Deuxième Combat: Seith vs Zavall

Ici se déroulera la joute à cheval dans laquelle s'affronteront Seith et Zavall.

Mesdames et Messieurs, applaudissez nos deux conquérants.

Je rappelle que le combat se déroulera en 2 rps par participants, que vous ne pouvez recourir à l'aide d'aucune personne tierce et que ce combat est éliminatoire: seul le gagnant pourra continuer le tournois.

Et maintenant, place au spectacle !

Zavall venait de remporter son premier combat pour le grand tournoi organisé en l’honneur du mariage de la Erythrine. La fameuse petite-fille du grand Galbatorix et blablabla. Il commençait à en avoir assez de tout ce jargon, dont presque tout le monde n’en avait strictement rien à faire. Il s’était relevé après le coup que lui avait porté Mila qu’il n’avait même pas vu venir. La prochaine fois, il faudrait qu’il fasse beaucoup plus attention. Il n’avait pas assez contrôlé autour de lui, il avait cru qu’après son coup il avait gagné mais en fait non. Il n’avait pas assez regardé, et comment contrôler un espace aussi grand qu’un colisée quand celui-ci est en plus rempli de fumées poussiéreuses.
A sa grande surprise, il n’avait pas perdu. Il s’était retrouvé la tête dans le sable en train de se tenir le ventre et pourtant la foule acclamait son nom. Debout, il regardait tout autour de lui, on hurlait son nom, on disait de lui que c’était un grand homme, les femmes se jetaient au pied de la tribune pour pouvoir le toucher, … En fait, rien de tout cela n’était vrai. Ce n’était que des images de gloire qui défilaient dans sa tête, il était tout simplement en train de rêver. Tout autour de lui, il n’y avait que des gens qui applaudissaient quand cela leur convenait, et encore quand il n’était pas trop fatigué pour oser lever leurs mains. Vraiment, Zavall se demandait ce que ces gens étaient venus faire ici, sans doute bonne figure pour attirer sur eux la grâce d’Erythrine et de Galbatorix. A quoi cela servait-il d’avoir un être dans ses poches puisque de toute façon, un jour où l’autre, il vous trahira.
Enfin bref, cela ne l’intéressait pas de toute façon, il était venu pour se défouler et puis pour remporter la fameuse récompense surprise. Il espérait quand même que ce lot ne serait pas une rencontre avec la petite fille de Galbatorix sinon la fête risquerait d’être gâcher et là Asathot serait surement de la partie. Un homme chétif sortit de la porte à la gauche de Zavall et vint le chercher. L’homme avait le sourire jusqu’aux lèvres, il parlait avec bonne humeur et semblait comme en admiration devant le vainqueur de la première manche. Si cela n’est pas triste pensa le trappeur, gâcher son temps dans un souci d’admiration. L’admirateur commença un speech que Zavall ne prit même pas la peine d’écouter. Il se contentait de le regarder en secouant la tête de temps en temps pour faire croire qu’il prenait en considération ces dires. D’habitude devant une telle décadence, il aurait écrasé la tête de son interlocuteur ou l’aurait tout simplement coupé afin que ses oreilles ne supportent plus un tel fléau de stupidité. Mais, la personne faisait partie de l’organisation de ce tournoi, donc s’il pouvait tirer quelques renseignements sur l’adversaire ou avoir des faveurs avant la deuxième manche pourquoi ne pas en profiter. Les idiots sont parfois utiles pensa Zavall en rigolant devant celui-ci.
Il venait enfin de finir de parler, heureusement, Zavall était au bord de la crise. Le fan lui tendit une serviette, une banale serviette. Au début, Zavall la considéra en se demandant ce qu’il devait en faire, puis quand il vit que ce dernier, commençait à lui désigner son visage, il comprit. Il voulait une sorte de dédicace de sa part en essuyant la sueur sur son visage. Pour Zavall, c’était immonde mais bon comment faire plaisir. Après ce passage au combien pathétique, il put enfin regagner sa chambre, mais raccompagné bien sûr par le président de son fan-club. Il apprit de sa bouche d’ailleurs que la prochaine manche serait une joute à cheval.
Et là ce fut le drame complet. Le visage de Zavall commença à prendre un visage d’étonnement, il regarda l’homme comme s’il avait dit un mot bizarre. Dans sa tête, un énorme processus de réflexion se mit en marche. Il cherchait dedans la définition de ce mot tant inconnu, tentait de dessiner ce qu’il y avait derrière cela. Mais, il avait beau chercher, il n’y avait rien qui venait. Après quelques instants, il dut se rendre à l’évidence. Le cheval était une chose totalement inconnue pour lui. Il se devait de cacher se lourd secret aux autres et surtout maintenant à son admirateur car sinon ça serait sûr, il se moquerait de lui. Et il aurait beau le menacer, à la fin, tout le monde serait au courant, et même quand il deviendrait le grand maître de ce monde, on n’aurait de cesse de lui rappeler cela. Et même s’il pourrait alors tous les tuer, il ne supporterait pas que cela se sache. Il ne pouvait pas non plus compter sur l’aide d’Asathot, ce dernier devait bien rigoler de la situation plus que risible de Zavall. D’ailleurs, après qu’il ait fermé la porte au nez du fan, le maître des ombres vint lui faire part de sa bonne humeur plus qu’inhabituel.

