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 Quand une guerrière s'éteint…

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Wanda
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Wanda


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Date d'inscription : 22/10/2006

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MessageSujet: Quand une guerrière s'éteint…   Quand une guerrière s'éteint… Icon_minitimeMar 14 Aoû - 15:45

Erzsébeth s’était arrêtée au bord du lac, et regardait le paysage. C’était un ancien volcan éteint et l’eau avait recouvert le cratère. Maintenant, après le vent et la pluie qui avaient fait leur travail, il y avait une sorte de plage. Les gens d’ici ne montaient jamais aussi haut, ils arguaient qu’une malédiction planait ici. Selon eux, quiconque allait sur cet ancien volcan déclanchait la colère des cieux sur lui.

Cela faisait maintenant 10 ans qu’elle parcourait l’Alagaësia. Elle avait passé les 31 ans quelques mois auparavant mais n’en avait aucune trace. Son visage était toujours aussi lisse. Son sang de demie elfe la préservait pour l’instant des méfaits du temps. Elle avait 31 ans mais elle en paraissait toujours 20. Sauf que quelque chose clochait. Ce quelque chose était là depuis plus de dix ans maintenant, et Erzsébeth avait toujours continué à vivre sans se poser plus de questions et en l’ignorant. Ce qui ne pouvait plus continuer comme cela. La mort pour elle s’approchait à grand pas, elle le savait.

Oh, on ne pouvait le nier, elle avait bien profité de la vie, si on peut le dire comme ça. L’inutilité de la chose lui sautait aujourd’hui aux yeux. Qu’avait elle fait de sa vie ?

Elle avait au final perdue sa famille dans une situation des plus atroces.

Sa mère était morte en essayant de la sauver d’un enlèvement chez elles, c’était entièrement de sa faute. Si Erzsébeth avait travaillé pour se protéger comme ses parents le lui avaient demandé, elle aurait peut-être réussi à sauver sa mère et à ne pas se faire enlever. Sa mère avait été tuée parce qu’elle avait voulu sauver son enfant. Il n’en aurait rien été si celle-ci avait su se protéger toute seule.

Quant à son père, c’était Erzsébeth elle-même qui avait signé son arrêt de mort, à 10 ans ; 3 ans après son enlèvement. Elle n’avait pas voulu le suivre hors du palais de Galby, et comme il avait absolument tenu à l’emmener par la force, il s’était fait surprendre par les gardes. Il avait bien sur essayé de s’échapper, mais un sort prononcé de la bouche même de sa fille l’avait retenu. Trahis par sa propre fille. L’elfe fut exécuté la semaine qui suivait ces événements.

Sa sœur, elle était morte presque à coté de l’endroit où elle était ce jour là, par un individu de son propre clan, après avoir été torturée et poursuivie par un raz’ac en manque de sang et en colère contre ses proies qui s’étaient échappées.

Sa famille s’était détruite, disloquée par sa faute. Et le poids sur ses épaules n’avait jamais été aussi lourd. Il y avait aussi le nombre impressionnant des gens qu’elle avait tués sous prétexte de servir l’empire ! Erzsébeth se demandait à présent ce qu’elle avait fait de sa vie.
En une journée elle avait dormi, mangé, bougé, rencontré des gens, remangé, et dormi. Le lendemain, c’était la même chose, en plus ou en moins. Elle avait dormi plus ou moins bien et longtemps, mangé plus ou moins bien ou en quantité, rencontré plus ou moins de monde que le jour d’avant.

Elle avait tué sans poser aucune question. Elle avait été pendant plus de 15 ans l’instrument de l’échec du monde. Erzsébeth avait été du mauvais coté en toute connaissance de cause. Le plus simple, celui qui avait le pouvoir. Celui des égoïstes. Cela ne la dérangeait pas d’être de ce coté là. Ce qui la dérangeait c’était ce sentiment qu'elle ressentait celui d’être à la fin de sa vie et de n’avoir rien accompli de bon. Elle avait suivit un destin sans se demander si c’était vraiment le sien, si c’était la bonne voie.

Le vent soufflait fort, des vagues se formaient au milieu du lac pour s’élancer vers la terre où était Erzsébeth. Ses longs cheveux noirs volaient autour d’elle, formant une auréole sombre autour de sa tête. La jeune femme dégaina son épée.

L’épée qui avait appartenue à sa sœur.

Erzsébeth la planta dans le sol devant elle, avec toute la force qu’elle avait dans les bras. Celle-ci ne vibra pas, mais s’enterra d’une vingtaine de centimètres.

L’épée qu’elle avait volée à son sang.

