Concours d'écriture n°3 - Textes

Je vous souhaite à tous une très bonne année!

Je rappelle que vos textes ne doivent pas dépasser les trentes lignes et que le thème est "Nuit étoilée"

Dans ce topic, seuls les textes on le droit d'être postés pour tout commentaire ou réflexion c'est dans l'autre topic

A vos claviers!

Ne t'est-il jamais venu
Une seule fois à l'esprit qu'
Il n'est plus magnifique spectacle que celui que
Tu n'observes que tard dans la nuit, celui qui t'

Éblouit par sa beauté
Toujours caché lorsque se montre le soleil
Ou lorsque vienne les nuages
Il suffit de
Le regarder d'un lieu
Étonnamment vide, de lever les yeux
Et de tout oublier en regardant les étoiles

Une seule chose :

Les hommes ont tout détruit,
Rabaissé, humilié, brisé,
Sans une chance de vie,
Sans pouvoir se relever.

Ils croient que tout,
Tout est dans leurs mains,
Il croient que nous,
Nous ne sommes rien.

Il existe pourtant une chose,
Qu’ils ne pourront blesser,
Une seule chose,
Hors de leur portée.

Ce n’est que ce que je vois,
Inimaginable beauté,
Remplissant de joie,
Une nuit étoilée…

Reflet de lune

Une nuit sans nuage, une lune pleine au trois quart… Des milliards de petits points brillants piquaient le ciel de leur éclat lumineux, presque irréel.

L’éclat blafard de la lune se reflète dans les multiples flaques d’eau que l’après midi a laissé derrière lui. On croirait qu’elle se pouponne devant son miroir en attendant son bien aimé qui comme d’habitude, arrivera lorsqu’elle partira.

La forêt de feuillus au feuillage abondant en ce milieu d’été, enveloppe son territoire d’une ombre percée en moult lieux par les rayons de la lune. Image du combat perpétuel entre l’obscurité et la lumière.

La nuit est calme, on n’entend même pas les animaux qui d’habitude grognent, piaillent, brament, hurlent, couinent,… Seul un bruit de métal aléatoire rompt le silence nocturne. Là où la lune perce la pénombre de la forêt, de temps à autre, elle se reflète sur des lames luisantes avides de sang.

Bien vite, deux formes blanches sortent de la pénombre en courant, l’une manque de déraper dans une flaque boueuse et perturbe un instant le reflet de la lune dans celle-ci. Ils sont suivis par quatre formes sombres.

Par moment, un bruit d’acier frottant contre l’acier perce le silence avec une gerbe d’étincelle. Parfois c’est un cri de douleur accompagné d’une gerbe de sang rouge luisant sous l’éclat de la lune, observatrice passive face à l’affrontement.

Bientôt, le calme revint dans la plaine. Seul restait, debout, les deux ombres blanches adossées l’une à l’autre, leurs torses se soulevaient à intervalle régulier. Ils restèrent prostrés là de longues minutes en attendant que leurs cœurs reprennent un rythme normal, puis s’en retournèrent parmi les ombres protectrices de la forêt.

Je dédie ce texte à Kentril, il saura pourquoi...

Une sombre affaire

Il y a fort longtemps, dans un tout petit village éloigné de la civilisation humaine vivait une grande famille qui contrôlait les terres, les bêtes et même les habitants du village. La puissance de cette famille remontait à la nuit des temps et nul n'osait à présent remettre en doute le pouvoir qu'elle possédait. Pourtant si une seule personne avait découvert la vérité, alors plus personne n'aurait obéit. Mais la sombre vérité était dissimulée. Elle était si bien cachée que les derniers descendants de la famille l'ignoraient. En réalité seul le grand-père sénile encore vivant aurait pu la raconter, si quiconque écoutait encore ses histoires. Mais plus personne n'écoutait ce vieil ivrogne qui passait son temps entre beuverie et viols. En effet, cette famille était non seulement puissante mais aussi remplie de vices. Elle était puissante, ah ça oui! C'était d'ailleurs elle qui faisait régner l'ordre et la "justice". Tant et si bien que plus personne n'osait faire un pas de travers de peur de passer sur le bûcher ou de finir empalé. C'est dans cette atmosphère vile et étrange qu'un jour débarqua une jeune fille. Nul ne savait d'où elle venait. Et nul ne savait non plus ce qu'elle venait faire là. Mais son arrivée provoqua d'énormes émois dans le village. Elle prétendait connaître la vérité sur la manière dont cette puissante famille vertueuse s'était emparée du pouvoir. Tout le monde dans le village voulait connaître sa version des faits mais personne n'osait le dire de peur de subir le pire des châtiments. Seulement, elle possédait des preuves de ce qu'elle disait. Apparemment, un parchemin témoignant des atrocités commises par les ancêtres de ces seigneurs innocents était en sa possession. Ce parchemin circula entre les mains de tous les villageois. Tous étaient d'accord sur le fait que ce qu'il décrivait était atroce et digne de la peine capitale. Seulement un jeune garçon alla trouver le seul fils incorruptible de la famille pour tout lui raconter et lui donner en main propre le parchemin sacrilège. En le lisant et en découvrant ce qu'il y avait dessus, il décida de réunir l'assemblée familiale (en gros ceux qui vivaient là). L’assemblée fut réunie en pleine nuit, les étoiles furent les seules témoins de ce qui s’y passe. Et c'est à ce moment là que fut prise une terrible décision. Une terrible décision qui devait complètement changer le visage du village. Ils décidèrent que la jeune femme serait brûlée sur la place publique après avoir subit les pires tortures. Ces tortures, bien que malsaines et seulement à but jubilatoire devaient accessoirement servir à lui faire révéler que le parchemin était un tissu de mensonge et qu'il était de sa main. Tout fut fait selon ce qui avait été prévu. Même le vieux grand-père sénile participa aux réjouissances. Et au moment où la jeune femme rendait son dernier soupir, le grand père prononça cette simple et sombre parole: "Heureusement que personne n'a découvert que..." Avant de s'effondrer ivre mort dans les bras de sa plus jeune petite fille.

