En route pour le désert

suite du Rp à l'auberge de l'Ecureuil Doré/Furnost/Alagaësia
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Furnost disparaissait lentement derrière eux lorsque les penssées de Sheya se tournèrent encore une fois vers son pendentif et cette étrange légende qui était subitemment revenue de ses plus anciens souvenirs la nuit dernière.

Elle avait l'impression, au fond d'elle, que ce pendentif était bien celui de la légende. Celui qui donnait gloire et pouvoir. Et bizaremment, elle n'aimait pas ça. En fait, depuis que ce souvenir lui était revenu en rêve, elle se mettait à haïr le bijou avec de plus en plus de force. C'était stupide, incensé, illogique, irrationnel ... mais c'était ainsi. Et plus elle y pensait, plus elle trouvait que ce petit rubis contra sa peau était maléfique. Cette impression devint si forte qu'elle finie par prendre son pendentif et par l'ôter de son cou. Elle lui jeta un regard rempli de dégoût et le rangea dans son sac. C'était la première fois qu'elle le quittait, d'habitude, il restait toujours autour de osn cou. Mais son malaise était tel que Sheya ne pouvait plus supporter de le garder sur elle.

En le rangeant dans son sac, ses doigts tombèrent sur une petit fiole de verre. Il fallut quelques instants à Sheya pour se rappeller ce qu'il contenait. Elle sortit le fiole de verre du sac puis la tendit à Zavall.

- Tiens, bois-ça. Ça devrait empêcher tes blessures de saigner, dit-elle en désignant le sang sur ses vêtements. J'en ai toujours sur moi, car en plus de soigner les blessures, ça détends et apaise l'esprit.

Zavall venait tout juste d'en boire une gorgée losrqu'une vois grave s'écria :

- Halte-là, on ne bouge plus !

Sheya leva les yeux vers la voix en arrêtant son cheval d'un brusque coup de rennes. Une dizaines d'hommes leur faisait face. Des brigans.

Ils atteignirent le désert, où devant eux s’étendait une infinité de sables et de vide absolu. Derrière eux, Furnost semblait s’éloigner petit à petit. Cette ville aura finalement porté chance à Zavall en lui permettant de découvrir le pendentif qui allait lui donner le pouvoir absolu. Enfin qui allait donner le pouvoir aux ombres puis après à lui. Il ne remercierait jamais assez l’hôte de son corps de lui avoir donné cette chance de devenir quelqu’un et non un simple humain que tout le monde oublierait après sa mort. Il pourrait posséder un pouvoir qui dépasserait ses rêves les plus fous. Grâce à eux, il était devenu fort, il avait des ambitions, des objectifs dignes d’un grand dieu.
Devant lui se trouvait Sheya, elle ne se doutait absolument de rien. L’amener en pleine gueule du loup serait un jeu d’enfant. Elle croyait qu’il était un être plein de tendresse qui ne voulait que l’aider. Voilà la grande différence entre lui et elle, Zavall au moins n’était pas naïf et ne se laissait pas emporter par ses émotions.
Et en même temps, il la détestait. Elle, elle pouvait aller sauver un père que lui n’aura jamais eu, elle allait être heureuse de le revoir, lui n’aurait jamais un plaisir équivalent au sien. Et, il la haïssait car elle souriait toujours malgré les soucis qui lui tombaient dessus. Elle gardait son air ravi. Il ne pouvait supporter tout ce bonheur. Toute cette gentillesse offerte. Lui montrer à la fin qui il est vraiment, ne lui fera pas de mal, elle comprendra enfin la bêtise de son action. Mais pour le moment, il fallait se montrer attentionner, et accepter chacune de ses remarques niaises.
Déjà, elle n’avait rien dit quand elle avait vu Zavall couvert de sang revenir avec les chevaux et les vivres. Une remarque d’elle et il aurait surement explosé. Il fallait absolument que cette aventure se termine au plus vite. Il espérait que la traversée du désert ne serait pas trop longue.
Sheya, elle semblait bizarre, il ne l’avait jamais eu autant pensive. Elle restait concentrée sur son pendentif. Serait-il possible qu’elle ait deviné les attentions de Zavall ? Il faudrait rester sur ces gardes. Mais elle le retira de son cou et le rangea dans son sac. Elle comptait peut-être mieux le protéger dedans. Cela posait un sérieux problème pour Zavall, il fallait à tout pris qu’elle ait confiance en lui.
Peut-être faisait-elle exprès de jouer la gentille pour ne pas éveiller des soupçons. Et en réponse aux interrogations de Zavall, elle vint lui proposer une fiole pour qu’il guérisse ses blessures qui saignaient. Au début, il ne comprenait pas vraiment de quelles blessures elle parlait, puis voyant ses vêtements tachés de sang, il comprit qu’elle pensait qu’il saignait. Encore une fois, elle se montrait gentille mais cela n’était que pour cacher son jeu. Elle était plus rusée qu’elle en avait l’air.
Il commença à boire le peu de fiole qu’il put quand tout à coup il entendit une voix grave qui leur demandait de se stopper et voyant les autres gars qui se cachaient derrière la voix grave, Zavall comprit qu’ils avaient affaire à des brigands.
L’ombre vint le rassuré.
*Ne t’en fais pas ce sont des hommes contrôlés par des ombres. Je les ai envoyés pour que tu montres à Sheya ton dévouement. J’ai comme toi l’impression qu’elle cache son jeu. Tu peux tuer ces hommes les ombres n’en souffriront pas. Montrons que tu tiens à elle.*