La demie elfe continua de repenser à sa vie passée, pendant ces dix dernières années cette foi-ci.
Il y avait eut l’enlèvement d’Erythrine, qui lui rappelait beaucoup le sien. Eomer, son père et elle étaient partis sur le champ à sa recherche à dos de dragon. La jeune demie elfe avait dû s’absenter quand Eomer retrouva sa fille avec un dragonnier. Shana, sa dragonne mourut la première, et fut suivie par Eomer, sous les yeux d’Erythrine. Quand Erzsébeth revint, elle retrouva leurs corps gisant à même la terre. Elle les avait brûlés pour pas que la vermine ne s’occupe de leurs restes. Ensuite, elle avait continué sa poursuite seule. Mais elle savait à ce moment là qu’elle n’était pas de taille contre le Kidnappeur. Eomer n’y avait pas survécut, et pourtant, il était au même niveau qu’elle, voire plus fort grâce à sa dragonne.

Il lui avait fallu rentrer au palais après un mois de poursuite et de recherche qui n’aboutissaient à rien. Elle revoyait la colère de Galbatorix quand il avait tout appris…

Après, elle avait continué sa course ; entre deux missions, le roi comptait sur elle… même s’il n’avait lui-même plus d’espoirs.

Elle avait ainsi découvert un autre groupe, qui s’était formée. La griffe noire. Celui qui avait enlevé la petite fille du roi. Celle-ci avait fini par envoyer des assassins mercenaires à ses trousses. Erzsébeth en avait tué quelques uns, mais comme c'étaient des mercenaires, ils ne savaient pas pour qui ils travaillaient..

Dix ans après tous ces événements, Erzsébeth ne savait toujours pas où était Erythrine, d’ailleurs elle avait arrêté les recherches quelques années avant déjà.
Aujourd’hui lorsque la jeune femme s’était levée, elle avait sentie une ombre planant sur elle.

Ce qu’elle ne voulait absolument pas, et qu’elle redoutait le plus au monde, c’était de perdre un par un ses atouts et ses capacités. Et c’est ce qui lui arrivait sans qu’elle ne puisse rien y faire.

Lorsqu’elle avait retrouvé les corps d’Avel Vras et d’Eliaura, elle avait pris l’épée sur le corps de sa sœur.

L’épée qui la détruisait jour après jour depuis 10 ans.

Quand elle l’avait acquise, Erzsébeth avait fait des recherches sur cette mystérieuse épée. En effet, tout se qui touchait à son passé la passionnait, on peut même dire que ça l'obsédait. Un jour, Erzsébeth trouva un livre qui au premier abord ne lui avait rien dit, elle l'avait alors rangé, en attendant qu'elle s'y intéresse de plus près.

Ce jour arriva plus vite que prévu. Ce livre racontait les malédictions jetées, il y avait même des prédictions et des récits de visions récoltées dans tout le pays. Ce qu'elle n'attendait sûrement pas, c'était que ce livre lui parle de l'épée grise, de l'épée de sa soeur, et maintenant la sienne. Un passage mentionnait qu'une malédiction traînait sur l'arme. Il y avait aussi son histoire...

Elle avait été forgée par un maître en la matière résidant au pays des fées pour un dragonnier de l'époque. Celui-ci fut trahi par sa maîtresse, une femme aux desseins noirs et à l'esprit cruel. Par une odieuse machination, elle tua le dragon, et emmena son amant. Elle voulait une soi disant pierre qui offrait l'immortalité. L'idiote ne se doutait pas que ce genre de pierre n'existait pas, que la seule chose y ressemblant se trouvait être un oeuf de dragon. Elle tortura l'homme avec sa propre épée, enclenchant ainsi une forme de magie cachée. Toute femme ou homme ayant volée cette épée sera touchée par cette magie, et ne vivra pas très longtemps après.

Les pièces se retrouvaient et se découvraient. Eliaura avait volée cette épée, en même temps que son oeuf. Elle l'avait fait pour de défendre mais le geste était bien là...Quand à elle...Oui, on pouvait appeler ça voler. Elle l'avait prise au cadavre de sa soeur. La boucle était bouclée.

Les premiers symptômes s’étaient fait sentir 5 ans auparavant. Un mal de tête impossible à gérer. Le mal était au départ petit, une simple douleur à la tempe. Puis au fil des années cette douleur s’était installée, avait gagnée toute la tête. La santé d’Erzsébeth déclinait de plus en plus, elle qui n’avait jamais eu aucun problèmes de ce coté là.

La demie elfe avait les mains tremblantes lorsqu’elle les approcha de ses poignards. Un autre effet de la malédiction. Mais elle était résolue et continua. Elle les détacha de ses gaines et les planta à coté de son l’épée. Toutes ses armes se trouvaient devant elle maintenant.

Pendant une de ses missions il y a 4 ans, elle avait rencontré une demie elfe comme elle, plus jeune, âgée de seulement 18 ans. Elle s’appelait Wanda. Souvent Erzsébeth pensait que si Wanda n’avait pas été sa plus proche amie, elle aurait été sa fille. Elles s’étaient trouvées au château où Wanda effectuait un entraînement intensif. Demie elfe parmis les humains et les dragonniers déchus. Elle lui faisait souvent penser à elle-même dans sa jeunesse. Erzsébeth lui avait beaucoup appris, et une solide amitié s’était formée entre les deux femmes. La première et la dernière amie d’Erzsébeth. La seule personne qu’elle avait vraiment acceptée.

