Ennuit

Les deux passait celested réuni (si surth et toi roy voulait venir) tout le monde et partit par les rempart sud il marcher comme sa pendant plusieurs minutes. Celested fini par s'arrêter net et dit quelque chose de complètement indescriptible et quelque secondes après ils apersure les dragons pour continuer leurs chemin. il monta Lounes en la saluant avec une révérence et lui dit les instruction et partit en disant :

-suivais moi et ne traînais pas la route sera longue !
sur ces mots Celested et lounes s'envolèrent tout deux pour un long très long voyage. de temps en temp il regarda sont anneaux et il changeait de chemin après une longue journée de route il s'arrêtèrent et fit un feu.

-demain nous ferons des groupes de chasse pour ramener un peu de daims car la nourriture sera de plus en plus rare. Mais ne vous occupais pas de sa tout de suite et dormais.

Andläthvass se lova autours d'Ombre, se sa silhouette gigantesque. Il était un des plus gros dragons du camp, mais l'ombre que le feu projettait sur les arbres alentours n'était pas la sienne : c'était celle d'Ombre. Celle si se blottit contre le ventre du dragon noir, dont les écailles commençaient à briller sous les reflets de la lune. Ombre ferma les yeux, mais les rouvrit aussitôt, et demanda à l'équipe :

-Ça ne vous dérange pas si on éteint le feu pour dormir ? Enfin, si vous ne voulez pas, ça ne me dérange pas, je m'en irais dans la forêt, je n'aime pas la lumière, l'obscurité est mon milieu de vie, je comprendrais si vous ne voulez pas qu'on l'éteigne...

En disant cela, elle s'était levée et redressée de toute sa hauteur d'ombre. Pas très grande, plutôt maigre et bien dessinée, son ombre se projetait pour elle et son dragon sur les arbres derrière.
Andläthvass releva sa lourde tête noire et observa les étoiles. Il n'y avait rien à craindre par ici, rien que le feu n'empêcherait de venir, bien au contraire.
Ombre repensa à l'anneau en possession de Celested. Combien en existait-il ? Était-il unique ? Comment l'avait-il eu ?
Elle se promit de bientôt résoudre ces questions, et attendit la réponse des autres.

Hrp/ dsl de n'avoir pas répondu plus tot!/Hrp

Roy n'avait pas parler durant toutes les conversations n'approuvant que par des hochements de tête.Sitot partit Roy avait appelé Saige et avait fait les présentation.Maintenant,la nuit était tombé et l'atmosphère se refroidissait rapidement.Lové contre Saige,Roy méditait sur la suite des évènement qui s'était déroulé selon lui beaucoup trop rapidement à son goût.Soudain une douce voix interrompit ses réflexion lui demandant si on puvait éteindre le feu puisqu'elle aimait mieux l'obscurité.

Bien sur je n'ai aucune objection à cela Ombre!

Regardant autour de lui les personnes présente,elles hochèrent la tête de bas en haut.Ils chuchota alors en ancien language.

Brisingr ska!

Le feu s'éteignit d'un coup.Se rémémorant un souvenir qui lui paraissait bien lointain tout à coup Roy dit à Ombre.

De retour de notre périple Ombre je t'aiderai avec l'aide de Surth si tu me le permet de trouver ce lieu que tu cherchais!

Roy attendit sa réponse en souriant.

Surth ne réagit pas pendant toute la conversation, car il était trop attentif. Il n'aimait pas beaucoup Roy, et im marmona :

- Je ne suis pas un mercenaire. Je n'agirai pas pour de l'argent, mais quelque chose me dit que ces missions me permettront de réussir ma tache.

Edit Héloïse.

Les Rps sont de huits lignes environ, merci de respecter cette regles Wink

.

Roy éteignit le feu en marmonnant des paroles en ancien langage, puis il parla à Ombre de "l'aider à retrouver le lieu qu'elle cherchait". Elle le regarda. il faisait noir maintenant, elle ignorait si toutes les personnes présentes se sentaient aussi bien qu'elle. Elle était à l'aise, assurée, mais trop sûre d'elle, certainement. Elle voyait la nuit mieux que le jour, maintenant que le soleil était couché.
Elle s'approcha doucement de Roy et lui chuchota :

-Merci, mais je ne cherche plus de lieu, je n'aime pas retourner dans le passé, ça ne sert à rien. Se souvenir n'abouti qu'à une reflection souvent superficielle, je m'en passerai. Le passé n'est ni le présent ni le futur, je survivrai sans.

