Nouvelle communité

Enfin, l'empire venait de s'emparer de ce petit village. Et bien que Daret n'avait rien d'un endroit stratégique, posséder cette endroit pouvait toujours faire une mini base, où le terrain d'expérience en tout genre. Le petit village était calme, pour le moment, il n'y avait pas eu beaucoup de violence en ces lieux, et les gens s'appréciaient entre eux.

Mais depuis que Galbatorix et son armée avait pris possession de cette endroit les choses n'étaient plus les mêmes. On déplorait de plus en plus de meurtres de soldat de l'empire, les gens se rebellaient, préféraient mettre le feu à leur propre demeure plutôt que de la céder aux envahisseurs. Réactions tous à fait normal de la part de personnes ne comprenant pas l'intérêt que représentait, la joie immense d'être dominée par l'empire. L'occasion était idéale pour Zavall. Il pourrait enfin tester son mode de gouvernement pour faire un monde parfait. Il alla tout d'abord demander l'autorisation à son maître Galbatorix de lui accorder la gérance de ce village avec la promesse de rendre les gens dociles. Sans vraiment expliquer comment il allait procéder, il obtenu carte blanche, après tout pour Galbatorix comme pour Zavall les villageois de Daret ne représentaient rien. Fier de l'accord de son maître, il se rendit dans le fameux village.

Sur le chemin, il ne rencontrât personne sans doute que la tenue que portait Zavall orné de l'emblème de l'empire devait impressionner. De toute façon, un jour où l'autre tous ces bandits mourront de la main du plus grand empereur du monde. Mais bon pour le moment, il fallait se limiter à un minuscule village. Aux portes de la ville, se tenaient des soldats de l'empire contrôlant les entrées et les sorties. Après que Zavall eu donné sa lettre de mission, il s'installa dans ses appartements prévu spécialement pour le gouverneur de Daret. La chambre était luxueuse, et une troupe de servante était là pour répondre à n'importe lequel de ses ordres.

*Il faudra que je les vire, on sait jamais si on les paye pour m'empoisonner.*

Des personnes lui apportèrent tous les dossiers sur ce qu'il fallait savoir sur les activités de Daret, la population, l’agriculture, le mode de vie... Un soldat de l'empire vint en courant voir Zavall, il semblait terrorisé. Zavall se dit qu'il lui faudrait aussi rendre les soldats plus confiant et moins terrorisé sinon personne n'aurait peur d'eux. Apparemment, un rebelle aurait tué un des soldats et aurait laissé un papier où était inscrit dessus "libérez notre village". Quel occasion en or pour le nouveau gouverneur de se faire connaître et de prouver son autorité. Il se dirigea vers la place publique pour se montrer et voir un peu la populace. On fit rassembler tout le monde, enfin on força les gens à se rassembler. Les villageois regardaient d'un mauvais œil Zavall, certains crachaient par terre en le voyant, d'autres préféraient détourner leur regard. On apporta le cadavre du soldat, il avait été sérieusement amoché. Considérant ces personnes avec un regard méprisant, Zavall prit la parole.

- Habitant de Daret, vous n'aimez pas beaucoup l'empire, ceci se devine aisément. Sachez qu'il ne faut pas considérer cette domination comme une mauvaise chose. Je suis ici pour faire de votre village un endroit sans crime et sans la moindre violence où il n'existera que le respect.
Malheureusement pour ça, il faut passer par de la violence. Voyez vous je pense que la fin justifie les moyens donc, je serais un tyran pire que ce que vous pourriez vous imaginer. Je tuerais le premier qui manque d'autorité à l'empire garant d'un monde meilleur. J'étriperais personnellement quiconque commet le moindre crime. J'assassinerais celui qui ne voudra pas travailler pour le bien de la société. Et en tant que nouveau gouverneur permettez-moi de donner un exemple.

Il fit un signe de la main, et un soldat prit un villageois au hasard. Ne comprenant pas pourquoi on le choisissait, il se mit à hurler. C'était un jeune homme, qui faisait à peu près la même taille que Zavall. Zavall pris une de ses haches et découpa en morceau sa victime avec un plaisir pervers, voyant en ce geste, la première pierre de son monde parfait. Puis laissant le sang couler, il reprit la parole, les autres villageois étaient terrorisés à présent, certains pleuraient, d'autres hurlaient au fou, d'autres devaient déjà préparer un plan pour se venger.

-Vous voyez cet homme qui se meurt, il n’avait surement rien fait. Et pourtant je l'ai tué sans aucune gène, alors imaginez ce qui arriverait à celui qui ne respecterais pas mon autorité et se permettrait de me désobéir. Je mets en place un système de dénonciation pour tous les villageois assez intelligent pour dénoncer les rebelles et ainsi éviter une mort inutile.
Des questions ?

