retour en douceur...

L’hiver arrivait peu à peu, et le froid avec, les vêtements de notre jeune dame ne serais bientôt plus assez chaud pour son corps svelte. Il fallait donc qu’elle aille en ville, qu’elle se trouve quelque chose de nouveau, de plus chaud, et surtout de pas trop voyant. Azilys, promena ses yeux un comment sur la plaine qui s’étendait sous ses pieds, elle ferait un endroit parfais pour passer la nuit.
Fin’ plongea vers le sol à une vitesse hallucinante, c’était plus ou moins sa façon à lui de montrer qu’il était heureux. Notre dragon ressentait le même sentiment d’exaltation intense à l’idée de rencontrer à nouveau des gens car sa dame avait beau le dire et le re dire, les mois qu’elle avait passé à l’écart lui avait coûter cher, elle ne connaissait plus beaucoup de monde dans cette nouvelle vie, car c’était bien cela, une nouvelle vie, un changement de nom et d’apparence, méritait bien le nom de nouvelle vie. Une vie pas totalement différente de la précédente, elle était toujours elfe, toujours cette voleuse hors paire, et toujours un dame.

La dragonnière sauta du dos de son dragon et se réceptionna avec légèreté, elle regarda autour d’elle, personne en vue, elle était donc tranquille et pouvais relâché la surveillance trop longtemps maintenue. Notre jeune elfe s’allongea dans l’elfe quelques minutes pour récupéré. Elle prit le temps d’admirer le ciel au dessus de sa tête, de sourire au vent frais qui venait effleurer son doux visage, et aux oiseaux qui voletaient dans le ciel.
Mais bientôt elle se releva, trop tôt à son goût, ; mais il le fallait, en cette douce matinée d’automne, le soleil brillait haut dans le ciel, réchauffant la peau de qui conque avait le courage de la découvrir, mais qu’en serait-il de l’hiver ?
Elle se leva souplement. Son dragon savait qu’il ne viendrait pas en ville, il s’éloigna donc histoire d’aller trouver quelques choses à se mettre sous la dent. Et la dragonnière prit la route de la ville.

Lorsqu’elle pénétra dans l’enceinte de Gil’ead, elle senti immédiatement l’ambiance de conflit qui y régnai, et bien vite Azilys se dit qu’il ne faisait pas bon rester ici, elle se hâta donc vers une quel conque foules pour à sa manière, se remplir le poches…

Répondant à l'invitation d'un ancien collègue, le Comte s'était prestement rendu dans la ville de Gil'ead, dont il gardait très peu de souvenirs, l'évènement le plus marquant auquel il avait assisté dans cette cité étant une vente de poissons particulièrement odorante qui avait fini en bain de sang, et le reste se limitant à quelques visites de courtoisie. Encore l'un de ces mages prétentieux souhaitant lui en mettre plein la vue avec des sorts inutiles mais tous plus techniques les uns que les autres. Le maître des Robes Noires n'y allait pas pour le plaisir, bien entendu. Quand on le convoquait pour des démonstrations de magie, c'était le plus souvent pour l'assassiner et prendre sa place. Les imbéciles, s'ils savaient... Non seulement les Robes Noires ne recevaient plus aucun ordre de la Part de leur maître, mais le convoquer chez soi relevait de l'incoscience la plus totale.
Sans pouvoir s'empêcher de dévisager chaque passant comme un potentiel gredin à la recherche de quelques piécettes, Kentril s'avançait dans la foule, capuche relevée et main sur sa sacoche à composants alchimiques. Il s'était déjà fait dévaliser, un jour, et sans ses ingrédients, il fût incapable de retrouver l'ignoble pillard. Plus jamais ça! C'est pourtant ce qui arriva, puisque bien vite, au coin d'une simple rue commerçante, une main plutôt agile fût prise de l'envie furieuse de visiter les poches du Comte de Rochegriffe. Aussitôt palpé par cette extrémité étrangère, Kentril Capuche-Profonde lui serra le poignet, sortant sa dague au passage.

"Voyons, on se connaît à peine! Je vous fais tant d'effet que ça ou dois-je vous couper la main tout de suite? Dans tous les cas, vous seriez aimable de me dédommager de ce contact désagréable. Combien de butin avez-vous déjà amassé aujourd'hui? Donnez-moi la moitié et cette affaire est oubliée."