Sur cela, elle sourit, car la nuit dans le noir, elle devenait beaucoup plus chaleureuse, plus gentille agréable et accessible. Mais aussi plus sauvage et féroce.
Les ombres ne dorment que très peu. Ombre détestait dormir, et si elle dormai, c'était le jour.
C'est pour cela qu'elle déposa un baiser sur le front d'Andläthvass suivi d'une caresse sur son énorme museau noir. Elle ne distinguait rien, elle voyait tout.

Elle s'enfonça dans la forêt noire d'une démarche assurée, les yeux et les cheveux brillants, heureuse d'avoir un semblant de vie.
Elle s'arrêta après un moment de marche, il faisait sombre. Elle était dans une clairière, près d'un ruisseau et elle écoutait les bruits alentours : rien que l'eau qui coulait. Pas d'animaux, de vent, d'autres choses, rien.
Elle ne put réisster plus longtemps au charme de ce paysage, et s'assit au pied d'un grand chêne, les sens aux aguets.

Surth entendit les chuchotements entre Roy et Ombre et cela lui glaca le coeur. Il ferma les yeux et des larmes coulèrent sur sa joue. Innombrables. C'était injuste. Roy avait gagné. Il sentit qu'Ombre s'éloignait. Il sentit qu'elle voulait etre seule, mais il alla tout de même la voir. Elle était assise auprès d'un ruissau, sous un chêne, et l'on la voyait a peine. Il sourit. Quelle représentation de la beauté et de la grace !

Il monta sur dans le chêne et attendit. Au bout d'un long moment de calme, il déssida de prendre la parole.

- Personne ne vient ici pour rien. Roy est venu chercher des compagnons contre Galbatorix, je suis venu pour d'autres raisons, mais quelles sont les tiennent ? Tu n'est pas Elfe, ni homme, alors qu'est tu ? Je veux juste savoir, conclut il en murmurant.

HJ: Roy, s'il te plait, laisse moi parler un peu seul avec Ombre.

Le silence avait été rompu. Ombre avait sentit une présence, dans la nuit, elle avait tout de suite repéré l'homme. Elle ne le connaissait pas encore, mais elle savait que ses intentions étaient pacifiques. Elle répondit en détournant légèrement le sujet:

-J'aime ta façon de respecter le silence. Ça n'est pas courant chez les êtres autres que les ombres comme moi.

Elle fit une pause, respirant l'air de la nuit. Elle se sentait bien. Elle continua de parler :

-Je n'ai pas de but précis. Je vagabonde, j'erre en silence, suivant mon instinct et ma liberté, et Andläthvass. Je sais, ça n'est pas courant de rencontrer quelqu'un qui ne sait ni où il va, ni d'où il vient, ni ce qu'il fait, mais maintenant tu as au moins rencontré une personne comme cela dans ta vie.

Elle s'arrêta à nouveau. Ombre n'avait pas bougé la tête, fixant le ruisseau. Elle tourna son regard vers le haut de l'arbre d'où provenait la voix, et elle aperçut Surth dans les branches, assis, à l'aise. Elle le voyait très bien, suivant les moindres traits, moindres détails de son visage gracieux. Elle l'identifia sans l'ombre d'un doute, et reprit la parole :

-Tu es un elfe, n'est-ce pas ? Cela se voit. Dis moi, sais-tu ce qui se trouve en face, à l'opposé de ce ruisseau ?

Elle avait posé la question avec un naturel surprenant. Calme, tranquille, elle n'avait pas cillé une seule fois, la tête toujours levée vers lui. Si cela continuait, elle allait avoir un torticolis ! S'il était descendu à ses côtés, ils auraient pu parler plus facilement, mais elle hésitait à le lui demander, de peur qu'il ne se fasse des idées, voir qu'il craigne s'assoir à côté d'un ombre.