Suivant les conseils de l’ombre, Zavall pris les devant et fit comprendre à Sheya qu’il s’en occupait. Les brigands avaient fait un cercle autour de Zavall, celui avait sorti ses deux haches. Les attaquants avaient ris en pensant qu’il ne pourrait rien à un contre dix. Un des voyou s’approcha et il reçu un puissant coup de hache au ventre sans même avoir le temps d’attaquer. Puis deux autres se lancèrent sur lui. Zavall para une attaque à la tête et une au flanc. Il mit toute sa force pour tenir à la force des brigands. Il mit un coup de pied bien placé à un des brigands et ayant à ce moment plus de force pu trancher la tête d’un et d’écouter les jambes de l’autre.
Puis ensuite ce fut la rué sur Zavall, on l’attaqua de toute part, il ne put riposter à cent pour cent. Mais au lieu de souffrir, il ne ressentait rien. Puis il comprit, il avait en lui la force de l’ombre. Il allait redevenir un loup-garou. En acceptant son rôle, il avait pu recevoir tous les pouvoirs de l’ombre. Il se transforma en un puissant loup-garou et dévora la tête d’un des brigands. Et avec ses griffes éventra le ventre des autres. Ne restait ensuite plus que le chef des brigands qui devant le massacre préféra fuir. Zavall prit une de ses haches et la lança sur le fuyard. Celle-ci atteignit le dos du chef qui s’écroula. En courant à quatre pattes, il alla récupérer son arme. Puis revint vers Sheya, il espérait qu’elle était impressionnée ou qu’elle allait avoir plus confiance. Mais avant même de redevenir un homme, une secousse se fit ressentir. A quelques pas d’eux un énorme ver venait de sortir de la terre.
Et avant même que Zavall pu poser la question, l’ombre lui répondit.
*Non ça je ne l’avais pas prévu.*

La raison pour laquelle je t'en veux. Zavall croyait rêver. Ne pouvait-elle pas se contenter d'un simple merci. Au début, il croyait qu'elle allait lui faire un sermon sur son apparence de loup-garou, de lui avoir caché ça mais bon en y réfléchissant, il n'était pas censé lui raconter toute sa vie. Elle devait aussi lui cacher des choses.
Comme par exemple son épée qui avait scintillé comme une lumière divine. Malgré les rayons, Zavall avait pu lire une inscription sur la lame. Edoc'sil, enfin s'il avait bien lu. Mais vu la réaction de l'ombre, il avait effectivement bien lu.
Celui-ci ne put s'empêcher de cacher sa jubilation. Zavall ne comprenait pas pourquoi un tel engouement pour une inscription ou alors peut-être était-il en admiration devant le style de combat de Sheya. Mais cela, il en doutait fortement. Et l’ombre était toujours en surexcitation. Puis au comble du bonheur, il apporta la lumière à son hôte.

*C’est merveilleux, c’est exceptionnel. Je vais tout t’expliquer car je comprends que tout ceci te dépasse. Vois-tu, l’inscription qui est sur l’épée de cette chère Sheya n’est autre que l’épée du tout puissant Avlard, le dieu de la force et du chaos. Tu ne vois pas où je veux en venir. Si elle possède l’épée, cela veut dire que le pendentif est bien celui qui donne le pouvoir absolue. Nos recherches n’ont donc pas été vaines. Mais, elle doit ignorer le passé de cette lame et son appartenance. Tu lui poseras quelques questions dessus pour être sûr de son ignorance.
Elle est donc belle et bien l’élu tout comme toi. Donc à la fin du voyage …*

Zavall n’en su pas plus, à la fin du voyage, qu’allait-il donc se passer ? Il avait beau tenter d’interroger l’ombre celle-ci restait muette ou répondait par un tu verras. Rien de bien croustillant donc pour combler la curiosité du trappeur. Parti dans ses pensées, il en avait complètement oublié son accompagnatrice qui ne manquait pas un instant pour lui prouver combien elle pouvait être agaçante.
Elle lui tournait le dos, avait rangé son épée et restait là statique attendant une réponse. Il aurait été si facile de la tuer, Zavall en mourrait d’envie en ce moment tant elle l’énervait avec ses manières de petite fille gentille, un peu pudibonde sur les bords. Non ce qui l’énervait le plus c’était son attitude hautaine, à toujours vouloir avoir raison ou faire mieux que les autres.

Elle croyait sans doute qu’elle était la plus forte et qu’elle est blanche comme neige. En tout cas, il était facile de la contrarier. Maintenant, il comprenait pourquoi elle était aussi contente qu’on l’aide. Avec un caractère pareil, personne n’avait dû vouloir accomplir sa quête avec elle. Elle décourageait tous les barbares et on avait plus envie de la tuer que de la sauver. Quel élan de gentillesse pour rien. Elle faisait parti de la secte du pardon ou quoi ?

Bon toujours était-il, qu’il fallait lui répondre quelque chose. Sinon elle allait rester là où bouder dans son coin. Encore une fois, Zavall dû prendre un air de tristesse et de regret, comme il pouvait exécrer cela. Il reprit sa forme initiale, c'est-à-dire celle d’humain. Il ne s’imaginait pas faire des « excuses », dans son corps de loup-garou.

Zavall – Tu as raison si je ne te l’ai pas dit, c’est parce que j’avais peur que tu sois terrorisée par mon apparence (bien que des plus terrorisés des deux, c’était lui). Ce pouvoir, je tente de le cacher mais malgré tout il revient parfois à la surface quand j’en ai le plus besoin. Mais je constate avec plaisir que ce que je suis ne t’effraie en rien ce qui me rassure car je ne voulais pas briser une relation qui s’annonçait sous les meilleurs hospices (tu parles). Saches que je maîtrise complètement cette transformation et sois donc sûr que jamais je ne t’attaquerais. Et même, jamais je ne voudrais te faire de mal car euh je t’apprécie beaucoup (étais-ce un mensonge ou pas ?).
Pour ce qui est du chef du bandit, tu te demandes pourquoi je l’ai tué au lieu de le laissé partir. Saches, que j’ai déjà vécu une situation similaire et je n’avais pas tué le chef qui était parti ensuite avertir une troupe encore plus importante que celle qui m’avait attaqué au début. Et là face à ce flot de voleurs, je n’ai pu me défendre et j’en ai conservé pendant longtemps les cicatrices. Voilà toute l’histoire, après tu peux ne pas me croire, mais je n’ai pas envie de te mentir. Je veux que tu comprennes que je ne suis pas un être démoniaque, j’agis simplement pour éviter le pire, sinon bien sûr je ne l’aurais pas tué.

Zavall regardait la « fillette » qui ne s’était toujours pas retournée. Quelle petite peste elle pouvait être. Ce n’est pas avec de la gentillesse que l’on réussi à vivre. Sans Zavall, elle n’allait pas aller loin. Cette idée de domination le fit sourire. Après tout elle avait besoin d’elle, c’était à lui d’être le maître. Il dit d’un ton critique.

Zavall – Et toi alors, dis moi cette épée qui à l’air si puissante d’où te vient-elle ? Avec une pareille lame tu n’as pas besoin de moi. Regarde ce que tu as fait de ce ver. Ne me tourne pas le dos voyons. Tu ne vas pas m’en vouloir pour t’avoir sauver la vie.