Très peu enclin à la charité, encore moins au vol à la tire, le magicien n'aimait pas du tout que l'on mette le nez dans ses affaires, et était très à-cheval sur les principes élémentaires de la courtoisie, un incivilité d'une telle ampleur méritait une compensation financière, et il se réjouissait à l'avance de dépouiller cette sale voleuse de quelques pièces.

*Mais c'est une elfe en plus! Je pourrais sûrement en obtenir plus d'argent chez un marchand d'esclave, un proxénète ou même un boucher peu regardant sur la marchandise. Une affaire en or à coup sûr.*

Ce geste était plus pour s’amusée que pour comblé ses poches pleine de bracelet, bague et colliers coûteux. Elle avait par amusement, et bien malgré les avertissements de son dragon glisser la main dans la poche de cette homme. Enorme erreur, cet homme en question n’était pas homme à se laisser surprendre apparemment, et rapidement il lui attrapa la main dans le sac, euuh dans la poche plutôt. Azilys n’eu le temps de rien dire que déjà il l’a mettait en garde, et lui demander plus ou moins dédommagement. Notre jeune elfe posa son regard gris sur le nouveau problème, et d’un geste vif glissa la dague qu’elle gardait caché dans sa manche entre les cuisse de son agresseur qu’elle avait agressé la première.

- Si ma main dans votre poche vous a semblé désagréable attendez un peu de sentir ma dague couper des choses un peu plus douloureuses qu’une main… Lâchez mon poigné, et donnez moi votre dague, je pars en paix, mais c’est vous qui me devez un dédommagement, après tout vous voulait couper mon gagne pain, je veux le contenue de votre poche droite…

Son regard était froid, elle n’avait pas l’habitude de se faire prendre, et se sentait profondément humilier par cette affaire, l’homme venait de la prendre la main dans la poche et cela lui déplaisait, elle avait donc perdu de l’habileté, et se ferai un plaisir d’y remédier. Mais pour le moment le problème persistait, elle venait de lancé un ultimatum, et se doutait que ce nouveau personnage lui cède sa dague et son argent.
Asilys regarda autour d’elle, les gens de les regardaient pas, trop absorbé par leurs achats, et les marchand qui criaient de leurs étalages, que les meilleurs prix et les meilleurs produits se trouvaient chez eux. Personne donc ne faisait attention aux deux personne qui s’observaient le regard plein de haine. Tan mieux, si cela finissait en bain de sang, autant ne pas faire de vague et partir rapidement, sans être aperçut.
Az’ n’avait pas enlevé sa capuche, donc seul son interlocuteur pouvait voir ses yeux fin et ses oreilles qui dépassaient légèrement, un mauvais point, rare étaient les elfe avec les cheveux de la même couleur qu’elle, et rare étaient les elfe voleur…

"Ah! En effet, vu sous cet angle, c'est différent, bien entendu. Vous êtes vraiment d'une grossièreté exceptionnelle, alors que j'étais investi des plus nobles intentions, je vous l'assure! Peu importe, malheureusement ce n'est pas la première fois que l'on me menace de la sorte, et je suis prêt à faire face, comme toujours, avec assurance et détachement. Voici ma dague, prenez-en soin c'est un cadeau, je m'en voudrais si elle était abîmée."

Le Comte, approchant lentement la dague d'obsidienne de son visage, traça une longue spirale sanglante sur sa propre joue, et tendit l'arme poignée en avant vers l'elfe, qui décidément avait beaucoup de goût, malgré ses manières peu dignes d'une dame. De toute façon, tout le monde sait que dans une histoire d'escamotage de bourse, c'est toujours l'homme qui est le plus gêné, son ami Stabb l'avait prévenu.

"Sharak. Hmmm pardon, je bafouille, tenez! Je ne peux par contre vous céder que quelques pièces, je suis quelqu'un de très pauvre, et je me promène rarement avec de grandes sommes à portée de voleur. D'ailleurs sachez que je ne vous apprécie pas du tout, et qu'un jour, un sort vengeur vous frappera. Ah! Voilà, c'est prêt."

