Et les rencontres changent la vie... [Libre]

Au milieu de cette forêt noire, en ce jour de printemps sombre, où seuls quelques rayons de lumières parvenaient à percer le feuillage. Quelques oiseaux, trop ignorants ou trop courageux pour savoir qu’il valait mieux ne pas s’y aventurer, sous peine d’être chassé par des âmes égarées, ou dévorée par des rapaces, chantaient ou guettaient, peu importait. C’était un jour comme un autre, le soleil allait bientôt être à son apogée, dans une heure, deux tout au plus. Enfin, parmi ces sifflements d’oisillons, ces souffles entre les feuilles, un bâillement peu discret se fit entendre. Au pied d’un grand arbre, le plus grand dans les quelques mètres alentours, était blottie entre les racines, enroulée dans sa cape. Après quoi, elle s’étira, lentement, avant de se relever et de chercher quelques fruits pour se nourrir. Alors qu’elle s’avançais vers un buisson, son couteau à la main, elle coupa quelques branches de fourré, et engloutis les quelques fruits qu’y s’y trouver avant de retourner à son lit fictif, fouillant dans son sac et sortant une petite bourse.

« Il est temps que je retourne en ville. Les fruits finissent par ne plus me nourrie. Je donnerais tout pour un bout de viande avec quelques légumes bouillit. »

A ces mots qu’elle se murmurait à elle-même, il lui revint l’image de ce voyageur, qui l’avait invité dans une auberge à dîner, un soir comme un autre. Ce soir de déclic, ce soir où elle a sut qu’elle aussi, elle aimerait l’aventure. Ce soir là, où il lui avait raconté mille voyages. Ce soir où il lui avait raconté mille légendes. Des dragons aux licornes, des vastes mers aux petits bosquets. C’était comme ça, c’était pour ça, qu’elle avait décidé de fuir sa vie de milles facilités, de désirs vides trop facilement assouvis. Alors, serrant sa bourse dans son petit poing, elle la rangea, se relevant en attrapant son sac et se dirigea plus loin, espérant trouver une petite ville agréable, pour passer une nuit, peu importer si elle devait y mettre le prix, si c’était pour une nuit de confort. Depuis ses trois mois, elle avait réussit à survivre. Par chance, ou par absence de danger, peu importe. Pour elle, ça paraissait simple, mais c’était seulement parce qu’elle était éloignée du monde. Alors elle redoutait le retour en ville. Et si sa mère avait essayé de la retrouvée ?
Non. C’était impossible. A cette simple pensée, les phrases de sa génitrice lui revirent en mémoire « Elle est comme toi, elle a gâché ma vie. Je la hais, je la méprise.» Oui. Elle la méprisée. Elle n’attendait que la mort ou le départ de sa fille depuis que Jacke était mort, alors pourquoi aurait-elle changeait d’avis si soudainement ? Aucune raison. Absolument aucune. Alors, à ces pensés, des larmes commencèrent à apparaître aux yeux de la gamine, qui commença à gémir, lorsque des bruits pouvaient se faire entendre. Mais les pleurs de l’enfant couvraient les bruits. C’était alors qu’une silhouette apparue devant elle.


[RP libre.]

Et dans ses pleurs, l’enfant n’entendait pas les bruits de pas se rapprocher. Elle n’entendait que les cris de son cœur, qu’elle essayait d’étouffer avec ses gémissements presque inaudibles. Inaudibles mais existant. Néanmoins, elle n’avait pas été discrète. Quelqu’un l’avait entendu, et, sûrement curieux, avait dut vouloir savoir quel était ce sinistre murmure au milieu des bois. Ainsi, la gamine, tenant son sac de la main gauche, sa peluche de la droite, s’essuyant avec ce même bras ses yeux. Dans sa robe rose, ternie de terre, elle semblait tellement innocente, comme abandonnée en forêt durant son sommeil. Comme si elle ne savait plus pourquoi elle était là. Mais bientôt, ses pleurs durent cessés. En effet, une voix légèrement grave mêlant hésitation et curiosité réveilla la jeune Lance. C’était un homme à l’allure un peu étrange. Les yeux brunis, et des cheveux d’argent. Un homme dont on ne croisse pas le regard tout les jours. Derrière lui se tenait une jeune femme, gracieuse et aux longs cheveux blonds. Mais ces cheveux aussi, étaient spéciaux. Ils étaient méchés, d’un gris clairs, ou plutôt bleu. Ces deux personnes semblaient s’entendre, malgré un écart apparent. S’aimaient-ils ? Se haïssaient-ils ? Peu importe, Skye n’avait pas l’âge de se prendre la tête pour tout ce qu’elle voyait, encore moins des inconnus.
Enfin, une fois sa surprise dissipée, d’une voix semi-hésitante, et pourtant douce, claire, cristalline, de son air le plus innocent, la gamine prononça quelques mots…

« Euh… N-non… Je veux juste… »

"Rentrer chez moi". Penserez les plus logiques. Et pourtant, non. Seulement un bon repas. Seulement ça. Elle se tût à ce moment là. Sa vie ne regardait qu’elle après tout. Alors, perdant son air trop sage, empruntant un air timide mais légèrement adieux, elle posa à son tour deux questions.