Celested senti le feu s'éteindre et senti la fraîcheur revenir sur son visage, il regarda la forêt qui était très dense et très noir ce qui le fit faire une grimace, et dit a roy :

-comme nous somme seul je veux savoir pourquoi tu as accepté de venir avec moi car j'ai l'impression que tu es une personne assée réservé non ?

Celested sortant de sa poche un anneau semblable au sien et le tendit a roy en disant :

-tiens, il te guidera dans les aventures a venir et te dira toujours le chemin que tu dois suivre.

il attendit la réponse de roy dans un silence en regardent sa dragonne, lounes, dormir paisiblement.

Roy tendit la main puis attrappa doucement l'anneau.Le faisant circuler dans ses mains,Roy pensa qu'il était bien gentil de le lui donner même s'il ne connaisait pas la valeur exacte de cet anneau ni comment il s'utilisait.

Merci!

Mettant l'anneau à son doigt Roy déclara avec lenteur.

Pour répondre à ta question,je t'ai suivi en quête d'aventure et pour suivre mon tout nouveau compagnon ainsi que Ombre parce que je me devais de l'aider.
Soudain,Roy se rappela la disparition subite de Surth et Ombre essayant de les localiser grâce à la magie.Grâce à elle ils prononca tout bas la formule pour les entendrent.Sondant le coeur de Surth il y trouva une profonde attirance pour l'elfe et un peu de mépris à son égard.Ne comprennat pas pourquoi il décida de le questionner dès son retour.

Surth sentit le gène d'Ombre et déscendit de l'arbre. Il ne connaissait pas la nature d'Ombre, mais il alla s'assoir a coté d'elle. Elle était encore plus belle vue de près. Surth eu un nouvel élan de tristesse, mais ne voulait pas perdre une personne qui pourrait devenir son amie, ce dont il avait tant besoin. Il prit son temps pour répondre.

- Je... comment peut tu voir a l'obscurité ? Ce n'est pas normal.

Il ne voulait cependant pas parraitre indiscret, aussi se contenta il d'ausser les épaules.

- Je suis Elfe. Mais cela importe peu... trés peu.

Puis il répondit a la question d'Ombre.

- Je ne connait pas beaucoup cette forêt, où du moins ce coin là.

Il sondait Ombre pendant ce temps là. Mais elle cachait bien ses pensées et Surth abandonna vite.

Ombre attendit un peu avant de répondre. Ses oreilles, évoluant entre le rond et le pointu, étaient dirigées vers la rive voisine. Il y aait quelque chose, une certaine présence, cachée derrière un rocher. Un rocher aussi noir que la nuit, indistinct pour une personne autre qu'Ombre ou son dragon. Un étrange sentiment s'empara d'elle soudainement. Elle avait pour la première fois besoin d'être entourée de ses uniques amis, ses compagnons de voyage et Andläthvass. Elle sentit la terre s'effondrer sous ses pieds, toute son assurance s'envola. Elle, l'ombre indépendant, unique, solitaire... Elle avait besoin de ses amis...

Elle répondit à Surth sans laisser la moindre trace de son trouble :

-Moi non plus je ne connais pas cette forêt, c'est la première fois que j'y viens. Vois-tu, je suis un mystère pour toutes les races peuplant ce monde. J'aime la nuit, j'en suis dépendante, sans elle je ne suis rien. Je ne vis que pour attendre la fin du jour et enfin me retrouver seule avec elle et Andläthvass, mon dragon noir. Le jour m'éblouis, la nuit me rassure. Lorsque la lune étend sur le monde son grand manteau d'obscurité, alors que je me sens vivre, je sais qu'elle et moi ne faisons qu'un.