Retournant les grandes poches de sa robe une à une, Kentril dévoila avec un sourire malicieux sa pauvreté apparente. Il ne pensait pas s'en sortir si facilement, mais faire tourner en bourrique cette affreuse délesteuse lui plaisait beaucoup, elle méritait certes une mort terrible, mais tout vient à point à qui sait attendre.

"Maintenant il va falloir me laisser tranquille ou admettre que vous avez eu de lourds problèmes durant votre enfance. Allez, ouste! Ce n'est pas comme ça que les elfes se feront une bonne réputation par ici."

Fâcheux ultimatum, qu’elle avait gagné en plus. Mais pas très fière, sa victoire n’était pas honnête, mais de toute façon rien de ce qu’elle faisait n’était honnête, elle était malhonnête, et elle ne s’arrêterai sûrement pas parce qu’un homme l’avait prise la main dans la poche. Elle n’avait pas bien travaillé ce jour là, mais elle recommencerait sûrement. Azilys reconnut le mot employé ~~par le,~~ par le magicien, voilà peut-être pourquoi il avait sentis sa main s’insinuer délicatement dans sa poche et pourquoi il n’avait à présent plus qu’une toute petite somme. Azilys ne cacha pas son étonnement. Pour avoir étudié pendant sont enfance les différents sorts possibles, elle en connaissait quand même quelques uns, même si elle ne les employaient pas, elle savait en reconnaître certains.

- Ce n’est pas comme ça que les magiciens seront respectés…

Esquissant une courbette négligente elle dédia son sourire au magicien, qui devait à présent la détester, tant mieux, un ennemis de plus ou de moins, cela ne changeait rien, et de plus un magicien, elle n’aimait pas les magiciens, depuis qu’elle avait eu le plaisir d’en croiser un qui l’avait épinglée à un mur. Et son inimitié venait encore de s’accroître lorsqu’elle avait sentit la dague de ce nouveau sur son poigné. Azilys quitta les lieux avec une rapidité étonnante, et s’engagea dans un rue où elle était sûre de trouver autre chose à faire.
Si le magicien savait regarder aux bons endroits, il aurait vue qu’à l’entrée de la rue par où était passé notre jeune elfe sur la pancarte d’une auberge, une bourse était accrochée par un poignard.

Azilys ne marcha pas longtemps avant de trouver un endroit propice à la nouvelle démonstration de ses talents. Elle ne trouvera rien à faire avec les bijoux qu’elle avait dans les poches, maintenant qu’elle s’était fait prendre, elle ne trouvait aucune satisfaction à les garder. Les jeter dans un coins mal famé de la ville lui semblait une meilleur idée.
Une auberge plutôt bien remplie, des ivrognes, qui sortaient par toutes les portes possibles, un aubergiste trop occupé par sa clientèle pour faire attention à ce qu’il se passait dehors, mais bientôt, il se saurait…(?)

Notre jeune elfe, retourna une vieille cagette rapiécée, assez solide ~~pour~~ juste pour qu’elle puisse y tenir debout et doucement au début, entama un rythme, connus de la population. De la population masculine en tout cas, car quand elle eu associé danse, percussion et derrière son petit filet de voix, un groupe assez important s’amassa autour d’elle. Pour la plupart c’étaient des hommes ivres, de parfaits pigeons…
Ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’elle commença à circuler dans les rangs subtilisant quelques bourses bien remplies…

Merwin était assis dans un coin de Gil'ead, sur une souche d'un ancien arbre à pendu, coupé depuis lors. Il tirait nonchalament sur sa vielle bouffarde en écume de mer en regardant avec attention chacun des bourgeois pressés boursouflés d'importance, courant de ci de là dans le seul but lucratif de régler le plus d'affaires rapportant un maximum d'argent, des mendiants affamés et des estropiés mendiant affamés, toutes ces couches sociales étant forts propices à d'amples méditations sur les failles immenses de la société actuelle et qu'une petite émeute ne ferait pas qu'embêter les politiciens mais bien de faire bouger les choses et surtout permettre aux prolétaires une meilleure redistribution des richesses.

Mais le vieux mage fut tiré de ses profondes réfléxions révolutionnaires par la vision pour le moins singulière d'une jeune femme encapuchonnée qui délestait, avec une certaine habiletée, des bijoux et des pistoles des moins prudents des manants.