« Et vous… Vous avez un problème ? Vous êtes des aventuriers ? C’est ça. C’est ça hein ? »

Serrant un peu plus fort sa peluche pleine de terre, tout comme son visage, tout comme ses couettes, elle fit un pas en arrière, lâchant son sac en le coinçant entre ces deux jambes frêles, avant de poser sa main gauche sous son plastron, cachant le fait qu’elle empoignait le couteau de son père. Après quelques instants, elle sourit et se détendit. Pourquoi lui voudraient-ils du mal ? Pourquoi vouloir faire du mal à une gamine de dix ans ? Son côté odieux l’avait devancé, mais son ignorance l’avait rattrapée. Alors elle s’assit, ou plutôt se laissa tomber sur son sac, en tailleur, tenant toujours sa peluche sale dans sa main droite, regardant les deux inconnus.

« C’est beau la forêt, hein ? C’est beau, je trouve. Et puis, y a des oiseaux, et des fruits pour se nourrir… ! Même si au bout d’un moment, on finit par avoir faim. »

Après cette phrase, placée comme pour montrée qu’elle était frêle, innocente, sans défense, elle bailla avant de mettre une main sur estomac qui commençait à faire des siennes. Puis, après quelques instants de réflexions envers elle-même, elle leva les yeux au ciel. Enfin, elle voyait les feuilles, les branches, tout ce qui l’abritait. Puis, de son air toujours aussi gamin, elle regarda de nouveau jeunes gens, toujours cette peine au cœur, avec ce sourire innocent qu’on encore les enfants.

L’homme évitait de se perdre dans ses paroles. Il allait droit au but en répondant par un « oui » général. Qui englobait tout mais qui semblait lointain. Skye regardât cet homme, il semblait absorber par le ciel, n’être obséder que par celui-ci. Puis il sortit un bout de pain qu’il lui tendit. La jeune Lance regardât le bout de pain avec convoitise puis secoua la tête en signe de refus. Elle rehaussât alors le visage pour regarder l’étranger, mais son regard était irrésistiblement attiré par le bout de nourriture. Elle reprit la parole, doucement, toujours en tenant fermement sa peluche.

« Tu t'appelles comment toi ? »

Alors, dans son insouciance de gamine, elle espérait enfin ravoir un contacte humain. Elle ne savait pas trop quoi dire, ni quoi faire, après tout, elle n’était qu’une gamine. Elle n’avait pas de sujets de discutions passionnants, ni même intéressants, alors elle ne pouvait pas trop se faire d’amis. Surtout dans un lieu comme celui-ci. Elle s’étira donc, et se présenta en attendant que l’homme réponde, car il avait l’air toujours autant intéressé par le ciel…

« Et vous… Vous avez un problème ? Vous êtes des aventuriers ? C’est ça. C’est ça hein ? »

Serrant un peu plus fort sa peluche pleine de terre, tout comme son visage, tout comme ses couettes, elle fit un pas en arrière, lâchant son sac en le coinçant entre ces deux jambes frêles, avant de poser sa main gauche sous son plastron, cachant le fait qu’elle empoignait le couteau de son père. Après quelques instants, elle sourit et se détendit. Pourquoi lui voudraient-ils du mal ? Pourquoi vouloir faire du mal à une gamine de dix ans ? Son côté odieux l’avait devancé, mais son ignorance l’avait rattrapée. Alors elle s’assit, ou plutôt se laissa tomber sur son sac, en tailleur, tenant toujours sa peluche sale dans sa main droite, regardant les deux inconnus.

« Moi c’est Skye. Comme quand on dit "Qu’est c’que tu fais ?" le "c’que" quoi ! et comme quand on dit "Aie !" quand on se fait mal ! Un peu comme "s’que aie" mais sans le "euh" bizarre au milieu, et là c’est mon prénom ! J’ai jamais rencontré quelqu’un qui avait le même prénom que moi, donc je l’aime bien ! »

Elle était prise dans ses paroles, elle s’emportait. C’était puéril. En même temps, à quoi s’attendre d’autre de cette gosse de riche échappée de son monde ? Qui plus ai, qui n’avait plus eut de contacts humains depuis trois mois… A rien d’autre, en fait…