*Tu ne sais pas ce que c’est qu’un cheval, HAHA. On aura vraiment tout vu. De tous ce qui existait sur ce monde il a fallu que je tombe sur un pauvre type qui n’est jamais sortie de sa grotte. Allez, tu m’as mit tellement dans une joie sans précédente que je vais quand même te donner un petit coup de pouce. Après tout, on va gouverner le monde à deux donc autant que tu saches un peu ce qu’il y a autour de toi. Je t’envoie de quoi te documenter, et oui même chez les ombres on lit, alors ne fait pas cette moue déconfite.*

Et là le miracle s’accomplit, enfin si on peut dire les choses ainsi. Des tonnes de livres vinrent inonder la chambre de Zavall, tant et si bien qu’il put à peine bouger devant cet amas de connaissances. Il n’osa rien dire au maître des ombres car pour une fois qu’il était généreux, autant en profiter un peu. Zavall attrapa le premier qui livre qui lui tomba sur la tête, leva la main et fit comme un signe de remerciement en l’air avec un petit sourire voulant tout dire. Il ouvrit le puits de connaissance et découvrit un monde merveilleux de couleurs, et de poésies. Le livre s’appelait Lana va au marché à cheval. Ainsi cette chose à quatre pattes et assez grande était un cheval, voilà qui était intéressant. Ceci n’avait pas l’air si terrifiant, et le cheval était si doux avec Lana, il lui faisait des caresses, il mangeait les fleurs et ensemble ils galopaient dans la forêt. C’était si attendrissant, le texte était si beau, les phrases si légères. Un élan de bonheur envahissait se livre. C’était tellement…
Oula, Zavall se ressaisit, qu’est ce qu’il lui était arrivé ? Il était dangereux ce livre, un peu plus et le trappeur allait devenir un peu naïf quoique un peu le mot était faible. Il se voyait déjà lancer des fleurs et aimer tout le monde. Quelle horreur. Et là Asathot intervint.

*Ha oui désolé, ce livre est notre instrument de torture pour faire peur aux petites ombres la nuit ils n’ont pas assez peur. Prend en un autre ceux-là seront sûr.*