Elle fut interrompue par une sorte de sifflement chuchoté. Elle savait qu'il l'avait entendu, et elle poursuivit :

-Tu devrais voir ce ruisseau. De l'autre côté, sur la rive, il y a un rocher noir, que tu ne peux pas voir. Derrière, se cache une créature que je ne connais pas. C'est elle qui vient de faire ce bruit. Une sorte de serpent, il n'y en a qu'un. J'ignore ses intentions, mais je ne crois pas qu'il puisse franchir cette rivière. Pour en revenir à mon histoire, si elle t'intéresse, je ne suis qu'une ombre, mais ombre en totalité : mon nom, Ombre (avec une majuscule) est ma personnalité, mon caractère et mon honneur. Ma race, ombre, ce sont mes capacités, mes possibilités, mon destin et mon instinct. Ensuite, je ne suis qu'une simple ombre avec pour unique corps celui de mon dragon qui n'a pas d'ombre. Lui et moi ne faisons qu'un aussi. Des liens beaucoup plus forts que ceux des dragonniers nous lient, les liens de la nuit, de l'ombre et du corps.

Un nouveau sifflement retenti, plus fort et plus strident. Ombre leva un sourcil, et jeta un regard dans la direction du rocher. La créature les avait vu. Ses intentions n'étaient pas pacifiques, elle leur parlait dans son langage. Des sortes de menaces. Ils étaient sur son territoire. Mais la nuit ne lui appartenait pas, la forêt peut-être, mais la nuit, il n'avait le droit à rien. Il devait avoir peur.
Elle continua, feignant l'ignorance :

-Je ne suis que l'ombre d'un corps, moi je n'ai pas de corps. J'existe, on peut me toucher, mais c'est comme si je n'avais pas de vie. Si tu essayais de me toucher à cet instant, tu ne ressentirais pas de la mort en moi, car je n'ai jamais vécu. Ma peau est blanche et froide, le sang n'y circule pas, je ne peux pas saigner. Je ne peux mourrir, car je ne vis pas. Tu pourrais alors me qualifier d'être immortel, mais un immortel vit, et je ne vis pas. Je peux tuer, ôter la vie, je peux même la donner car je suis une femme, mais je peux simplement cesser d'exister par un moyen connu de moi seule. Même Andläthvass l'ignore.

Elle se tu, laissant place au silence de la nuit. L'obscurité pesante semblait prendre un malin plaisir à la cacher aux yeux de Surth. Elle eut un léger sourire lorsqu'un troisième et dernier sifflement perça le silence de la forêt. Les deux autres et les dragons l'avaient sûrement entendu, il avait été bien plus fort que les précédents. Ombre eut comme le pressentiment que la créature allait passer à l'attaque. Seule, la bête n'avait sûrement aucune chance.

Surth resta silencieux. Il sentait le trouble d'Ombre mais il était égalemnt troublé. Donc Ombre était une ombre... les pires énemis des Elfes. Malgrès cela, il sentait qu'Ombre, elle, n'éatit pas mauvaise.

- Je connais cette créature. Elle est sauvage, mais n'attaque jamais, sauf en cas d'agression, ce qui n'est pas le cas présent.

Il regarda a nouveau Ombre et faillit perdre son sans froid: elle était si belle. Et lui était si, si... téméraire et audacieux.

- Il faudrai mieux rentrer, le jour va se lever.

Ombre leva la tête. Les nuages commençaient à prendre une teinte rosée. Son sourire s'effaça. Non, la nuit avait été trop courte. Elle ne voulait pas que le jour se lève. C'est le jour que les pires atrocités sont commises, c'est le jour que le sang coule et que les vies suivent, c'est le jour où l'existence perd son sens... La nuit s'en allait, emportant avec elle ses douces pensées.
Ombre se leva brusquement, poings serrés, le visage fermé. Elle se dirigea vers l'arbre, posa sa main sur le tronc sinueux du chêne. Elle ne pouvait pas pleurer. Un ombre ne pleure pas, Ombre ne pouvait pleurer, une ombre laisse les larmes au corps. Jamais elle n'avait pu laisser s'échapper des ses yeux noirs des larmes, exprimer sa souffrance et sa peur lui était interdit. Elle se redressa, ne sachant si Surth avait comprit ce court instant de détresse. Elle devait être une ennemie pour lui, mais elle ne l'était pas.
Elle lui adressa un signe de la tête pour qu'il la suive. Un autre sifflement retentit alors. Elle le voyait, la créature était sortie. C'était un serpent noir, aux écailles brillantes, les yeux disparaissant dans sa tête, petit, aux crochets mortels.