Zavall regardait avec plaisir cette populace stupéfaite. Il attendait une quelconque réaction.

Une fille était venue se poster devant Zavall en le dévisageant du regard. Dans son regard, il sentait comme du mépris, du dégout. Mais qui était donc cette fille. Puis vint le moment où elle se présenta, elle se disait être la princesse héritière du trône de l'Alagaësia. Quel blague pour Zavall, comment une fille aussi chétif pouvait-elle se permettre de se prétendre héritière du trône et par là même être la petite fille de Galbatorix. Il s'apprêtait à ordonner à ses gardes de raccompagner cette personne chez elle mais en voyant ses soldats s'agenouiller devant la jeune fille, il se tut et constata qu'elle était bien la petite fille de Galbatorix. Zavall se rappelait qu'on lui avait parlé d'elle avec son tatouage sur le visage et son dragon.
Il dut avec regrets faire également ses révérences devant elle. Comme il détestait tout se protocole.
*Ne t'en fais pas mon bon Zavall, un jour ça sera à elle de s'agenouiller devant ton pouvoir. Pour l'instant soit gentille avec elle, ce n'est qu'une enfant gâtée.*

Il se força à sourire, mais elle ne semblait pas si heureuse que ça. Y avait-il eu un contre ordre de la part de Galbatorix? Ne voulait-il plus que Zavall gouverne cette ville? Dans ce cas là, il aurait vite changé d'avis. Non, ça ne pouvait pas être ça. Cette fille cherchait peut-être un lieu où dormir, après tout le soir tombait. Mais dans ce cas là pourquoi ne pas avoir pris son dragon pour rejoindre le palais de son grand-père. Enfin, cela importait peu, il allait se montrer gentil avec elle, ainsi elle partira plus vite. Il demanda à un de ses soldats de préparer une suite dans l'une des résidences royales de Daret. Puis, il fit un signe à la fille de le suivre. Il s'agissait peut-être d'un simple contrôle de routine. Zavall pris un air fier et releva son torse. Il montra cette ville rongée par le mal et la violence. Il expliqua sa vison des choses, les villageois pourront enfin vivre en sécurité quand Zavall aura installé la peur en ce lieu et quand il aura tué tous ceux qui s’opposent à sa vision utopiste des choses. La fille ne semblait pas réagir et il ne pouvait pas deviner quel sentiment planait chez elle. Les habitants de Daret s'éloignaient en voyant arrivé Zavall, il inspirait le respect et la peur.
Content de ce qu'il pensait être une promenade de santé, il accompagna la jeune fille dans son appartement de gouverneur. Encore une fois pour se rendre encore plus grand et puissant devant son invité. S'attirer les faveurs de la petite fille de Galbatorix, ce n'était pas rien. Avec un peu de chance, elle accepterait de l'aider dans son projet de gouverner Alagaësia. Il fallait aller avec tact, savoir ce qu'elle pensait de son grand-père.

- Vous savez, j'apprécie toujours d'avoir chez nous la visite d'un membre de notre chef Galbatorix. Et si vous avez une quelconque demande à me faire, en tant que maire de ce village, je me ferais un plaisir de répondre à votre demande. Peut-être vous vous êtes demandés pourquoi j'utilisais une telle violence envers ces villageois. Vous savez, l'humain est une bête, il ne comprend que par la douleur. Si je me montre à notre seigneur que j'ai obtenu d'excellent résultat en dirigeant ce village, j'aurais peut-être une promotion qui me conduira avec de l'ambition à la conquête... du monde. Cela ne vous intéresserait pas?

Une sorte de haine avait pétillé dans les yeux de Zavall quand il avait prononcé ces mots. Il se voyait déjà sur son trône triomphant avec tout le bas peuple à ses pieds. Une vraie merveille. Tous ces humains abjects à ses ordres. Il eut le seul sourire qu'il s'autorise à faire, un sourire de sadique. Restait à savoir si la fille ferait le bon choix de le suivre.

Quelle arrogance mais pour qui se prenait-elle celle là. Elle osait venir, pointer le bout de son nez dans ce qui la concerne pas et critiquer, tout ça parce qu'elle est la petite fille de Galbatorix.

*Encore une fille pourrie gâtée qui se croit toute puissante en n'ayant rien fait.*

Faire les honneurs à son rang et pourquoi ne pas non plus lui dérouler le tapis rouge. Zavall n'était qu'un homme au service de Galbatorix, il n'était pas là pour faire le pantin devant une personne qui était au dessus de son rang. Peut-être croyait-elle que le privilège d'avoir un dragon, lui permettait de s'élever au-dessus des autres.