Le trappeur en récupéra encore un qui était juste à porté de sa main. La couverture était jaune et noir et dessus, il était inscrit le cheval pour les nuls. Déjà le titre ne plaisait pas à Zavall qui avait un égo démesuré mais pour cette fois, il ferait abstraction. Il fallait qu’il gagne le tournoi et surtout qu’il n’est pas l’air ridicule demain quand il faudra… d’ailleurs que fallait-il faire avec le cheval pendant une joute. Franchement, ceci n’était pas simple, pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement prendre une arme et se taper dessus avec ? Voilà du beau tournoi qui ne demande pas trop d’activités mentales.
Donc, la soirée de Zavall, fut pleine de grandes découvertes, d’une part c’était la première fois qu’il lisait un livre depuis fort longtemps. Pendant l’espace d’un moment, il avait peur qu’il ne pourrait jamais lire les différents textes mais non bien heureusement, il n’avait pas oublié toutes les bases.
D’autre part, il sut enfin en quoi consistait une joute de cheval, comment monter un cheval, comment rassurer un cheval, comment galoper et plein de choses très importantes pour ne pas passer pour un imbécile. A la fin, il avait accumulé tant de connaissances que son cerveau était en train de bouillir, de plus ses yeux se fermaient presque tout seul. Ainsi, sans s’en rendre compte, il s’endormit sur ses livres et commença à rêver de chevaux, de poneys, et de galoper à travers le monde.
Le lendemain, on vint taper à sa porte. Il se réveilla tant bien que mal, passa sa tête dans de l’eau pour être un peu plus conscient du monde qui l’entourait. Ses yeux étaient encore en état de somnolence, il se jura de ne plus jamais autant lire avant de dormir, cela ne lui réussissait pas. Il ouvrit la porte en tentant de paraître éveiller et dur dès le matin, mais l’effet fut de courte durée. Son fan était devant la porte et lui était en superbe forme. Il ne devait pas avoir fait grand-chose cette nuit, à part peut-être préparer sa rencontre avec Zavall. Son admirateur commença à parler, mais comment faisait-il pour être ennuyant dès le matin ? Ne pouvant en supporter davantage, il tendit sa main vers l’homme pour lui faire comprendre de se taire.
A sa grande surprise, ce dernier, souriait car son idole l’avait touché. Mais quelle époque pensa Zavall. Il suivit l’organisateur vers la prochaine arène où allait se dérouler la joute. Le soleil était déjà haut dans le ciel et agressait les yeux du trappeur qui prenaient tout leur temps pour être opérationnel. Il y avait toujours autant de monde dans les gradins, et comme d’habitude, il semblait s’ennuyer plus qu’autre chose. Si cela n’avait tenu qu’à Zavall, il les aurait réveillés vite fait bien fait.
Et soudain, il tomba sur « le cheval », il regarda une image qu’il avait arraché d’un livre pour être bien sûr de reconnaître l’animal. Et en effet, c’était bien cette chose. Il était plus grand qu’il ne l’imaginait. Zavall commença à pâlir, il espérait que tous ce qu’il avait appris lui seraient utile. Il fallait que la théorie admette la pratique. De toute façon, il ne pouvait plus faire marche arrière. Le cheval le considérait bizarrement. Pour la première fois, le trappeur était terrorisé à l’idée de se retrouver face à face de l’animal et de le monter.

Seith était encore abasourdi quand on lui dit qu'il avait gagné la première épreuve. Pour quelqu'un qui ne savait pas réellement se battre, c'était un exploit...
La deuxième épreuve était une joute à cheval. Intéressant, mais il avait encore moins de chances de gagner, surtout si son adversaire était plus doué que lui ce qui ne devait pas être bien difficile. Il se sentait stupide, perché sur l'équidé, bien loin de posséder la grâce des mythiques centaures. Le cheval piaffa, et le jeune homme se força à ne pas trop serrer les doigts qui tenaient (fermement) les rênes. Sa gorge lui semblait aussi déssechée que le désert du Hadarac sous le soleil brûlant des heures les plus chaudes d'une journée estivale.
Heureusement qu'il sentait toujours son lien avec Stampe, ce qui l'empêchait plus ou moins bien de paniquer. Quelle idée stupide que de participer à ce fichu tournoi en l'honneur de la petite-fille du roi. La petite fille de Galbatorix ! Alors que la première chose qu'il avait appris, c'était que plus loin du roi il était, mieux il se porterait. Quelle jugeote ! Bravo Seith.
Est-ce que ça faisait vraiment mal de se faire désarçonner ? Dans les contes, on disait rarement de tels détails, ne les jugeants pas assez intéressants pour le grand public.
Plutôt stupide comme idée, et pas très utile dans ce cas-là.