Ombre s'arrêta net. Elle jeta un regard dans sa direction, fronça les sourcils, et leva son bras vers lui, repliant trois doigts, elle marmonna quelques paroles, avant de reprendre sa marche, imperturbablement, vers le camp.

Surth bondit et ratrappa Ombre en quelques foulées.

- Tu as le droit de soufrir et d'en parler. Soufrir ne veux pas dire etre faible.

Il perdait son controle et alla dépôser un baiser sur les lèvres d'Ombre.

- Tu as même le droit d'aimer. Mais tu ne t'en rend pas compte.

Honteux, il fonça vers le camp. Il courrut de toutes ses forces et une fois arriver, passa rapidement devant Roy. Il alla dans un coin sombre et laissa exploser ses douloureux sanglots. Elle ne s'en rendrai donc jamais compte ? C'était une ombre cetre, mais elle avait un coeur. Surth le savait, il l'avait préssentit. Il ferma les yeux dans le but d'arretter le flot de larmes et murmura:

- Tu as le droit d'aimer, Ombre.

La scène s'était déroulée plus rapidement que toutes les autres. Ombre était perdue dans ses pensées. Il la rattrapa et lui parla, elle ne l'entendit pas, elle ne comprit pas ses paroles, mais sa voix était réconfortante.
Puis, elle se concentra, et assimila ses paroles, les comprit et les interprêta. Elle fut surprise tout d'abord, mais le fut encore plus lorsqu'il se pencha sur elle et posa ses lèvres sur les sienne.
Il s'écarta brusquement, et parla à nouveau. Définitivement sous le choc, elle ne su que répondre, et le laissa s'enfuir à toutes jambes. Elle resta là, à se résumer les dernières actions, à penser et à penser.
Non, elle ne pensait pas pouvoir aimer, elle n'avait rien à donner, ne pouvant même pas prendre. Elle ne savait pas si elle pouvait changer le cour de sa vie, elle ne voulait pas transformer ses habitudes, elle avait toujours été seule, elle le resterait.

Que pouvait donc vouloir un corps et une ombre à une ombre seule ? Perdue, elle contacta Andläthvass par la pensée, et lui résuma ce qui s'était passé.

"Ce n'est pas à moi de décider, Ombre, c'est toi qu'il a embrassé. Cet elfe me paraît réellement éprouver quelque chose envers toi, quitte à savoir si c'est de l'amour, c'est un peu tôt pour le dire. Parles lui normalement, c'est ton choix, je ne dois pas t'influencer, mais je ne pense pas que tu sois réellement prête."

"Prête ? qu'entends-tu par là ? Je ne peux me préparer à rien, j'entre dans un monde qui n'est pas le mien, un monde où l'on ne peut se battre que par un coeur, et je n'ai pas de coeur, tu le sais bien. Ordonne moi de tuer, je tuerais, un innocent, même, non, je ne suis pas quelqu'un de bien. Je n'ai pas un coeur de pierre, je n'en ai pas tout simplement ! Une machine à combattre, je ne réfléchis que pour exister encore. Je ne suis pas capable d'aimer quelqu'un."

"Ombre, réfléchis. Il est encore tôt pour te prononcer, prends ton temps. Tu réfléchis toujours avant de tuer, tu n'es pas bête, mais ce que tu as dit est vrai. Pense qu'en faisant cela, tu pourrais lui briser le coeur, et sa vie entière."

"And', je n'ai rien à lui apporter, que ferait-il avec moi ? Non, tu as raison, je ne le connais pas bien, j'ignore quelles réactions je pourrais avoir avec lui. Je suis imprévisible avec moi même, et je n'ai aps envie de te perdre."

"Qui te parles de me perdre, Ombre ?"

Sur ce, ils coupèrent leurs contact télépathique, et elle retourna en marchant lentement vers le camps. Une fois arrivée là-bas, elle aperçut Roy et Celested. Elle les salua d'un signe de tête, chercha un instant Surth du regard, et ne le trouvant pas, à regret léger, mais soulagée de ne pas avoir à lui annoncer sa décision tout de suite, elle s'ajouta à la conversation d'une voix qu'ele voulait maîtriser :

-Salut ! Bien dormi ? Enfin...