Merwin observa longuement sa facon de faire. C'était un mélange de fluiditée tout en harmonie avec les finesse du corps fin de, à y réfléchir c'en était sûr, la jeune elfe.

Mais le Destin s'acharnant visiblement à empêcher le viel homme à s'attarder sur quelques réfléxions que ce soit plus d'une poignée de minute, un nouvel incident survint.

La jeune elfe choisit une victime qu'aucune personne censée n'aurait approché. L'odeur de souffre et de salpêtre qui émanait de cet homme était telle qu'elle masquait les nauséabonds relents des poissonneries avoisinantes.

Alors que, dans un élan certain de générosité, l'elfe s'était muettement proposée de soulager l'homme de son fardeau de ferraille, ce dernier avait, avec une rapidité que ne laissait pas deviner sa viellesse apparente, sorti une magnifique dague d'obsidienne, véritable bijoux de finesse et d'art, qu' il pointa sur le poignet dépassant de sa poche, poignet au bout duquel se trouvait le bras, puis tout le reste du corps appartenant à la jeune voleuse sus cité.
Merwin sourit dans sa barbe et laissa échapper un rond de fumé particulièrement épais.

S'ensuivit une visible altercation à laquelle pourtant personne ne semblait prêter attention et qui se termina par l'apparente victoire de l'elfe sur le vieil homme. Vieil homme qui était, à n'en pas douter par la façon dont il s'était tailladé la joue avant de remettre à la voleuse sa magnifique dague, un puissant mage.

Merwin attrapa son bâton avant qu' un jeune voyou tente malhabilement de le lui dérober et partit en filature de la jeune elfe, non sans avoir, au préalable, ordonné au jeune voleur de tout à l'heure de suivre l'homme en noir.
Car le vieux mage savait que si il lançait un maléfice de filature sur son confrère, ce sort serait vite détecté et neutralisé.

Il en lança tout de même un sur le jeune voleur, au cas où celui ci aurait la vilaine idée de se soustraire à ses engagements, et il partit d'un pas leste, suivre la jeune voleuse-de-poche (littéralement, picpocket).

"Je n'ai que faire de la charité d'une insignifiante petite voleuse capricieuse! Tu ferais mieux d'économiser pour te payer des manières!" hurla-t-il à l'elfe, excédé par son comportement.

Jamais personne ne l'avait défié de la sorte sans périr d'une mort longue et douloureuse, savourant le goût cuivré de son propre sang en poussant d'inaudibles gémissements d'agonie. Par ailleurs, c'est ce qui aurait attendu son confrère magicien si le sort qu'il avait lancé ne l'avait pas autant fatigué. Dans son état, incanter le moindre maléfice majeur relevait du suicide, et un tour de magie comme celui qu'il venait d'utiliser pouvait le mettre hors course. La science de Kentril, si elle permettait des miracles, exigeait de lourds sacrifices. Le corps, l'esprit, rien ne résiste au pouvoir corrupteur des arcanes de l'antique magie du sang, c'est le prix à payer pour dépasser le commun des mortels, et si certains lunatiques y voient une chance inouïe, les vrais maîtres de cet art savent à quel point ses utilisateurs sont damnés.
Le front ruisselant de sueur, le Comte s'étouffa dans une bruyante et soudaine quinte de toux qui couvrit le dos de sa main d'un sang souillé. Sans y prêter plus attention, il se dirigea de sa démarche si particulière vers l'auberge la plus proche, en espérant y faire meilleure fortune que parmi les sauvages qui traînaient dans les rues.
Tranquillement installé à la dernière table libre, dans un recoin sombre de la salle principale, le Comte regardait en ricanant la serveuse renvoyer les clients suivants pour manque de place, regrettant de ne pas pouvoir les éconduire lui-même avec sarcasme. Néanmoins, un jeune filou se faufila jusqu'à lui, lui demandant s'il pouvait s'asseoir.

"Ta touchante requête me comble de bonheur, mon garçon, mais je ne tolère à ma table que les personnes que j'apprécie. Laisse-moi un instant vérifier ma liste d'amis."

Avec un sourire vil, il mima le geste de sortir un parchemin de sa robe, le déroula et le survola attentivement.