En tout cas, cette fille, qui en fait s'appelait Erythrine selon les sources d'un de ses soldats, n'avait pas eu l'air d'avoir appréciée la petite visite que lui avait offert Zavall, ni même ses appartements. Elle se croyait surement supérieur et donc se permettait-elle de juger Zavall. Elle avait également refusé sa proposition de s'allier pour faire un nouveau monde et oser affronter Galbatorix. Néanmoins, si elle n'était pas d'accord avec ce que Zavall faisait, elle n'aurait pas dû approuver les choix de son grand-père, mais bon. Zavall pensa qu'elle était encore jeune et impertinente.

Elle s'était permis de menacer Zavall si celui-ci tentais de se mettre en travers du chemin de Galbatorix ou d'elle-même. Et bien que Zavall ne voyait en Erythrine qu'une petite peste, il se devait de considérer cette menace car si elle décidait de parler alors ce serait la fin de Zavall. Il ne fallait pas qu'elle quitte Daret. Elle représentait un obstacle pour son ambition, un obstacle qu'il ne pouvait pas se permettre de passer outre. Sang royal ou pas peu importe, elle osait se mettre en travers de sa route de domination.

*Qui veut la paix prépare la guerre, si les villageois la tuent, je ne serais pas accusé et je pourrais les réprimander avec plus de fureur.*

Le problème était que faire, comment faire en sorte que la population la haïsse? Il devra s'en référer à son acolyte toujours là pour faire les mauvais coups. Il s'appelait Horn, et il était là en train de les espionner, cet homme avait une expérience du camouflage admirable. Ayant hâte que l'entretien avec Erythrine se termine au plus tôt, il se leva, la remercia de sa visite et flagorna en faisant ses révérences, cela se voyait qu'il se forçait. Une fois qu'elle fut partie, il appela Horn, celui était caché à côté de la commode, il sortit de sa cachette comme s'il faisait parti du décor du mur. Il savait déjà ce qu'allait lui demander son maître.

Zavall- Comment la faire tuer par les villageois?
Horn- J'y ai déjà pensé maître, je vais bruler quelques maisons et faire accuser son dragon, puis je ferais croire qu'elle est pire que vous et qu'elle est venue nous tuer. Ne vous en faites pas, depuis la conquête de Galbatorix de cette ville, les gens se forcent à aimer le sang royal, il ne sera pas dur de les rendre violent. Je m'occupe de tout vous pouvez attendre confortablement dans votre fauteuil.

En voilà des paroles rassurantes pour Zavall, il se posa sur son fauteuil et laissa Horn, il ne l'avait jamais déçu, il était un maître des mauvais coups. Horn sortit du palais de son maître et tâcha de chercher cette fille qui posait problème à son maître. Cela ne fut pas bien difficile car son dragon la suivait et voir un dragon dans un petit village ne relevait pas de l'exploit.

Une fois, qu'il l'aperçut, il se dirigea vers un quartier vide et commença à mettre le feu à quelques bâtisses puis parti illico afin que personne ne le remarque. Dès que le feu fut imposa, il courra en direction d'Erythrine et hurla à qui veut l'entendre que son dragon avait mis le feu aux maisons qu'il montrait du doigt. La foule eut un haut le cœur, eux qui croyaient qu'elle était venue changer les choses. Ensuite, Horn commença à dire aux plus hargneux des villageois, qu'il avait surpris une conversation entre Zavall et Erythrine où elle disait qu'il était encore trop gentil et que si ça continuait ça serait elle qui tuerait toutes ces personnes insignifiantes à ses yeux. Le sang ne fit qu'un tour dans le corps des habitants de Daret, trop c'était trop, ils la regardèrent d'un air menaçant prêt à lui sauter dessus. Deux seuls souriaient Zavall et Horn. Dans peu de temps, les villageois vont se jeter sur elle...

La nuit tandis qu'Orian cherchait une solution pour libérer sa maîtresse, pendant qu'Erythrine commençait petit à petit à s'endormir grâce à la berceuse de son dragon; Zavall ou plutôt le loup qu'il était devenu vaquait à ses occupations. Il courait à toute allure dans la ville sentant mille et une odeurs. Il était affamé et de toute façon même s'il ne l'avait pas été, il aurait volontiers dévoré une ou deux personnes. Les instincts les plus primaires remontaient en lui. Chasser et couvrir son territoire.
Après s'être transformé en loup-garou, l'animal Zavall avait explosé une des vitres de son palais, pour tombé sur la rue. L'éclat de la vitre était passé inaperçu. Dehors, il avait suivit une odeur qui avait mis en émoi ses narines. L'odeur de la viande, à croire que les villageois mangeaient à tout heure. Courant sur ses quatre pattes, il atteignit sans rencontrer personne la fameuse maison où on faisait cuire de la viande. Zavall s'en lécha les babines et avant que les habitants de la maison n’aient pu dire "ouf", il avait défoncé la porte de la bâtisse. La famille résidente hurla, se demandant ce qu'était cette bête. Zavall se posta sur ses deux pattes arrière et commença à avancer vers eux.