Elle s'arrêta net. Elle venait d'apercevoir l'anneau que Celested lui avait montré en image avant de partir. Il en avait donc plusieurs !
Elle ne dit rien et resta interdite, les yeux fixés sur l'anneau. Puis, elle détourna le regard, plongeant ses yeux dans ceux de Celested. Elle ne pouvait lui parler, mais son regard l'interrogeait clairement. Sa tristesse débordait d'elle même, elle n'espérait pas le lui montrer, l'inquiéter en plus ne servirait à rien.

Surth sentit la présence d'Ombre dans le camp. Il se raidit. Il décida de l'apeller par télépathie.

* Ombre, ne me cherche pas, ce n'est plus la peine. Je part demain... et je ne reviendrai pas.*

Ayant dit ces mots Surth murmura :

-D’ailleurs plus personne ne me verra plus jamais.

Puis il éssuya ses larmes d'un geste rageur. Tout Elfe devait savoir s'éffacer le moment venu. Et le moment de Surth était venu.

Il resta caché et pour finir, envoya un message télépathique a Roy:

*Ombre est quelquin de bien. Prends soin d'elle,s'il te plait, au nom de ca qui aurrais put devenir une amitié solide et quasi-fraternelle. Je part.*

Sur ce, Surth fit ses affaires.

Ombre resta interdite pendant quelques secondes, ne sachant que faire. Elle comprit très bien où il voulait en venir, et tout était de sa faute ! Elle devait le retrouver, et vite, avant qu'il ne fasse ce qu'on pourrait qualifier de bêtise. Elle se redressa et une lueur sauvage brilla dans ses yeux. Elle serra les poings et les dents, et fit volte-face en quelques secondes.

"And', où est-il ?"

"De qui parles-tu, Ombre ? Surth ? Il est derrière le marronnier, il rassemble ses affaires".

Le sang de l'ombre ne fit qu'un tour. Elle couru à longues foulées vers l'endroit indiqué et le trouva, en train de plier bagages. Elle le regarda, et il lui fit fasse. Lorsqu'elle plongea son regard dans le sien, elle le senti perdre pied. Elle n'était pas télépathe, mais elle s'avait s'exprimer par le regard.

-Où vas-tu ? demanda-t-elle d'une voix douce.

Elle aurait voulu être à 70km d'ici. Sa question était absurde, idiote ! Elle s'en voulu énormément, et essaya de se rattraper. Elle s'approcha de lui, et possa sa main sur son épaule, sans le quitter des yeux.

-Ne pars pas. J'ai besoin de toi. Mais...

Elle baissa la tête, trouvant dès lors un intérêt faramineux à ses orteils, les compta et recompta jusqu'à s'assurer qu'elle en avait bien 10... Puis s'expliqua :

-Mais je n'ai pas de coeur, je ne suis pas capable d'aimer, et je n'ai rien à te donner. C'est la première fois que j'empêche quelqu'un de mourir, dans d'autre circonstances, je t'aurais tuer sans te connaître. Nous ne nous connaissons que depuis quelques jours, ça n'est pas suffisant pour aimer, à moins que je sois pour toi comme un véritable coup de foudre, mais je pense que tu ferais la plus grosse erreur de ta vie en me prenant pour compagne. Un ombre n'est pas quelqu'un de très... Social. Je ne veux pas voir mon ami souffrir à cause de moi.

Elle essaya de lui sourire, mais n'y parvint pas. De son regard noir pénétrant, elle le supplia de ne pas les laisser. Ils auraient besoin de lui.

Surth sentit ses jambes se dérober. Il comprenait Ombre, et il comprenait son erreur.

- Je… je… je ne sais pas grand chose des Ombres, mais comment pourrait tu apprécier un ami si tu n’as pas de cœur ? Tu me considères pourtant comme un ami. Réfléchit a cela. S’il te plait. Quand a moi, j’ai déjà médité sur mon acte de tout a l’heure, et je ne regrette rien. Ou presque.