"Mmmm, quel est ton nom, déjà? Laisse, je m'en moque, il n'y a aucun nom sur cette liste, d'ailleurs elle n'existe pas, le parchemin invisible coûte très cher et je ne compte pas le gaspiller en de telles futilités. Dégage, morveux."

Gémissant de plaisir, il lança son gobelet vide à la tête du petit escroc en fuite, qui scintilla de milles couleurs l'espace d'un instant. Le sang du magicien avait dû réagir au contact de quelque enchantement.

"Un instant, mon enfant! Reviens, je vais t'offrir un bon repas, tu dois avoir faim."
Ne pouvant résister à l'appel de son ventre hurleur, le voyou revint sur ses pas et s'assit aux côtés de Kentril, qui recula sa chaise par un mélange de prudence et de répulsion.

"S'il vous plaît, ce que vous avez de moins cher à grignoter, et un bol d'eau chaude pour moi!... Bon, maintenant tu vas me décrire celui qui t'envoie... Etait-ce un grand gaillard chauve au teint pâle, avec une robe rouge et des tatouages sur le visage? Non? Un nain imberbe avec des tresses rousses et une robe noire? Non plus? Ce n'était pas un elfe au moins?! Bien... Bon, mange ce poison et on en reparlera. C'est ça que vous appelez de l'eau chaude, grosse dinde???"

Contenant son état de stress du mieux qu'il pouvait, le Comte de Rochegriffe prépara sa mixture en y versant le contenu d'une petite bourse de cuir, se demandant quel genre de sorcier pouvait envoyer un incapable à sa poursuite. Peut-être un disciple du culte des Hiboux, ou l'un de ses anciens collègues.
Plus tard, le mage sortit enfin de l'auberge avec le jeune homme, qui pointa du doigt ce vieux fou qui observait de ses yeux pervers une elfe qui... Par Satanas et Diabolo, toujours cette même elfe!
Se dirigeant à grands pas vers la foule, le sorcier en robe noire congédia l'espion et pointa son doigt inquisiteur vers le fumeur.

"Vous! Je vous ai déjà vu à Teirm! Nous allions débattre au sujet des hiboux lorsqu'un idiot de demi-elfe m'a enlevé! Vous êtes la source de tous mes tourments, vieillard! Et toi tu ne perds rien pour attendre sale petite elfe!"

Edit du concerné: Non, non, il s'agit bien de poison (ciguë) et non de poisson (mérou)
Edit 2: De même, mille peut s'écrire sans "s"

Alors que l’elfe s’occupait de vendre et de voler, gagnant ainsi avec une discutable honnêteté sa vie, que Merwin devenait pauvre, que le Mage fut interpellé par l’inconnu qu’il avait fait suivre.
C’était bien lui, avec son inséparable odeur de souffre (S) et de nitrate de potassium (KNa), son capuchon noir et sa besace de coté. Sans oublier sa joue ensanglantée qui avait à peine cicatrisée.

Oui, c’est moi ! Ainsi donc, vous avez découvert mon faible enchantement. Bien, bien, bien.
Merwin serra longuement la main de l’inconnu sur le visage duquel se peignait une étrange expression de reproche, de colère et d’étonnement, bien que ce dernier ne soit présent qu’en faible proportion.

Maintenant, si vous le voulez bien je vous propose… cette jeune elfe est vraiment très douée !

L’elfe en question venait de dérober une bourse de cuir attachée autour du cou d’un passant pourtant prudent sans que ce dernier ne s’en rende compte.
Je voulais vous inviter à prendre un verre. Mais à deux ce serait moins festif qu’à trois !
Alors que la voleuse venait d’extraire non sans habileté, d’une poche, le butin final de sa journée, Merwin s’approcha d’elle et lui murmura

« Allons, ma chère, ou vous joindriez vous à nous dans un pause whisky ou m’obligerez vous à annoncer à cette pauvre mère qu’elle vient de perdre la quasi-totalité de ses économie et que la cause de cette perte, ma chère, n’est autre que vous ? »
L’elfe ne bougea pas.

Bien. Dans ce cas, Merwin parlait plus fort à présent, je vous propose de venir avec notre cher ami qui…

Merwin se retourna et vit que son honorable collègue avait déjà sortit une fiole et en buvait le contenu d’un air nonchalant, regardant d’un mauvais le reste du monde avec o qui ,on aurait dit, il était profondément ennemi.

