Vote des textes

Voilà le délaie est écoulé, voici les textes pour lesquels vous pouvez voter Nous cloturerons le sondage le 30 novembre, jusque là bonne lecture!

Ryuu no sei a écrit:

Comme chaque soir d'hiver, toute la tribu s'était rassemblée devant la grande cheminée. Oncles, tantes, cousins, cousines, frères, soeurs, nous étions tous là, à attendre que le grand-père commence son récit. Ce n'était pas encore Noël, mais c'était tout comme. Le grand père aimait nous faire rêver avec ses contes, dont la plupart étaient inventés au fur et à mesure qu'il les disait. Et moi, je prenais une feuille, et un stylo, et je retranscrivas tout ce qu'il racontait, et cela depuis que je savais écrire.
J'avais pu récolter ainsi plusieurs dizaines d'hisoires. Elles différaient toutes, allant du conte au récit de guerre en passant par l'histoire d'amour. Souvent, grand-père parlait de choses qu'il avait vécues.
Ma préférée était celle qu'il contait chaque année au solstice d'hiver, pour mon anniversaire. L'histoire d'un enfant qui traversait les mondes en rêve et qui finissait par rester de l'autre côté, loin de sa famille. Je la connaissais par coeur cette histoire et je me prenais à rêver que cet enfant c'était moi.A chaque fois, grand-père, quand il la racontait, me regardait en souriant. Et moi, la mine sérieuse, je notai tout ce qu'il disait.
Mon grand-père était le conteur de notre village, et moi, je savais que je lui succèderai. Je transmettrai ainsi son savoir. Et mes enfants me succèdraient surement.

Erythrine a écrit:

Histoire au coin du feu

La neige tombait maintenant de plus en plus fort. J’étais trempée et autour de moi Aude et Lucas l’étaient tout autant. Nous venions de nous livrer à une bataille de boule de neige assez intense. Personne n’avait gagné mais, vu le temps qu’il faisait, il était grand temps pour nous de rentrer nous mettre à l’abri. Nous rentrâmes rapidement dans le chalet que mon oncle avait loué pour les vacances de Noël. A l’intérieur nous retrouvâmes toute la famille qui était dans la pièce principale, ils étaient rassemblés autour de la cheminée. Une magnifique et imposante cheminée que personne n’arrivait à allumer. De loin je voyais mon père et mon oncle qui débattaient près du feu sur le meilleur moyen de la faire fonctionner.

-Les enfants vous êtes rentés ! Montez vite vous changer ! Vous allez attraper froid si vous restez comme ça.

Nous nous dépêchâmes pour nous changer et nous rejoignîmes tout le monde autour de la cheminée vide. Nous nous étions naturellement installés autour de Grand-Mère qui était emmitouflée dans une grande couverture. Doucement sans que nous n’y prenions garde elle se mit à parler. Au début nous n’y faisions pas attention, mais nous comprîmes vite qu’elle nous racontait une histoire dont elle avait le secret. Je pris l’histoire en route.

-Cette jeune fille avait un secret. Tout ce que son regard touchait prenait feu. On raconte qu’elle ne pouvait pas regarder son père et sa mère. Ses parents ne voulant pas qu’il arrive un accident lui bandèrent les yeux dès son plus jeune âge. Lirya, c’était son nom, n’essaya qu’une fois d’enlever son bandeau et ses yeux croisèrent ceux de son unique ami : son chat. Folle de chagrin elle ne toucha plus jamais à son bandeau. Elle vécut seule et malheureuse. On raconte que de chagrin, elle avait sur son lit de mort maudit sa sœur et ses descendants. Ils devraient eux aussi subir cette malédiction. Personne ne sait qui était cette jeune fille et cette histoire se perd dans l’infini, mais un jour quelqu’un réapparaîtra peut-être pour ranimer le feu qui habitait jadis le cœur des hommes.

J’étais enchantée par cette histoire qui me réchauffait. Je tournais le regard vers la cheminée et ne pus pas étouffer un petit cri. Le feu brûlait à présent dans l’âtre.