Zavall lui avait expliqué qu'il maîtrisait sa transformation, et sur ce point-là, Sheya lui faisait confiance. Elle se rappelait encore avoir vu les yeux du trappeursur le visage de l'animal. " jamais je ne voudrais te faire de mal car euh je t’apprécie beaucoup" avait-il ajouté. Et, sans qu'elle sache pourquoi, cela avait fait plaisir à Sheya d'entendre ces paroles. Mais elle se ressaisit et écouta Zavall raconter que dans une situation similaire, sa bonté lui avait joué de mauvais tours.

Mais sa justification lui semblait trop simple, trop facile. Ça ressemblait à une histoire inventée de toute pièce pour justifier un acte cruel. C'était trop facile pour être vrai. Zavall voulait sans doute cacher qu'il tuait sans état d'âme.
Mais après tout, ce n'était qu'un bandit. Il n'aurait pas hésité à les tuer s'il en avait l'occasion. Sheya soupira. Son père avait raison, elle avait trop bon coeur, ça allait finir par les causer des problèmes. En fait c'était peut-être mieux que Zavall l'ait tué ...

Elle se mordit la lèvre, elle réfléchissait trop. Après tout, Zavall savait se maitriser, alors qu'il prenne plaisir à tuer ou non n'avait pas d'importance. Elle avait besoin de lui. Elle ne pouvait pas se passer de son aide.

Zavall – Et toi alors, dis moi cette épée qui à l’air si puissante d’où te vient-elle ? Avec une pareille lame tu n’as pas besoin de moi. Regarde ce que tu as fait de ce ver. Ne me tourne pas le dos voyons. Tu ne vas pas m’en vouloir pour t’avoir sauver la vie.

Sheya faillit lui répliquer qu'elle aurait très bien put se débrouiller toute seule. Mais elle se retint, se disputer avec Zavall n'était pas dans ses avantages. Elle se retourna en affichant un petit air honteux.

- C'est vrai, tu as raison. Excuse-moi.

Donner raison aux autres calmait toujours la discussion. Elle ne pouvait se permettre de perdre l'aide de Zavall. Elle avait été stupide de s'énerver pour si peu, si Zavall avait été plus suceptible, elle aurait perdue sa seule chance de sauver son père. Elle ne répéterait pas deux fois la même erreur.
Elle cacha ces pensées dans un coin de sa tête et eut un petit sourire.

- Tu sais, les Vers du Désert sont quasi-inoffensif. Une simple pierre suffirait à les tuer. Mon épée n'est pas spécialement puissante, c'est juste une lame ordinaire. Je l'ai trouvée enfouie dans le sable, au Hadarac, il y a une dizaine d'années déjà. L'inscription dessus, "Edoc'sil", c'est de l'elfique. Ça veut dire "L'imprenable" "Ce qu'on ne peut posséder" ou un truc dans le genre. Mon père pense qu'elle avait jadis appartenu à un Dragonnier mais j'ignore si c'est vrai.

Depuis la fin du combat, elle n'avait jamais regardé directement Zavall, elle fixai un point au dessus de son épaule ou de sa tête. Ce dernier était nu suite à sa transformation. Et pendant qu'elle racontait l'histoire d'Edoc'sil, elle s'était dirigé vers les deux chevaux qui étaient à présent calmés, avait démêlés leurs rennes et avait pris des vêtements dans un des sacs de selle qu'elle avait ensuite jetté à Zavall.

Elle comprennait maintenant pourquoi il était nu en arrivant à Furnost. Elle espérait seulement que Zavall n'aurait pas à se transformer trop souvent car sinon ils allaient bientôt finir par être à cour de vêtements de rechange.

Son regard se perdit à l'horizon. Devant eux cette étendue claire, cette mer de sable, ces dunes qui s'alignaient sans fin, ce pays où elle avait passé sa vie. Le Hadacar n'était pas loin. Et comme les brigands et le ver les avaient retardés, ils l'atteindrait à la tombée de la nuit et ainsi elle pourrait se repérer grâce aux étoiles que son père lui avait apprises à connaître.

Son père ... C'est dernière ce désert qu'elle le trouverait et qu'elle le sauverait. Elle se l'était juré ...

Tu as raison, comme ces mots étaient doux à l'oreille de Zavall. Il venait de gagner du terrain face à l'esprit critique et un peu puéril de Sheya. Il serait désormais excusé de la plupart de ses actions.
Il avait donc vu juste, dans la vision qu'avait Sheya de lui. Sans lui, elle n'était rien. Elle avait besoin de Zavall. Elle avait dû faire un grand contrôle sur elle-même pour ne pas encore faire preuve de critique à l'encontre de l'action de Zavall ou de sa réponse pour se défendre de son accusation.
Mais, plus le temps passait et plus il se demandait ce qui lui attendait pour sauver son père. Pourquoi avoir tant ce besoin de Zavall? N'était-il qu'une sorte de mercenaire parmi tant d'autre ou Sheya, ou l'avait-elle attendu? Si, son père avait été enlevé par un peuple tout entier, il ne serait pas suffisamment de deux pour en venir à bout. Zavall commençait à s'inquiéter quand l'ombre vint lui rappeler quelque chose d’essentielle .

*Heu n'oublie pas quand même un détail qui a son importance. Ce sont les ombres qui contrôlent ce peuple alors toi ils vont t'épargner tu n'as donc pas à te faire de souci de se côté là. Le seul problème va être elle. Je ne m'attendais pas à ce que son épée soit si puissante. Bien sûr elle t'a menti sur le pouvoir de la lame, ou alors elle ignore tout d'elle ce qui semblerait quand même bizarre. En effet, elle aurait dû ressentir le pouvoir de cette arme en la tenant. Elle doit nous mentir. Son père a dû lui raconter la légende derrière cette épée, il a même dû être aussi surpris que nous quand il a découvert que c’était cette fillette qui la possédait. Ou alors, il n’a rien dit pour la protéger, car il savait parfaitement que si elle avait cette épée, cela voulait dire que son destin était celé. Elle est la clé pour ouvrir le monde vers les ténèbres alors pour le bien de l’humanité (un élan de dégout avait parcouru l’échine de Zavall tant ces mots avaient déplu à l’ombre) il a dû décider de lui cacher la vérité pour ne pas qu’elle tombe dans la colère. Ce qui fait donc un bon point pour nous, quand nous arriverons au lieu dit, au lieu de devoir la tuer nous pourrons la faire basculer de camps. Tout se passe merveilleusement bien. Et tu as intérêt à être plus doux la prochaine fois. Je reconnais que si la situation ne l’obligeait pas, je l’aurais déchiqueter. Mais là tâchons de nous calmer. Avant qu’elle nous fasse une syncope.*