… ne nous a pas attendus pour commencer. Mais allons nous asseoir, nous serons plus à l’aise.

Son managé fonctionnait plutôt bien, elle passait de pauvres cloches en pauvre cloches, et chacune se retrouvait démunis d’un morceau de ses biens. Tout en souriant à qui voulait bien poser ses yeux sur son beau visage elle allait de plus en plus vite, le clou du spectacle aurait était sublime, elle serait monté sur sa cagette et magistralement elle aurait disparut. Tout simplement dans un nuage de poussière elle aurait faussé la compagnie de tout ses idiots…
Si seulement elle avait eu le temps de faire ce qu’elle souhaitait, mais il n’en fut pas ainsi.
Azilys rejoignait avec grâce l’emplacement parfait qu’elle avait choisie lorsqu’une main lui attrapa le poigné, assez violemment en plus. Notre demoiselle se retourna vers la personne, très impolie d’ailleurs, prête à lui envoyer une main dans la figure. Mais son geste fut stoppé, non pas par un obstacle, quoi que, si, le fait de voir se vieillard au allures un peu folle la fit changer d’avis.
Levant un sourcil interrogateur elle l’observa quelques instants, il ne paraissait pas si fou maintenant, et même plutôt dangereux. Elle écouta ses paroles et méditant une ou deux seconde, elle en convint qu’il ne fallait pas courir de risque. Enfin, des risques elle en prenait, aller avec ce pauvre fou dans une auberge qu’elle ne connaissait pas n’était Peut-être pas une très bonne idée. Mais Azilis la jugea plus intelligente que de se laisser poursuivre dans la ville par une pauvre femme au foyer, non ?
Elle laissa s’échapper une grognement de mépris lorsque le compagnon du vieux s’avéra être l’autre fou qui avait failli la tuer. Elle ne rencontrai bien que des malades en cette journée, dans cette ville. Un de ces jours ou l’on préfère rester au lit sous une couette. Le problème c’est qu’Azilis n’avait ni lit ni couette…

- Vous êtes un être bien malhonnête comparé à mon commerce bien innocent, et de plus supporter la compagnie de ce magicien ne risque pas d’être aisée… Pour vous, ainsi que pour moi…

Azilys avait quitté la magicien justement espérant ne plus rien à voir avec lui, ne plus jamais le croiser dans la rue, ne plus jamais entendre son nom ou simplement repenser à ce moment désagréable de sa vie, et voilà q’un vieil elfe sorti d’on ne sais ou s’incrustait dans la vie de parfaits inconnus et venait tout chambouler.

- Ou contez-vous boire ?! certaines personne n’on pas toute la journée de libre…

"En effet, moi, par exemple!" grogna le sorcier avant d'ingurgiter le reste de sa potion. "Pardonnez mon impolitesse, ce n'est qu'un breuvage à base d'herbes pour soulager l'irritation de ma gorge." Il grimaça "Bien que je doive admettre son inefficacité..."

Ennuyé par cette double-rencontre diurne, le Comte n'était pas d'humeur à échanger des politesses avec ces deux oiseaux de malheur. Il avait du travail, après tout! Une fois ce sale prétentieux de mage Gileadien mort, il faudrait recopier tous ses sorts, les classer, en mémoriser quelques uns, et massacrer sa famille. Plusieurs jours étaient nécessaires. Mais avec l'énergie dépensée ce jour, il ne pouvait pas se permettre le moindre duel. Il accepta donc l'invitation du magicien ornithologue.

"Bon, je viens avec vous, mais dès que j'en aurai l'occasion, je me débarrasserai de vous pour vaquer à mes occupations. Allons dans cette taverne, j'y ai une table réservée et je crois que je me suis fait des amis."

Sans attendre l'elfe et le sorcier, Kentril se dirigea à grands pas vers l'auberge qui l'avait accueilli plus tôt. La salle grouillait toujours de monde, cette marée humaine donnant la nausée au Comte, qui regrettait l'austérité de sa bibliothèque. La table du fond, qu'il considérait comme sienne, était à présent occupée par une famille de pouilleux en guenilles. Sans pouvoir réprimer une grimace de dégoût, le magicien posa ses deux mains à plat sur le bord de la table.