"Tu réfléchis trop petit homme"

Avant q'il n'ai pu répondre, le signal du départ se fit voir. Il se mit en mouvement, légèrement angoissé.

Et voilà, il venait de franchir le Rubicond, il se tenait devant le cheval. Il semblait majestueux et le regardait de haut. C'était la première fois que Zavall se trouvait devant un animal plus grand que lui. De plus, ce qu'il avait appris la nuit dernière dans les différents livres s'effaçaient petit à petit. Autour de lui le public, sortait de son réveil. Et apparemment cette opération avait été très dur. Les gens semblaient d'un blasé. Même une joute à cheval ne les motivait pas. Au début, Zavall avait eu un peu peur que la chose qui allait réveiller ce public au bord de la sous activité ce serait lui. Il ne voulait pas être l'idiot du village qui allait faire le pitre. Pourtant, il sentait très mal cette épreuve.

Zavall considéra son adversaire, heureusement, celui-ci ne semblait pas plus à l’aise que lui. Mais lui au moins, il était sur son cheval prêt à commencer l’épreuve, alors que Zavall était toujours à terre. Un homme s’approcha de lui, et lui demanda de bien vouloir se mettre en place car le duel allait bientôt commencer. Le trappeur se retourna vers son interlocuteur énervé qu’on le rappelle à l’ordre. Il voulait jouer la carte de la force, et de l’homme inébranlable mais ceci s’acheva sur un spectacle navrant. Le protagoniste avait très bien compris que Zavall faisait tout ce qui était en son pouvoir pour retarder le moment fatidique de la montée à cheval.

Il demanda en dernier secours, un petit coup de pouce d’Asathot, de prendre possession du cheval ou de détruire cet endroit, tout mais pas devoir monter sur ça. En réponse, il ne reçut absolument rien, un silence profond, enfin silence pas vraiment. Disons plutôt, un rire caché mais pas assez à l’oreille de Zavall. Ainsi, il était seul avec lui-même mais peu importe, il montrerait à tout le monde ce dont il était capable. Il souffla un bon coup, et tenta de se rappeler quelques images de son passé qui seraient capable de le détendre. Il ne trouva pas grand-chose mais cela n’était pas des plus important.

Il commença à mettre un pied sur l’étrier, déjà une bonne chose de faite, le cheval ne semblait pas être intéressé par ce que Zavall était en train de faire. Il se contentait de regarder l’air hagard droit devant lui l’autre cheval, ou de parfois manger un peu, l’herbe qui se présentait à lui. Le trappeur prit son élan, enjamba le corps du cheval… et là ce fut le drame. Un choc qu’il n’avait jamais ressentit. Il retint son souffle. Il n’avait jamais été touché à cette partie et là il comprenait enfin sa douleur. Il mit tant bien que mal son autre pied dans l’étrier et s’agrippa aux rennes. Le souffle lui revenait petit à petit. Néanmoins, il aurait appris une grande chose grâce à ce tournois, ici, cela faisait très mal, il pourrait dès lors utiliser cela à son avantage sur les hommes et les femmes.

*Lis un peu par pitié Zavall, je vais commencer à croire que tu ne sais rien de chez rien, si tu gagnes ce tournois je vais te noyez de livre, tu n’auras plus un seul espace pour bouger. Va falloir que tu te cultives un peu sinon, on n’est pas sorti de l’auberge, enfin bon pour ce que j’en dis, pour le moment bats-toi on verra bien la suite.*

