a pour but de proteger un Liseur, de protéger la Justice, en quelque sorte.

Ces deux ordres furent créés juste après l'Age d'Aroth, il y a donc près de trois mille ans. Mais désormais, notre tâche à nous autres, Liseurs, devient de plus en plus ardue, en partie à causes de tristes évènements. De sombres nuages noirs de malheurs s'amassent au-dessus de nos têtes. Si beaucoup parviennent à nier l'évidence, j'en suis incapable. Ce qui me trouble le plus en cette sombre époque, ce sont d'étranges signes que j'ai bien du mal à déhiffrer. Les dieux semblent se détourner des mortels, et moi, Allen ò Dal, Mage Liseur originaire d'Eldenis, j'ai bien peur que nous ne nous relevions pas de ce chaos...

Je me souviens encore du jour où âgé de tout juste dix étés, je quittais ma famille et la ville d'Aldan en Eldenis pour aller apprendre à Ath'Lan, capitale ce l'empire. Je n'ai jamais regretté d'être parti, peut-être est-ce dû à mon excitation à l'époque de pouvoir devenir autre chose qu'orfève, de devenir Allen, Mage Liseurs du Second Cercle. Je dois bien avouer que vingt-cinq ans après, ma formation terminée depuis quelques temps déjà, l'excitation n'était toujours pas retombée. J'ai voyagé dans tout l'Astellion, là où on avait besoin du Djieh. J'étais revenu plusieurs fois à Aldan, mais j'avais trouvé ma ville natale changée, plus sombre. Hantée par la peur des créatures maléfiques qui sévissaient à l'exterieur de l'enceinte protectrice. L'Age d'Aroth commençai à renaître sous mes yeux d'éternel gamin heureux de sa destinée...

Au fil du temps, Ath'Lan devint pour moi mon foyer, le Sanctuaire ma maison, bien que je n'y sois jamais resté longtemps. Que dire d'Ath'Lan, sinon que c'était une ville magnifique, avec une architecture sans pareille.
Mais cette vile était chère à mon coeur pour une autre raison : c'était dans ses rues que j'avais rencontré un jeune homme plutôt surprenant qui devint par la suite le seul apprenti que je pris. Son nom était, et est toujours d'ailleurs, Langael, fils d'un nobliau, cadet de quatre enfants. Comment ne pas me souvenir de notre rencontre ?