Il se décida a croiser le regard insistant d’Ombre avec défit.

- Réfléchit a cela. Un fois que tu admettra que les ombres ont autant, voir plus de cœur que les Elfes, revient me voir. Je serai dans le grand chêne, près du ruisseau. Avant que je parte, je tiens a ce que tu admette que si j’uni un jour ma vie avec quelqu’un, ce sera toi. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses.

Sur ces mots, il sauta sur son cheval et partit au gallot. Une fois arrivé a l’arbre, il grimpa dessus sans aucune difficulté et attendit.

*Je ne souffrirai pas, quel que soit ta réponse.*

Roy qui suivait encore télépatiquemement la conversation de Surth et d'Ombre comprit enfin la rancune que pouvait lui porter Surth.Le contactant par télépathie Roy lui expliqua qu'il n'était nullement amoureux d'Ombre.

En plus tu devais devenir mon compagnon de voyage mais je comprend que les circonstance nous ai pris de cour.Alors c'est pour cette raison que si tu pars,je partirai avec toi et nous continuerons nos quête jusqu'au but ultime: Détruire Galbatorix.

Roy s'en voulait d'avoir fait croire à son ami qu'il était amoureux d'Ombre car pour lui elle n'était qu'une amie.LUi par contre n'ignorait pas la scène de preuve de l'amour à Ombre par Surth.

Quoi qu'il arrive Surth tu restera mon ami!

Ombre pensa fort, ce jour là, et alors que Surth lui parla, elle sentit qu'elle aurait voulu pleurer, ne pas lui faire de peine. Causer du chagrin à un ami en sachant qu'on peut l'éviter est la pire chose qui puisse arriver. Elle ne voulut rien répondre, préférant réfléchir, plutôt que d'opposer des arguments peu convanicants, mais qu'elle savait véridiques et qu'Andläthvass pourrait confirmer.
Sa main posée sur l'épaule de Surth se serra, comme si elle ne voulait pas le laisser partir. Ce qu'il avait dit était très beau, elle ne l'oublierait jamais, même si le coeur qu'elle n'avait pas refusait de se donner. Elle se pencha vers lui, et déposa un ultime baiser sur sa joue qui devint légèrement rouge, puis elle partit sans regarder en arrière. Un ombre reste un ombre, on ne change pas sa nature du jour au lendemain.

On aurait pu la qualifier de cruelle, car elle ne pouvait ressentir de l'amitié. Non, son intérieur ne le représentait pas comme un ami, mais son instinct lui disait qu'elle devait lui faire confiance. Elle marcha vers Roy et Celested. Même s'ils ne comprendraient pas forcément, elle resterait avec eux. Elle s'était engagée auprès de Celested pour accomplir sa misson, et où qu'iraient Roy et Surth, elle avait donné son unique parole.
Mais elle était sûre d'une chose : un jour, elle reverrait Surth, et ce jour là, elle se jura intérieurement de se faire pardonner son comportement.

Elle arriva près du feu. Andläthvass leva son énorme tête noire à son approche, et ses yeux lui sourirent. Elle se plaça entre Roy et Celested, et attendit qu'ils parlent.

Surth était résigné. Puiqu'Ombre ne l'aimait pas, il accomplirai sa tache, seul. Roy voulait tuer Galbatorix, mais le but de Surth était désormais autre. Il venait d'apprendre que ce qui lui manquait le plus était sa famille et ses amis. Il se jura alors de retrouver des membres de sa famille.

*Je... au revoir Ombre. Adieu même.*

Il déscendit de l'arbre et monta sur son cheval. Son épée a ses cotés, il lanca son cheval au galop vers son avenir, qui semblait n'etre qu'un tourbillon de souffrances et de malheur, sans Ombre.