"Belle journée, pas vrai? Vous n'allez pas perdre votre temps assis sous ce toit miteux, si? Allez faire un tour."

Personne ne bougea. Agacé, le Comte leva sa main droite à la hauteur de son épaule et commença à ouvrir et fermer sa main à un rythme de plus en plus élevé.

"Ne vous en faîtes pas, c'est mon alarme imaginaire. Comment ça marche? C'est très simple: Lorsqu'une situation m'est insupportable, ça se déclenche, et si elle ne se résout pas dans les quinze secondes qui suivent, j'arrache la tête des responsables. Oui, c'est ça, dégagez. Merci."

Kentril était satisfait, il fit signe à ses importuneurs de s'asseoir.

"Je vous en prie. Alors, qui paie sa tournée?"

"Tuez-le" avait il dit...
Laeyana n'aimait pas que ses employeurs disent tout haut l'objectif de la mission quand il s'agissait de tuer. Elle préférait que cela soit intelligemment insinué dans la conversation, comme si c'était un fait plutôt qu'une demande, et même si son interlocuteur n'avait pas ce niveau de subtilité, qu'il procédât par allusion était beaucoup plus agréable qu'un ordre direct.
Non seulement il était désagréable, mais en plus il l'envoyait à] Gil'ead, une ville pourrie, lointaine, peuplée de trappeurs et de garnisons impériales sur le qui vive, tout ca à cause de ces elfes qui "pourraient mener une attaque contre l'empire". Les imbéciles...
La seule consolation, c'était que la cible ne se doutait de rien. Apparament, c'était un trappeur qui avait acquis de l'inflluence, fondé une organisation semi-légale et qui avait commencé à semer le désordre. Il se faisait appeler Skorvar Ventre-gris, vivait seul dans une petite maison de pierre au centre de la ville, et rentrait tout les jours à 7 heure pour écouter les débriefings de ses lieutenants. Au moins les informateurs avaient été efficaces.
Laeyana avait pris une chambre à l'auberge. Elle posa sa valise, en extirpa un petit coffre en bois qu'elle ouvrit, prit une des deux fioles de couleur bleue et lut le nom sur l'étiquette "Liquide Bentzoar". Pas le bon. Laeyana reposa la fiole à sa place et prit l'autre ainsi que la petite spatule qui était rangée à coté. Puis elle enduisit patie l'emplacement adéquat, referma le coffre et se nettoya les mains. Elle vérifia ensuite le fonctionement de son arbalètement le fil de ses lames avec le poison, s'assurant de n'en mettre pas plus qu'une fine pellicule. Puis elle replaça le poison en excès dans la fiole, la rangea ainsi que la spatule à, plaça deux carreaux dans le chargeur, en prit cinq autres dans son carquois qui ressemblait à s'y méprendre à une bourse, rengaina ses armes et les attacha: L'arbalète, l'arc démonté (l'arc c'est ce qui ressemble à un arc sur une arbalète et qui dépasse des deux cotés), sur son bras droit, caché sous son manteau, la dague droite à la ceinture et la dague gauche sur son avant-bras gauche.

coté d'un petit groupe formé de deux vieLaeyana sorti en refermant à clé la porte de sa chambre, et descendit. Elle avait beaucoup à faire: rencontrer un de ses contacts pour obtenir des informations supplémentaires sur les activité des ingénieurs de la ville, tuer la cible, et obtenir des racines de rosefroid; aux effets bénefiques à l'état pur mais nocifs couplé à d'autres éléments. Mais l'assassine avait faim et elle demanda à l'aubergiste une table. Elle fut menée à l'arrière de la salle, àux hommes, l'un acriâtre et décharné, l'autre jovial comparé à son acolyte, et dont les cheveux blancs donnaient un air peut "grand père", et une petite fille qui semblait se demander ce qui lui arrivait.

La curiosité est peut-être un vilain défaut, mais pas dans celui d'un d'agent. Ayant déja repassé des centaines de fois le déroulement de sa journée, Laeyana tendit l'oreille et écouta attentivement la conversation de ce groupe hors du commun tout en mangeant le plat que le gracon lui avait apporté.

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