Seith

Je suis Seith. Je suis le Messager de la Vérité.

J'ai quatorze ans,et même si aux yeux des autres je ne suis qu'un enfant, aux yeux de mon père, je suis un déjà homme.

Je suis l'Invisible, ma place n'est dans aucun camp, même si l'Empire voudrait me voir mort.

Par le physique, je suis un garçon normal. J'ai des cheveux sombres, les yeux verts émeraude.Je suis plutôt mince et petit (ce qui est légèrement ennuyeux lorsque l'on veut se faire entendre). Mais je suis plutôt rapide. Je me vêts généralement simplement. Des bottes noirs, un pantalon foncé, une chemise blanche et des mitaines noires me suffisent amplement. Du reste je suis plutôt quelqu'un de banal, hormis le fait que je sois l'Invisible.

Par le caractère, je suis quelqu'un de simple. J'aime vivre, faire des bêtises comme n'importe qui de mon âge. Mais je suis quelqu'un de sérieux, de généreux et de calme, même si je peux facilement me mettre en colère. Je témoigne respect à quiconque le mérite. Je dis toujours la Vérité, pour le peu que je parle, je suis très franc mais je ne sais pas si c'est vraiment une qualité... Ainsi l'a voulu mon père.Voilà, vous savez ce qu'il y a à savoir de moi. Ah oui, j'oubliai, j'ai horreur de la violence, non pas que je sois un couard, mais je n'aime pas me battre.


Avant que je découvre Stampe, eh bien, il s'en est passé des choses. Je vivais avec mes parents, dans un village de l'Empire. Mon père était conteur, ma mère , je ne l'ai jamais connue. Mon père racontait tout ce qui pouvait avoir un lien avec la future chute de l'Empire. Tout ce qui pouvait amener les gens à rejoindre les Vardens, à lutter contre l'oppression. Un grand homme qui n'avait peur de rien ou presque. Il voulait toujours que je sois à ses côté, pour apprendre. Un jour où nous étions rentrés chez nous après plusieurs mois d'abscence, il me dit d'aller dans la forêt , chercher du bois. En plein été. J'ai obéis. Je savais que s'il me demandait quelque chose, il y avait une bonne raison. Quand je suis revenu à la nuit tombée, la maison était déserte. Aucune trace de mon père dans tout le village.La maison était sans desssus dessous. Tout avait été retourné, y compris mes affaires. Néanmoins, ceux qui avaient fait ça n'avait pas découvert le compartiment secret où mon père rangeait nos affaires les plus précieuses. J'y trouvais un billet , avec l'écriture de mon père.

« Si jamais dans un mois, je ne suis pas de retour, fuis le village et rejoins les Vardens. Tu y trouveras d'anciens amis à moi. Mais n'y va qu'en dernier recours. Et continue ce que j'ai commencé. Je compte sur toi. Sois courageux. Affectueusement, ton père. »

Ainsi que sa dague.
Un mois plus tard, il n'était pas de retour, et je partis. J'emportais avec moi un sac contenant des vivres, et la dague de mon père. J'allais de village en village, contant les histoires que mon père contait avant moi, et son père avant lui. Contre un histoire, j'obtenais le gîte ou le couvert, parfois les deux. Et parfois rien. J'ai trouvé Stampe d'une façon...pour le moins étrange. En effet, je fus chassé d'un village. Evidemment, je partis en courant , et j'ai trébuché sur un gros cailloux. Je suis tombé le nez sur une grosse pierre violette. C'était l'oeuf de mon dragon.

Petite présentation de Stampe.
C'est un jeune dragon aux écailles violettes. C'est un véritable gaffeur, je me demande parfois pourquoi je suis tombé sur lui. Il a aussi la fâcheuse tendance de me surprotéger. Il se goinfre à en avoir mal au ventre. Quands à son vol, il serait plus agréable s'il ne pensait pas nécessaire de passer la moitié du temps à faire des acrobaties. Il se révèle néanmoins un bon compagnon, toujours à faire le pitre (alors imaginez un dragon qui fait des grimaces...)et finit toujours par me remonter le moral. Et il est bon chasseur.

Je connais peu l'ancien langage, seulement les mots qui mon père m'a appris et qu'il tenait lui même de son père...Mais je me débrouille, même si ça a la facheuse manie de faire rire Stampe. Je voudrais bien l'y voir à ma place.

Quand à mes armes, je n'ai que la dague de mon père...et un livre ou deux (d'ailleurs, Stampe les trouve assommants...). Je sais néanmoins me battre avec mes pieds et mes mains. Un bon coup de pied, bien placé, ça vous envoie facilement au tapis.

Je suis l'Invisible, je suis les yeux et les oreilles de ce monde. Je suis celui qui ouvre les yeux des gens. Vous ne voyez en moi qu'un gamin. Je vois en vous celui qui fera peut-être basculer le destin. Tout peut changer. Tout doit changer. Et moi, je suis celui qui a été désigné pour guider un seul d'entre vous. Qui sait, l'avenir de l'Alagaesia est peut-être entre vos mains.