Zavall considéra Sheya ou plutôt l’inverse. Elle n’arrêtait pas de fixer son visage avec beaucoup d’insistance. Que pouvait avoir encore fait Zavall ? Pour une fois, il n’avait rien dit et n’avait tué personne. Comptait-elle encore rester dans ses pensées sans ne dire mots ? Il ne comprenait absolument pas, puis en même temps, elle paraissait gênée. Avait-elle eu peur ou est ce que …
La réponse était très claire quand il vit Sheya se diriger vers les chevaux pour prendre des vêtements. Au début perplexe, il comprit immédiatement ensuite. Il était nu comme un ver et elle avait tout essayé pour éviter d’avoir une vision globale du corps du trappeur. Au début, Zavall se retint de rire, c’était la première fois qu’on le voyait nu et ça n’avait pas l’air de le déranger plus que ça. Il trouvait cela marrant et se sentait même flatté. Au beau d’un moment, il ne put s’empêcher de rire, mais heureusement cela ne dura qu’un cours instant. Il ne voulait pas encore vexer Sheya qui et il l’espérait n’avait pas entendu son rire. Après avoir enfilé les habits que lui avaient donné Sheya, il voulut la remercier de prendre autant soin d’elle mais là encore une fois son regard se perdait mais dans l’horizon cette fois. Elle regardait ce désert qui semblait se dessiner au loin. Elle avait le visage triste et on pouvait sentir de l’espoir dans ce regard. Il voulut lui donner un peu de réconfort mais cette fois, il ne le fit sans arrière pensé. Encore une autre bizarrerie de sa part.
Il se rapprocha d’elle et plaça une main sur l’épaule de Sheya. Puis dit d’un ton amical.

Zavall – Ne t’en fais pas on le retrouvera et on le sauvera, je te le promets.

Il ne savait pas si cela l’avait réconforté mais toujours est-il qu’il fallait continuer à avancer. Les adversaires les avaient bien ralentis. Ils accélérèrent le pas et le chemin se fit sans trop d’encombres. Il s’abattit sur eux une tempête de sable, mais heureusement pour eux, elle ne dura pas longtemps et surtout, elle ne fit pas fuir les chevaux où était stockée la nourriture.
Ils rencontrèrent également des bandits mais le bruit de la dernière bataille était vite passé et à peine les brigands étaient-ils apparus que dès l’instant ils prirent leurs jambes à leur coup. Il fallait être fou pour affronter un lycanthrope.
Enfin, ils arrivèrent à la limite et ils purent distinguer les premiers grains de sables. Seulement, il ne pouvait pas entrer dans le désert. En effet, une sorte de barrière bloquer l’entré, et ils avaient beau tenter différents endroits, le résultat était le même. La barrière entourait tout le désert. Mais comment se faisait-il qu’il y avait cela dans le désert ? Zavall ne se rappelait pas de cette barrière. La nuit commençait à tomber, il fallait absolument trouver en moyen de passer cette cloche qui entourait le désert. En tout cas, elle ne se brisait pas, là-dessus, Zavall était formel.
Tout à coup, un écran de fumée apparut à côté d’eux. Ils sortirent leurs armes s’attendant à voir monstre gardien. Mais ils ne virent qu’une humaine âgée, faible et se tenant sur une canne. Elle parla avec une voix à peine audible et avec le vent cela n’arrangeais pas les choses. Zavall devait presque se baisser à hauteur de la personne âgée.

??? – Bien le bonsoir noble voyageur, je suis la gardienne du désert (visage de stupéfaction de la part de Zavall). J’ai mis en place ce globe pour ne laisser entrer que les gens qui en vaudront la peine. Oui je sais Zavall (comment connaissait-elle son prénom ?), la dernière fois tu n’as pas eu le droit à cela. C’est parce que j’avais peur de ce qu’il y avait en toi (elle va me faire repérer cette sotte lança l’ombre), mais maintenant j’ai une armée que je peux faire apparaître si tu tentes de te rebeller et face à une armée tu ne vaudras rien. Répondez à mon énigme et vous pourrez entrer, sinon vous mourrez. Voilà écoutez moi bien je ne le répéterais pas.
Quand une personne a trop de moi, il fait n’importe quoi.
Quand il n’en a pas assez, il n’ose plus rien faire.
Que suis-je ?

Zavall regarda Sheya d’un air perplexe espérant une réponse. Les énigmes, ce n’étaient pas son fort. Il y avait surtout de la force en lui.






[HRP : si tu ne trouves pas c’est la confiance^^.]

Ils s'étaient vite remis en route, avançant au trot, parfois au galop pour atteindre le désert à la tombéede le nuit. Ils avaient essuyé une rapide série de bourrasques de vent et de sable. Rien de bien dangereux. Une vraie tempête de sable dans le désert leur aurait posé beaucoup plus de problèmes. Sheya s'était sentie apaisé après ectte petite tempête. Ça lui rapellait sa vie dans le désert avec son père. Ça lui avait redonné confiance, après tout, elle retournait chez elle.

Quelques bandits vinrent à leur rencontre mais il semblerait que leur réputation les précède déjà car ils prirent tous leur jambes à leurs cous. Puis, enfin, ils arrièvent au Hadarac, quelques heures avant la tombée de la nuit.

Ah le désert ! Une mer de sable sans fin. Une mer jaune-orangée qui reflétait les derniers rayons de soleil. Sheya eut le souffle coupé devant ce spectacle magique. Le désert. Chez elle. Elle était chez elle. Et elle allait sauver son père. Elle sourit, impatiente de poursuivre l'aventure avec Zavall.

Depuis qu'elle avait quitté le pendentif, elle se sentait mieux, plus sereine. Comme si, en prenant conscience du pouvoir du rubis tout en refusant de le posséder, le bijou cherchait à s'éloigner d'elle, de ce qui le rendait si indésirable. Sheya avait l'impression d'être redevenue elle-même, d'avoir échappé au contrôle du pendentif. Elle se sentait vraiment bien.