Une nuit étoilés.
Je te regarde.
Toi et ton sourire.
Je te regarde.
Toi et ton avenir.
Car,aussi beau qu'il soit.
Peut-être même,caché au fond de toi.
Rien n'égalera.
Je le jure sur ma foi.
Tes yeux de roi.
Non,rien n'égalera.
Oui,toi.
Dans cette nuit pleine de merveilles.
Je te regarde.
Toi et tes yeux de reine.
Car je sais.
Rien n'égalera.
Dans cette nuit étoilée.
Mon regard sur toi.

Juste deux étoiles parmi tant d'autres

Le faible astre blanc doucement était monté vers son point culmulant. Toutes les lumières de ce petit village étaient éteintes et le silence n’était troublé que par quelques ronflements. Le noir dominait ma chambre mais les yeux grands ouverts j’attendais. Ma porte grinça, Joachim passa sa tête, les yeux pétillants il voulait me montrer quelque chose. Je me levai comme attiré à lui tel un aimant. Les escaliers étaient calmes pour une fois comme si le temps s’était arrêté en ce moment précis. Poussant la porte de l’extérieur le silence m’apaisa et s’installa en moi chassant l’excitation de cette expédition. Contournant la maison, face au jardin là où aucune lumière trop forte ne dérange les yeux, il s’assit contre un muret et m’invita à le rejoindre à ses côtés tendant d’un bras la couverture qu’il avait eu la bonne idée d’emporter. Le bonheur m’enveloppa de sa chaleur. De son bras restant il m’indiquait les constellations dont il reconnaissait la forme. Certe il n’en connaissait pas énormément, mais blottie contre lui je les voyais danser sur le rythme de ma joie. L’Aigle en haut battait des ailes, le Dauphin nous éclaboussait de diamants transparents et le Loup chantait d'une voix muette. Je souris, ce moment était tellement magique que je ne risquais pas de l’oublier de si tôt. Le dévorant des yeux je voyais un jeune homme passionné par la beauté des astres à tel point que dans son regard brillaient mille et une étoiles. Son regard illuminait le mien et nous faisait rejoindre une autre planète inaccessible à quelqu’un autre que juste lui et moi. Un rêve où le temps n’existe pas, un paradis qu’on sait impossible mais qu’on ne peut s’empêcher d’imaginer dans les moindre détails. Cette voûte céleste qui cache tant de mystère m’a donné la chance de voir cette étoile dont la trainée m’émerveilla. Etait-ce un sourire à l’unisson de nos deux coeurs? Que pouvais-je rêver de mieux que ce qui se déroulait maintenant? Peu à peu, bercée par son souffle je m’endormis en contemplation devant ces soleils aussi nombreux que les grains de sable sur la plage. Lentement les ombres furent chassée par l’astre jaune mais chut! Laissez-nous encore quelques instants la tête remplie d’étoiles.

Les étoiles et le gobeelin
Le gobelin courut, tendis son bras, et attrapa une jolie étoile dans son filet. Les arbres murmurèrent de prosternation. L’étoile se débâtie avec rage puis tourna son regard brillant de peur vers les arbres.
Le gobelin approcha alors le filet, et pris l’astre dans sa main. Celle-ci brilla, illuminant la nuit. Son éclat aveugla la vile créature mais celle-ci se reprit vite. Elle fixa l’étoile jusqu’a ce que celle-ci s’élargisse et lui montre une image.
C’était un homme, dont la joue était inondée de larme. L’image bougea et montra un petit bébé. La mère resplendissait. La joie.
Le gobelin éclata d’un rire mauvais et croqua à pleine dent dans l’étoile. L’astre disparut rapidement dans la bouche de la créature.
Reprenant son filet, le gobelin attendit de voir une autre étoile. Cette fois ci, deux apparurent. Rapidement, il les attrapa, et en prit une.
Le même manége recommença, à la différence que le gobelin vu de l’amour. Une femme regardait passionnément l’enfant qu’elle avait élevé. Le gamin tira dans un ballon, et marqua sous les yux de la foule. Des hurlement de triomphe retentirent aux oreilles du gobelin qui s’empressa d’engloutire l’étoile.
Il ne prit même pas la peine de regardait la seconde étoile. Il la mangea sans un regard.
La même chose se passa toute la nuit. Tous les sentiments heureux furent dévorait par un gobelin.
Depuis, alors que les étoiles brillaient pour des sentiments, elles ne brillent maintenant que pour elles mêmes.

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