Moreta Aliora a écrit:

Vynnyn était chez lui, sans problème, poser dans son fauteuil, les pieds proche du feu qui brûlait dans la cheminée. Tranquillement, il se leva, il était fatigué et donc monta à l’étage, où se trouvait sa chambre. Arrivé en haut de l’escalier, il eu une belle surprise : l’étage avait été rasé, sans bruit, alors qu’il se trouvait en bas.
Il redescendit et sortit, ayant soudain besoin d’un remontant. Il descendit la rue et remarqua que ce n’était plus qu’un chemin de terre, sans rien alentour, sauf son rez-de-chaussée, posé ici, au milieu de nulle part, comme par enchantement.
Ce demandant ce qui se passait, Vynnyn retourna chez lui, dans son fauteuil, pour réfléchir. C’était un scientifique, et il ne croyait pas au surnaturel, mais ceci paraissait en être l’œuvre. Il se plongea donc dans ces livres et commença à avancer des hypothèses, et il commença à faire des démonstrations pour prouver l’une ou l’autre.
Il y passa toute la nuit, tellement à son œuvre qu’il ne sentait plus la fatigue, et quand il eu fini, il en vint à la conclusion qu’il était bloqué ici, qu’un acte comme celui-ci ne pouvait se produire qu’une fois par million d’années, au grand maximum. Il était, selon ses conclusions, sur une autre planète, très lointaine.
Il commença donc à s’habituer à son nouveau monde, possesseur de forme de vies très différentes de sa planète d’origine. Grâce à ses connaissances et à ses livres, il en captura pour se nourrir, brûlant les parties non comestibles pour se chauffer.
Une nuit, alors qu’il dormait, comme toutes les nuits depuis une année sur ce canapé, il entendit, dehors, du bruit. Mais pas le bruit auquel il s’était habitué, le bruit d’avant. Il sortit à toutes vitesses, et se retrouva devant chez lui, dans une rue très animée, là d’où il était venu.



Dans la cheminée, du bois brûlait, les fauteuils et les canapés étaient remplis. La famille et les amis étaient bouche bée. L’aïeul était vraiment un maître de l’improvisation.

Feu-de-neige a écrit:

L'histoire au coin du feu

La pièce était sombre et immense. Les ombres de grandes statues s’étendaient à partir d’un petit feu qui crépitait dans la cheminée. Seuls deux enfants étaient présents. L’un serré contre l’autre, ils tendaient leurs mains ouvertes vers le feu pour essayer de récupérer un peu de chaleur et de couleur. Son grand frère était doué pour les histoires et la petite adorait l’écouter. Il commença à réciter :
- Dans un village isolé d’antan, dans un endroit fort lointain,
Un vent soufflait froid et tranchant, soulevant sur son chemin,
Le sable mouillé du matin.
L’hivers redouté approchait, apportant le mauvais temps,
Ces deux frères bientôt moureraient, s’ils ne gagnaient pas d’argent,
Pour manger et s’acheter des vêtements.
Ils allèrent sur l’autre rivage, en quête de conseils,
Là où habitait un mage, qui jour et nuit veille,
Orné d’une couronne de vermeil.
Le sage très loin les envoya, dans les grotte sous la montagne,
Ils partirent de ce pas immédiat, sans habits chauds ni pagne,
Traversant les campagnes.
A la recherche du feu magique, qui protège un trésor,
Ils franchirent des paysages cyniques, tels des conquistadors,
Ils frolèrent même plusieurs fois la mort.
Le feu était énorme, menaçant et agressif,
Ses flammes étaient difformes, tout deux étaient craintifs,
Devant ce moment décisif.
L’un ne pouvant résister, il plongea ses mains dans le feu,
Ce dernier commença à le dévorer, celui qui se prenait pour un dieu,
Son frère ne put que lui dire adieu.
A un homme humble et désespéré, les flammes acceptèrent de donner le secret,
Le trésor lui fut donné, mais l’homme n’était qu’à moitié satisfait,
Il avait perdu son frère cadet.
Joachim regarda sa petite soeur. Elle venait de s’endormir le sourire aux lèvres.

J'ai le plaisir d'annoncer à Erythrine qu'elle est la grande gagnante de ce concours! Toutes mes félicitations!!!

Je ferme.