Elle avait même oublié le geste de Zavall envers le derniers survivant des brigands. En fait elle appréciait de plus en plus le jeune homme. Il se révélait être un compagnon agréable et amusant. Même s'il lui arrivait de se plonger dans ses pensées au point de se couper du monde pendant un moment.

Bref tout allait bien dans le meilleur des mondes pour Sheya lorsque, arrivés à l'entrée du désert, ils se heurtèrent à un mur invisible. Comme si une cloche enfermait le désert en son intérieur. Enfin pas vraiment car en regardant le ciel, Sheya s'aperçut que les oiseaux pouvaient passer. C'était comme si quelqu'un ou quelque chose les empêchait d'entrer, eux, mais pas les autres.

Sheya était en colère. Qui se permettait de donner ou de prendre le droit de passage au Hadarac ? Pour qui se prennait cette chose ou cette personne ? Personne n'a le droit de contrôler le désert à part ...

La jeune fille ne termina pas son raisonnement car une fumée dorée venait d'apparaître devant eux. Par réflexe, Sheya attrapa son épée mais la lâcha aussitôt qu'elle vit la vieille femme qui venait d'apparaître. Shôyla, la Dame du Désert, la Gardienne du Hadarac. Elle la reconnut tout de suite. Tous les habitants du désert connaissait la Dame du Désert. La légende raconte qu'une elfe se serait un jour prise d'admiration pour le désert et aurait décidé de le protéger des intrus malveillants en devant la Gardienne du Hadarac. Grande magicienne, quasi-immortelle, elle pouvait lire dans l'esprit des gens leurs intentions et agir en conséquence.

Sheya était fascinée et honorée de la rencontrer, mais ce n'est pas à elle que s'adressa la Dame du Désert. En fait, c'est à peine si elle avait remarqué la jeune fille. Seul Zavall l'intéressait. D'ailleurs, à la grande stupéfaction de ce dernier, elle connaissait son nom. *Elle l'a sûrement lu dans son esprit* songea Sheya.

"C’est parce que j’avais peur de ce qu’il y avait en toi"

Sheya resta stupéfaite. Elle pensait impossible que la Dame du Désert aie peur ... et pourtant elle l'avouait haut et fort. Mais de quoi pouvait-elle bien avoir peur ? De Zavall ? Impossible, Zavall était quelqu'un de bien, elle en avait la certitude. Certes, il lui arrivait de faire de mauvaises actions, mais seulement à cause du regard que les gens avaient sur sa nature de loup-garou. Ce n'était pas sa faute.

"ce qu’il y avait en toi" Sheya ne comprenait pas . "avait en toi" Une idée vint peu à peu à l'esprit de Sheya. Zavall avait déjà voyagé dans le désert. À l'époque il ne se contrôlait peut-être pas sous sa forme de loup-garou, et c'est pour cela que la Dame du Désert avait eu peur de lui. Mais maintenant, il se contrôlait alors il devrait plus y avoir de problème. À moins que ce ne soit pas cela ...

Une énigme. La Dame du Désert proposait une énigme. Pour juger leur valeur. Comme les Sphinx. Était-ce une sorte de test pour vérifier que Zavall se contrôlait bel et bien ? Sans doute ... saif si Sheya se trompait dans son raisonnement ...

" Quand une personne a trop de moi, il fait n’importe quoi.
Quand il n’en a pas assez, il n’ose plus rien faire.
Que suis-je ? "

Zavall jeta un regard perplexe à Sheya. La jeune fille réfléchit. La façon dont étaient tournées les phrases lui faisaient penser à un sentiment. C'était peut-être le début d'une piste. Quel sentiment fait faire n'importe quoi aux Hommes ? Sheya réfléchit. Elle avait toujours aimé les énigmes. Elle fouilla dans ses souvenirs. Elle essaya de se rappeller les contes que son père inventait pour elle ... Qu'est-ce qui fait faire n'importe quoi aux Hommes ?

Sheya redressa la tête ... l'orgeuil ...
L'orgeuil rends les gens méprisables, ils ne pensent plus qu'à eux et font n'importe quoi ... quand au second vers ...
"Quand il n'en a pas assez, il n'ose plus rien faire"
Quand les Hommes n'ont pas assez d'orgeuil, c'est qu'ils sont trop modestes. D'après ce qu'elle avait compris, les gens trops modestes se prennent pour des moins que rien et donc, ils n'osent plus rien faire ...

* Ça pourrait être ça la réponse : l'orgeuil * songea Sheya * Mais ça reste un peu tiré par les cheveux ... *
* En effet, chère Sheya, c'est un peu tiré par les cheveux ... *

Sheya sursauta. La voix de la Dame du Désert avait résonné dans sa tête. Elle savait qu'elle lui avait parlé par la pensée car elle n'avait pas vu ses lèvres bougeret Zavall n'avait pas réagit.

* Donc, ce n'est pas l'orgeuil. Mais alors, qu'est-ce que c'est ? *
Sheya pensait toujours que la réponse était un sentiment. C'était forcément ça. Elle s'était juste trompée de sentiment. Quel sentiment autre que l'orgeuil fait faire n'importe quoi aux Hommes ? Sheya réfléchit, se creusa les méninges. Aucune des histoires ou contes que son père lui avait raconté durant son enfance ne l'aidait. Elle tournait en rond dans son raisonnement.

* Peut-être que je ne prends pas l'énigme dans le bon sens * se dit finalement Sheya.
* C'est bien, continue * l'encouragea la Dame du Désert par la pensée.
* Peut-être que je ne dois pas penser " Quel sentiment fait faire n'importe quoi aux Hommes ? " mais plutôt " Quel manque de sentiment trouble l'Homme au point qu'il n'ose plus rien faire ? " *

Et tout d'un coup, la réponse lui vint, comme si poser le problème dans le bon sens avait rendu la réponse plus évidente. La confiance, c'était ça la réponse ! La confiance ! Quand un homme a trop confiance en lui, il perd le sens de la réalité et fait n'importe quoi, par contre, s'il manque de confiance en lui, il n'ose plus rien faire.

- Dame du Désert, j'ai trouvé ! s'écria Sheya, c'est ...

Elle ouvrit la bouche et la referma comme l'aurait fait un poisson. Elle n'arrivait pas à prononcer le mot "confiance"

- En effet Sheya, tu as trouvé la bonne réponse. Tu peux entrer dans le Hadarac.
- Et Zavall ?
- Il entrera quand il aurait résolu l'énigme. Et tu ne peux pas l'aider. Il doit trouver seul.