À l'entente du galop du cheval de Surth, Ombre faillit s'effondrer. Elle ne savait plus ce qu'elle voulait. Elle voulait que Surth reste, mais elle ne l'aimait pas. Elle l'aimait en tant qu'ami, mais elle n'était pas prête, Andläthvass l'avait prévenue. Elle se tourna vers le cheval au galop, et ne put se retenir.
Elle fit un signe de têtevers les deux autres compagnons qui semblaient s'être endormis, et s'élança de toute sa vitesse d'ombre vers Surth qui ne serait bientôt plus qu'une silhouette. Elle couru à perdre haleine, ausi vite qu'elle le pouvait. Elle vit le dragon noir survoler la forêt au dessu d'elle, elle lui sourit et lorsqu'il descendit, elle s'accrocha à sa patte noire et griffue tel un aigle.

Avec Andläthvass, tout allait plus vite. Ils rattrapèrent bientôt le cheval de Surth, et le dragon lâcha Ombre en plein vol. Elle réatterit parfaitement sur ses jambes, habituée à ce genre d'exercices, et cria :

-Surth ! Attends !

Elle sentit qu'il s'arrêtait. Elle devait lui parler, à tout prix.

Roy rattrapa Surth avec Saige en s'envolant.Arrivé en haut de lui Roy le suivit pour entreprendre une prochaine aventure.Soudain le dragon d'Ombre et elle-même passèrent à toutes vitesse à côté d'eux puis Ombre se lança dans le vide et atterit devant lui.Croyant qu'ils voulaient se parler seul à seul, Roy resta en l'air.

Saige,les circonstances nous obligent à choisir notre destiné.Suivre notre ami Surth et entreprendre une nouvelle quête ou suivre Celested et finir cette quête en perdant pour toujours un ami et un allié fidèle.

Roy je crois que nous devrions suivre Surth car c'est à lui que nous nous sommes lié d'amitié en premier.

Surth arretta son cheval et regarda Ombre. Il parla, sans attendre.

- Ombre, tu as fait ton choix et j'ai fait le mien. Tu as choisie de te faire croire que tu était sans ame, sans sentiments et sans coeur. Tu as choisit de tuer ton ame. Et en faisant cela, tu me tue, moi, un peu chaques secondes. Et a chaque seconde, je souffre... je souffre car je ne sais plus quoi faire, je souffre a cose de ton baiser sur ma joue, je...

Il se calma et reprit sa respiration peut a peu.

- Pourquoi resterais je ? Laisse moi partir, Ombre. Je t'en supllie.

Ombre avait prit sa décision. D'un ton ferme en bassant pourtant les yeux, elle déclara :

-Non, Surth, tu ne connais aps bien les ombres. Les ombres tuent sans coeur, les ombres vivent pourtant, ils ont un coeur, ils peuvent mourir, mais je ne suis pas qu'une simple ombre. Je n'ai pas gouté à la vie suffisament longtemps pour en déduire que je peux jouir de tout ses droits et toutes ces responsabilités.

Elle leva la tête et le fixa droit dans les yeux :

-Mais je sais que nous avons une quête à accomplir, même deux si tu m'accepte avec Roy en tant que compagnon pour tuer Galbatorix. C'est lui qui est à l'origine de ma création.

Andläthvass dressa les oreilles. Il signala à Ombre que Roy et son dragon étaient en vol surplace au dessus d'eux. Elle acquiesça silencieusement, et le dragon noir se retourna vers Surth, lui parlant dans la tête de sa grosse voix grave et intimidante :

"Ne crois pas qu'Ombre ne ressent rien pour toi, elle est simplement bornée et obstinée, mais je peux t'assurer, sur sa parole d'ombre, qu'elle ne peut mourir car elle ne vit pas. La vie fait ressentir des sentiments, c'est pour ça que nous ne redoutons rien. Ensemble, nous sommes un. Séparés, personne ne vit. J'espère que tu comprendras un jour cela, les humains ont toujours était plus bornés que les elfes, c'est pour cela que je t'accorde une partie de ma confiance."

Une étincelle s'alluma dans ses yeux. Ombre lui attrapa la main, et lui dit :

-Maintenant, reviens avec nous. je ne peux rien te promettre, excepté que je dis la vérité. Nous nous connaissons à peine et... Viens...

Elle l'attira doucement vers elle, reculant à petit pas, l'entraînant vers le camp. Il leur aurait manqué un compagnon de voyage indispensable.