Que de gentillesses dans les mots du maître des ombres, mais Zavall n’avait pas vraiment compris pourquoi cet accès soudain de dépit de sa part. Où avait-il put dire un bêtise ? Enfin, cela n’était pas le plus important pour le moment, il se devait de gagner le combat. Déjà, il était arrivé à monter sur le cheval, ce qui correspondait déjà à une première victoire. Maintenant, le tout était de savoir s’il pourrait avancer et galoper avec. Il lança différentes onomatopées afin de le faire avancer. Il avait vu cela sur une image où plusieurs sons étaient inscrits. Enfin, il sortit le bon, enfin le bon bof, disons qu’il avait simplement tapé au bonne endroit sur le cheval. Ainsi, celui-ci au lieu d’avancer tranquillement, il galopa avec violence. Et à peine était-il parti, qu’il se rendit compte de quelque chose qu’on pouvait décrire comme important. Il n’avait pas d’armure ni d’arme pour expulser son adversaire hors de son cheval à la différence de son adversaire. Celui-ci ne semblait pas vraiment comprendre pourquoi Zavall avançait sans son équipement. A son grand désespoir, le trappeur était en train de se rendre ridicule. Il avait tant été absorbé par le fait de monter sur cet animal qu’il en avait oublié tout le reste et certainement le plus important.

Que devait-il faire ? Tenter de faire stopper cette bête de malheur ? Il avait déjà eu beaucoup de mal à l’a faire avancer alors l’arrêter risquait d’être une mission plutôt impossible. Il voyait derrière lui les juges qui tentaient de le rattraper en lui criant que le tournois n’avait pas encore commencé. Mais face à la vitesse du quadrupède, ils ne valaient pas grand-chose. Zavall prit les rennes et essaya tant bien que mal de faire tourner le cheval. Ô miracle, celui-ci répondit à la requête de son "chevaucheur". Mais le mouvement sur le côté fut tel, qu’il crut qu’il allait s’envoler dans la direction inverse. Encore une fois, les rennes l’aidèrent. Il s’agrippa tant bien que mal et se dirigea, enfin le cheval alla vers le juge. Zavall reçu l’équipement nécessaire et gagna à peu près une vingtaine de kilo d’armure et un long objet fait de bois assez lourd à porter. Le fait de monter sur le cheval fut plus périlleux cette fois mais le trappeur y arriva malgré tout. Le combat pouvait commencer même si il ne savait pas vraiment ce qu’il devait faire avec cette objet de bois.

Les deux chevaux se mirent en mouvement. Seith se sentait ridicule dans son équipement trop grand. Il songea que les nobles, bien tranquilement assis sur leurs fauteuils devaient bien rire... Il serra un peu plus fort la longue lance. Comment un aussi long et plutôt fin bâton pouvait-il être aussi lourd ?
Il s'efforça à garder la lance tendue et aussi droite que possible.

D'ailleurs il trouvait étrange qu'on laisse concourir un gamin qui n'avait rien d'un chevalier en plus.
Mais bon, apparement pas grand monde n'avait était attiré par la participation, c'est tellement plus simple de regarder les autres, tranquilement assis, en train de siroter de la bière, de manger des amuses gueules au son d'une espèce de piano aux sons discordant...

Les deux chevaux s'approchaient de plus en plus. Seith sentit une sueur glacée ruisseler dans son dos. Le choc était pour bientôt. Sa goge se serra. Il se força à se calmer. Ce n'était pas le moment de transmettre sa peur au cheval... Il ne manquerait plus que ça. Pourquoi l'autre cheval se rapprochait si vite ? Seith commença à regretter sa stupide décision. Mais bon... C'était un peu tard pour une prise de conscience.

Allons petit homme, ne t'en fais pas... Tu as la tête plus dure qu'il n'y parait tu ne risque rien.

Son souffle s'accéléra. Il serra un peu plus la lance, comme si c'était une bouée de sauvetage. Ses phalanges blanchirent sous l'effort.
Et puis se fut le choc. Seith en eut le souffle coupé. De surprise, il lâcha les rênes et se sentit partir en arrière. Il essaya de se rattraper à quelque chose. Il saisit une espèce d'anneau -il ne savait pas quoi, il avait fermé les yeux... Et entendit un craquement. Cette fois ce fut la chute.
Pourquoi le sol était aussi dur ? L'air fut expulsé de ses poumons. Seith était sonné. Il avait lâché la lance. Et il se sentait vraiment débile... Il pouvait aller se faire tatouer "Boulet" pour valoriser ses actions...