Sheya se raidit. Elle ne pouvait pas abandonner Zavall maintenant, elle avait besoin de lui.

* Prends garde Sheya, rapelles-toi mon énigme. Quand quelqu'un a trop confiance en lui, il fait n'importe quoi. Il va même jusqu'à accorder sa confiance aux mauvaises personnes *

Tout se passait pour le mieux et voilà qu'intervenait cette satané gardienne du désert d'Hadarac. Elle commençait à faire capoter le plan de l'ombre et aussi celui de Zavall. Elle tapait sur le systèmes des deux protagonistes mais comment pouvaient-ils réagir? Elle avait déjà dévoilé uen information qui normalement n'aurait dû être révélé qu'une fois arrivé à l'intérieur du désert, quand Sheya aurait retrouvé son père. Mais, elle lui avait dit qu'ne Zavall il y avait quelque chose. Avec un peu de chance, Sheya avait peut-être pensé au loup-garou qu'il pouvait devenir.
Mais le risque était énorme, l'ombre connaissait les pouvoirs de cette gardienne et son pouvoir de parler par la pensée. Peut-être avait-elle tout révélé à Sheya sans que Zavall puisse s'en rendre compte. Zavall devait calculer les deux hypothèses, soit elle savait, soit la gardienne ne lui dirait rien. Mais, elle devait conaître Sheya puisqu'elle avait vécu dans ce désert. Que fallait-il faire. L'ombre intervint pour apporter les réponses nécessaires.

*Ne prenons pas de risques, si elle sait ce qu'il y a a en toi et bien tant mieux pour elle, mais en nous suivant elle se jetera dans la gueule du loup toute seule. Et si elle ne connait pas la vérité et qu'elle reste assez naive alors profitons en. Mais un problème demeure, cette fichue énigme.*

En effet, Sheya avait trouvé la réponse, et la gardienne avait dû lire dans sa tête mais, en donnant la solution, elle n'avait permis qu'à elle seule d'entrer. Il fallait donc que Zavall se mette aussi à se creuser la tête pour trouver la chose tant recherchée. Et pour cela, il était bien faible, penser n'était pas vraiment son fort. Fallait-il jouer la carte de l'injustice envers cette décision?
La réponse était évidemment que non, c'était elle qui décidait et la règle était la règle, il n'avait pas son mot à dire, à chacun de trouver la solution. Zavall commençait à méditer dans son esprit, ses neurones commençaient à bouillir et crier à la torture. Mais encore là son partenaire vint à la rescousse. Finalement, cette ombre était vraiment très utile.

*Ne te fatigue pas pour rien, je vois bien que tu patauges. Je vais utiliser le pouvoir des ombres.*

Au début, Zavall pensa qu'il allait utiliser cette force pour trouver la solution, ce qui lui semblait un brin bizarre.
Mais dès qu'il sentit, une incroyable puissance monter en lui, il comprit ce que voulait faire l'ombre. Il ne comptait pas trouver la solution, mais plutôt forcer la gardienne à le laisser passer. Ses yeux devinrent rouge sang, un museau encore plus imposant que celui du loup-garou qu'il pouvait être vint changer le simple visage de Zavall. Il prit largement deux mètres. Des poils noirs traversèrent son corps. Des longues griffes pointues et bien aigisées faisaient offices des ongles. De sa gueule coulait une bave répugnante. Une longue queue venait renforcer le côté terrifiant de la créature car d'un simple coup de cette dernière, il pouvait balayé le sable. Des crocs se formèrent tout autour de sa gueule les compter auraient peine perdu. Sur son torse était dessiné le symbole des ombres, un oeil derrière une barrière. Cela représentait la prison où était les ombres et où ils préparaient leur revanche.
Zavall, ne controlait plus ce corps, les rôles avaient été inversés, ce n'était plus l'ombre dans Zavall mais Zavall dans l'ombre. Il pensa maintenant que pour la iscrétion s'en était fini mais, il se rendit compte d'une chose étrange. Sheya ne disait rien. Elle semblait regarder dans le vide.

*Elle ne nous voit pas, nous sommes entrés dans une autre dimension, maintenant nous sommes au royaume des ombres.*

En effet, Zavall constatait qu'atour d'eux, il y avait le néant, d'ailleurs, il marchait sur du vide.

- Ainsi tu te montres sous ta véritable forme, et tu m'a tranféré dans cette dimension qui est ton domaine toi le roi des ombres. Et pour Sheya nous sommes toujours devant elle. Bravo je vois que tu as tout prévu. Tu es prêt à toi pour obtenir le pouvoir absolu, mais je t'avais dit que cette fois je viendrait bien préparée et accompagnée. Et dit moi Zavall tu n'es qu'un pion alors, tu ne sais pas qu'une fois qu'il n'aura plus besoin de toi, il te tuera.

- Tais toi, la mort ne me fait pas peur si c'est pour après gouverner sur ce monde en tant que revenant et sous-chef des ombres. Puis quand bien même je mourrais peu m'importe, enfin le choas régnera sur cette Terre, elle ne mérite que ça. Une ère nouvelle apparaitra sous le signe de la domination et du pouvoir absolu. Nous ne faisons qu'accèlérer le processus. Et de toute façon, je n'ai pas de pour d'attache en ce bas monde, personne ne me regrettera et je ne regretterais personne.

- Et Sheya tu y as pensé? Elle tient à toi.

- Son affection, elle peut la garder pour elle. L'amour est quelque chose de stupide et je me ferais un plaisir de lui montrer la naïveté de son action. Apprécier les gens, faire confiance, cela se retourne toujours contre nous. La solitude, il n'y a que ça de vrai.

- Tu vois, tu ne pourras pas le faire changer d'avis, alors arrête de discuter et bats toi. Cela fait bien longtemps, j'espère que tu n'as pas perdu la main.

- Très bien qu'il en soit ainsi. Esprit du désert sortez, montrer votre force, aidez moi à terrasser cette créature des ténèbres.

- Haha tes créatures ne valent rien dans ma dimension. Ombres venez à moi, prouvez à cette vieille gardienne sa folie.