Depuis quelques jours, La jeune femme se sentait épiée, suivie, observée. Un dragonnier la pourchassait . Celui-ci n’allait pas tarder à la trouver sur cette plage. Mais Erzsébeth avait déjà décidé de ce qu’elle allait faire. Tout était préparé d’avance.

De son corsage, elle sorti deux enveloppes fermées, et les coinça sous son sac. Puis, Erzsi enleva ses chaussures, sa cape, et tout son attirail. Elle se retrouvait en simple haut de lin noir avec un pantalon fait dans une matière toute aussi légère et de la même couleur.

La demie elfe ferma les yeux et laissa la lumière du soleil l’envahir. Elle se sentait apaisée, hors du monde.

Les bruits les plus légèrs se firent entendre, il fallait une oreille très fine et exercée pour les entendre. Erzsébeth était face au lac, tournant le dos à son arrivant.
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Zavall
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Zavall


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MessageSujet: Re: Quand une guerrière s'éteint…   Quand une guerrière s'éteint… Icon_minitimeDim 24 Fév - 21:25

Un loup sur une colline, en fait, c'était plutôt un loup garou. Il se tenait debout sur ses pattes arrière. La colline n'était qu'un amas d'ossement. Et Zavall siégeait en bas et regarder ce monstre qui le regardait de haut. Soudain, la bête se mit à parler.

- Zavall, nous ne formons qu'un, tu veux te venger je te donne la force en échange donne moi le monde. Ne me déçois pas, montre moi que j'ai bien fait de te choisir.

Et à ce moment Zavall se réveilla en sursaut. Il transpirait. Un rêve tout cela n'était qu'un stupide rêve. Mais il le faisait de plus en plus souvent et toujours le même, toujours ce loup garou, pourquoi? Et quel était le rapport entre lui et cette créature maléfique. Zavall n'était pas un être mauvais, ce n'était qu'un justicier, il voulait venger la mort de ses parents en créant un monde meilleur et en tuant toutes les personnes susceptibles de nuire à son monde idyllique. Où était le mal là-dedans? Le raisonnement était parfaitement logique, pour sauver l'humanité, il fallait en détruire une partie. Etre avec Galbatorix était la première partie de son plan, après il irait beaucoup plus loin. Mais pour l'instant, il n'en était pas là. Il avait reçu des informations comme quoi des hommes se cacheraient sur un ancien volcan. Ces derniers étaient des criminels recherchés dans la plupart des grandes villes. Leurs crimes? Ils tuaient des familles pour leur simple plaisir. A peine avait-il su cela qu'il était parti à la recherche de ces hommes. Il était sûr que c'était eux qui avaient tués ses parents et il allait enfin se venger.

Il se détacha de l'arbre auquel il s'était posé pour faire un petit repos et reprit son chemin. Il pouvait déjà voir l'ancien volcan, le temps avait détruit ce volcan. Plus personne n'osait monter sur tout en haut de ce volcan, car la légende disait que quiconque montait dessus se voyait être la cible de la colère des cieux. Quoi de mieux qu'une légende pour protéger un repère. Zavall ne craignant pas ces balivernes commença son ascension d'un pas déterminé. Le sol était noirâtre, la pierre était poudreuse, on pouvait voir que l'activité volcanique avait été très intense car autour la végétation n'avait pas son mot à dire. Enfin, il arriva en haut du volcan, pour le moment, il n'avait toujours pas vu de repère de bandits, ni même un simple petit criminel. Il espérait que du haut du volcan il pourrait apercevoir les fameux meurtriers. Mais non il ne vit rien, à part un lac, l’eau avait remplacé le feu. Scrutant les horizons, il vit enfin, une forme humaine, une femme même. Il se dirigea vers, elle et sorti ses deux haches, étant sûr qu'elle faisait partie de la bande. Elle lui tournait le dos et semblait scruter le lac et le paysage, et la présence de Zavall ne paraissait pas la déranger le moins du monde.

La femme portait un lin noir et un pantalon, à côté d'elle une cape, des chaussures, des épées sans doute ses affaires. Zavall interpréta cela comme une sorte de suicide, comme si elle attendait la fin. Trop facile pour Zavall, la fuite ne suffisait pas pour se faire pardonner de ses crimes. Il se plaça à droite de la femme, toujours en tenant ses deux haches, il considérait toutes les armes posé, des épées, des poignards autant d'armes qui avaient servi à tuer tant d'innocent. Et maintenant elle voulait en finir, elle allait tout d'abord passer par le bras vengeur de Zavall.


- Alors ma petite dame, on croit que le suicide va tout arranger? Tu ne vas pas payer pour tous tes crimes aussi facilement, je vais t'accorder quelques minutes avant de mourir. Dis moi d'abord où son tous tes ami(e)s tueurs de famille? Après, ne t'en fais pas je te tuerais volontiers.
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