Des vers, des golems de sables, des chimères vinrent d'un côté et un flot d'ombre semblait sortir du sol, des âmes volaient dans tous les sens, des monstres ailés de l'autre. Une grande bataille allait débuter, chacun semblai attendre le coup de départ. Le rugissement du maître des ombres fut le signal. Tous se foncèrent les uns sur les autres. Les ombres se déversaient sur les monstres de sables. Les vers creusaient le sol et ressortaient n'importe où. Les golems firent des murs de sable. Les monstres ailés semblaient tirer comme des boules de sang qui explosaient au coeur de la mélée. La bataille n'était pas sanglante car aucun des monstres des deux camps ne semblaient saigner. Il disparaissait après avoir subis un coup fatal. Le maître des ombres et la gardienne eux, n'avaient pas bouger. Ils attendaient. Ils regardaient quel camp allait l'emporter. Finalement ce fut un match nul. Il ne restait plus que les deux adversaires.

- Comme au bon vieux temps Azathoth?
- Je te suis, je vais prendre du plaisir à tuer l'une de ceux qui nous ont envoyé dans cette prison.

Les deux se ruèrent l'un sur l'autre. L'ombre voulu porter un coup mais, la gardienne créa une barrière de sable. Et créa un poing qui vint s'encastrer dans la gueule de l'ombre. Celui-ci grogna, et de ses yeux rouges fusillia du regard ce mur qui s'était crée autour de la gardienne. Il plaça son bras tendu, prononça une incantation et une boule noir vint se figer contre le mur. Azathoth y plongea son bras et en fit ressortir la gardienne. Il en profita pour lui lancer un coup de pied sur son dos et la griffer.

- Tu as fait des progrès vieilles, mais ça ne suffira pas.
- Attend je ne t'ai pas encore tout montré.

Elle poussa un hurlement et se transforma en un immense golem, de ses mains ressortaient des tentacules, et malgré sa grandeur, elle était très rapide. L'ombre rigola, et semblait attendre le golem. Celui-ci courra vers Azathoth et lança ses tentacules contre lui. Mais elles n'atteignirent pas la cible prévue et sembalit plutôt se retourner contre la gardienne. Celle-ci ne comprenait pas elle réitérait son attaque et cette fois, ses tentacules lui transpèrecèrent le ventre. Enfin, elle comprit.
L'ombre avait crée une sorte de vortex entre lui et elle et chaque coup tombait dans le trou et se redirigeait contre elle. Eelle gémit de douleur, en voyant les tentacules. Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Le trou se referma et de sabouche elle lança une tempète de sable des plus violentes. L'ombre avait du mal à résister à la puissance du vent. De plus, ce n'était pas un golem mais une armée qui entourait maintenant l'ombre et soufflait eux aussi. La pression était telle qu'il lâcha son bouclier de protection. La gardienne en profita pour lancer toutes les tentacules de tous les golems et ceux dans tous les sens. Si bien que Azathoth reçu plusieur coups detentacules tranchantes et visqueuses. Mais quand la dernière attaqua, il l'attrapaet se concentra dessus. Celle-ci devint noir. Comme le golem lui même. Cette version ténébreuse du golem s'attaqua aux autres et les transforma à son tour en golem noir. A la fin, la gardienne se retrouva entourer de ses propres créatures qui l'attaquèrent de toutes part, son bouclier n'eu aucun effet car les tentacule noires traversaient la matière.
Le golem troué de partout s'écroula et la gardienne reprit sa forme initiale de vieille dame. Azathoth rigola et couru pour porter le coup de grâce en lui tranchant la tête. Il exultait de joie.

- Ce soir je donnerais ton cadavre à mes frères du royaume des ombres, ils seront content de dévorer une de ceux qui nous a tenus prisonniers. Tu pourras regarder de ta tombe la renaissance des ombres, j'espère que tu ne seras pas trop déçu. Et ne t'en fais pas, je vais prendre bien soin de Sheya.

- Sheya saura la vérité, je lui parle en ce moment et toi Zavall n'oublie pas ce que je t'ai dit n'est pas confiance en ...

- C'est la fin vieille folle. Zavall maintenant que nous avons ouvert le passage pour le désert revenons dans la dimension terrestre. Et je te ferais maître du monde pour tes actions tu es vraiment digne de notre confiance et de nos espérances. Tu as tout ce qu'il faut pour être un conquérant. C'ets pourquoi, je te laisse les pleins pouvoirs des ombres. Maintennat tu dirigeras les ombres et tu pourras devenir la créature que j'étais.

- Merci et je m'en montrerais digne crois moi. Cette Sheya va connaître la douleur de son ignorance et ensuite à nous le monde. Je suis le roi Haha.

Azathoth prit le cadavre de la gardienne et le lança dans une direction, Zavall vit le cadavre voler et atterrir contre un portail, où il entendit des hurlements monstrueux. Les créatures des ombres étaient enfermées derrières ce portail et ils prenaient un grand plaisir à déchiqueter le corps de la gardienne. Zavall revint dans la dimension où était Sheya. Il sourit à cette dernière et dit d'un air victorieux.

- Allons-y, j'ai trouvé la solution. Le passage est ouvert. Le désert d'Hadarac, là où est enfermé ton père. C'est un honneur pour moi de le sauver avec toi car tu es une personne forte et riche en coeur. Tu as ce qu'il manque à bon nombre de personnes sur cette terre. C'est pour cela qu'être avec toi est un plaisir.

Il commença à avancer, mais Sheay semblait rester derrière. Et soudain l'ombre se rapella que la gardienne avait parlé à Sheya avant de mourir. Pourvu qu'elle n'ait rien dévoilé. Zavall continua de sourire et se rapprocha de la jeune fille.

- Je sais bien que tu es émue, bientôt tu reverras ton père et tu attends cela depuis longtemps. Mais ne tardons pas, de plus la nuit est tombée. Nous pourrons nous servir de tes talents pour nous repérer.

Ce que Sheya avait pu entendre de la gardienne, c'était "Prend garde à Zavall, il renferme ce que tu ..."

Avait-elle tout compris? Ou n'étais ce qu'une ruse? Vu les yeux froids qu'elle lançait à Zavall, il ne pouvait en être autrement. Elle était prête à dégainer son arme et à l'attaquer sans aucune peur. Et elle se tenait là le regard vide devant un désert qui l'était encore plus. Le vent soufflait légèrement pour une fois.
Zavall était toujours de dos par rapport à Sheya, un silence puissant se dressait entre eux deux. Seul le vent osait troubler cette quiétude. Il se retourna en répétant comme un enfant la question que lui avait posé la jeune fille. Il souriait maintenant comme pour tenter d'atténuer la colère de Sheya ou pour dire "mais voyons pourquoi tu me demandes cela. Mais elle était on ne peut plus sérieuse. Elle attendait sa réponse. Elle attendait d'avoir la certitude que Zavall était bien un usurpateur. Il maudit la gardienne du désert, qui avait eu le temps de parler et de semer le doute dans l'esprit de cette guerrière. Il aurait dû la tuer bien plus vite que ça, maintenant le plan tombait à l'eau et il se devait de passer au plan B.
Que devait-il faire? Même le chef de l'ombre ne voulait pas prendre de risque, on ne savait pas de quoi elle était capable avec son épée. Il ne savait pas si elle ignorait vraiment son pouvoir et elle avait aussi le talisman de puissance en sa possession peut-être celui-ci lui donnerait une force incroyable. Il ne fallait prendre aucun risque.
La carte de l’incompréhension n’allait marcher contre elle. Elle était résignée et allait rester camper sur ses positions. Demander la réponse à la gardienne devait être trop tard. Les ombres avaient déjà dû la déchiqueter depuis tout ce temps. Quelle stupidité cette énigme, maintenant il était devant un problème de taille. Aurait-il dû deviner la réponse à l’énigme en si peu de temps, cela allais être impossible et puis quand bien même, il n’avait pas envie de réfléchir.
Et puis à bien y penser, c’était le meilleur moment de libérer toute sa frustration quand à la compagnie désagréable qu’elle avait été, elle et sa gentillesse ou plutôt sa niaiserie. Il allait se faire un plaisir de la remettre à sa place, avec son sens poussé de la justice et de l’amour.

Il considéra Sheya avec un immense sourire, sourire qui se transforma vite en rire, un rire gras, sadique, comme si la personne prenait du plaisir à la situation. Par là, Zavall et le chef de l’ombre venaient de se trahir mais qu’importe, les dés étaient jetés. Le regard de Zavall laissait déceler en lui une profonde colère et haine envers Sheya. Pas d’avoir découvert son secret, cela de toute façon, elle l’aurait bien su un moment ou un autre. Non surtout de son air supérieur et de toujours penser qu’il faut faire comme elle le souhaite.
Il s’approcha d’elle tout en continuant à sourire. Elle, elle avait toujours la main sur son pommeau d’épée prête à s’en servir à tout moment. Tout d’un coup, Zavall disparut du champ de vision de Sheya, il était entré dans une autre dimension. Tout d’un coup, il réapparut juste à côté d’elle, assez près pour lui susurrer quelque chose à l’oreille.

Zavall – Alors quel effet ça fait, d’avoir été suivit pas le chef de ceux que tu hais. Je pense maintenant que tu as tout compris. C’est bien je te félicite. J’aurais à te supporter moins longtemps, tu ne peux pas savoir le bien que cela me fait. Tu pensais que je voulais vraiment t’aider mais regarde toi, tu es pathétique.

A ce moment, Sheya pris son épée pour couper le corps de Zavall de gauche à droite au niveau du ventre. Mais l’effet ne fut pas celui qu’elle escomptait. En effet, la lame ne trancha pas la moindre parcelle de peau de Zavall. Cela était la preuve que désormais l’esprit d’Azathoth et le corps de Zavall était liés. Il avait pris ses pouvoirs, il était devenu le chef de l’ombre. Pourtant, siégeait en lui deux personnes. D’ailleurs en ce moment, ce n’était pas Zavall qui parlait, mais Azathoth. Sheya resta surprise devant ce qu’elle voyait. La lame n’avait rien fait et pourtant, elle l’avait vu traverser le corps. Zavall rigola.

Zavall – Tu vois maintenant à qui tu as à faire. J’ai accepté de prendre le pouvoir du maître des ombres, le grand Azathoth. Et ensemble, nous allons régner sur le monde.
(Azathoth parla à son tour) Tu vas me suivre bien gentiment, ce petit jeu a assez duré, j’en ai marre de me cacher dans son corps. J’aurais dû faire ça depuis le début, mais j’avais peur du pendentif et de l’épée, mais tu as l’air trop stupide pour savoir quel pouvoir ils renferment. De plus, je ne savais pas si Zavall allait me suivre mais après avoir un peu hésité, il a choisit le bon chemin. Au début, il avait des sentiments pour toi, mais j’ai su les détruire pour le bien de la mission. Maintenant il sait qu’il est seul et que jamais personne ne le comprendra. Il est en ma possession. Tu voulais revoir ton père, ne t’en fais pas tu le reverras, vous mourrez tous les deux en regardant les ombres triompher.
Donc suis-moi sans faire d’histoire, sinon je me verrais obliger de me fâcher et la dernière personne qui m’a vu ainsi n’est autre que la gardienne du désert qui est morte. Sauf que je ne peux pas encore prendre le plaisir de te tuer.

Le corps de Zavall c’était à nouveau dissipé pour se matérialisé à même le corps de Sheya, puis ensuite devenir l’ombre de celle-ci. Il ne s’arrêtait pas de rire, devant le désappointement de Sheya. Puis il revint à distance raisonnable de cette dernière, attendant une réponse. Il se préparait à une plus que probable riposte de sa part. Il allait l’engloutir sous les ombres pour la capturer.
Mais tout d’un coup, il entendit un bruit sourd venant de loin. Une imposante fumée s’échappait du lieu où avait été entendu le fameux bruit. Comme celui d’une explosion.
Zavall regarda en direction de la fumée qui semblait foncer sur eux, Sheya en faisait de même. Cette situation était amusante, de grands ennemis faisant une pause.

*Qu’est ce qui se passe encore ? On ne peut jamais être tranquille ici*
[i]

Une autre explosion retentit au loin, suivie d'une autre traînée de fumée. Mais plus proche d'eux cette fois. La main de Sheya se crispa sur le pommeau de son épée. Une troisième explosion, une troisième traînée de fumée. Encore plus proche. Le coeur de Sheya s'emballa. Cette chose se rapprochait d'eux.

Serrant son arme à s'en faire blanchir les phalanges, Sheya se retourna et eut tout juste le temps d'apercevoir un groupe d'hommes armés jusqu'aux dents avant de ressentir une violente douleur sur le crâne et de perdre connaissance ...




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