L'homme couru pour aller chercher un couteau afin de tenter de tuer cette bête. Mais celle-ci avait déjà deviné ce que l'homme voulait faire. Il se rua sur le possesseur du couteau et lui arracha le bras. Le hurlement de douleur fut-elle qu'il en réveilla le quartier au alentour. Zavall s'avança vers celui qui avait voulu le tuer. Ses lèvres entrouvertes laissaient apercevoir des dents pointues et une bave dégoulinante. En peu d temps, l'homme était dans le ventre de Zavall, ne restant de lui que du sang. Sa femme trop effrayé pour s'enfuir ou tenter quelque chose reçut le même châtiment que son mari. Ils furent réunit à tout jamais dans l'estomac de Zavall.

Mais maintenant, il fallait s'enfuir car les gens commençaient à se réunir autour de la maison. Zavall sortit en trombe de la demeure sous les cris de terreur des habitants venus voir la cause de tant de hurlement. Des cris de peur, des évanouissements, de la colère tout cela dans une simple foule, Zavall avait l'habitude. Il poussa un énorme hurlement et fonça dans la foule qui se divisa à son passage. Une fois qu'il fut, les habitants avaient retrouvé bizarrement leur courage. Les Hommes prirent leurs armes et commencèrent à poursuivre le loup garou. Le hasard voulut que la bête se dirige vers la prison où était Erythrine. Il défonça la porte de la prison, et se réfugia dedans. Tout d'un coup, il sentit une odeur d'humaine, là caché derrière les barreaux. Il avança bien décider à finir la nuit en beauté. Il posa son museau sur les barreaux, poussa un grognement car il n'arrivait pas à atteindre l'humaine, il griffa dans le vent de rage. Mais, il dû se résoudre à partir. La nuit allait bientôt tombé, il était temps de repartir. Zavall quitta la prison sans savoir si Erythrine avait remarqué sa présence.

Le matin, quand Zavall se leva, il constata que ses vêtement était arraché. Il y avait des nuits où ça lui arrivait. Il s'était toujours demandé ce qu'il pouvait bien faire la nuit pour faire ça. Mais cela n'était pas un souci des habits, il en avait plein. Le problème et qu'il avait mal à la tête et comme un gout de sang en lui. Dehors il entendait des cris de révolte. Il se leva et tenta de se diriger tant bien que mal devant sa fenêtre. Les habitants étaient en train d'hurler sous le balcon de Zavall en réclamant justice. Il demanda le silence et qu'on lui explique le problème. Un homme s'avança, il tenait une hache et avait un bout de son bras arraché.

- Monsieur le maire, cette nuit un loup garou nous a attaqué et a tué une famille. Nous l'avons poursuivit et vu qu'il était entré dans la prison là où justement se tenait la jeune fille. Ce ne peut être que son œuvre pour se venger, nous réclamons vengeance.

Zavall n'en croyait pas ses yeux, peut-être rêvait-il encore? Si les villageois la tuent, il ne pourra pas être accusé du meurtre d'Erythrine, que demander de mieux. Ce devait être l'œuvre d'Horn, quel génie celui là. Il avait le don de tout faire pour combler les désirs de son maître. Il devra aller le remercier après. Mais pour l'heure, il fallait que le peuple face ce qu'il ne pouvait pas faire. Puisant dans le peu de force qu'il avait, il ordonna aux habitants de Daret d'aller à la prison et de tuer la jeune fille. Une clameur se fit entendre et la foule partit accomplit son œuvre.

*Adieu Erythrine, merci de ta visite*

Une explosion venait de retentir dans la prison où avait été placée Erythrine. Apparemment les villageois n’avaient pas réussi à vaincre une magicienne, ce qui paraissait normal car il n’était que de pauvres humains sans aucune valeur. Ce qui était bizarre, c’est que cette personne avait utilisé ça magie qu’à ce moment, alors qu’elle avait tout le temps avant. Zavall s’était souvent demandé pourquoi elle se répugnait tant à faire usage de son occultisme. Il avait d’ailleurs à cet effet demandé à son fidèle bras droit Horn de lui expliquer la raison de cela. Et finalement, le fait qu’Erythrine détruise la prison, s’avérait être une bonne chose. En effet, Horn était revenu avec d’excellente nouvelle. La petite fille de l’empereur avait ses propres limites. Celle que l’on surnommait l’invincible car, elle disposait de nombreux et puissants pouvoirs possédaient une faiblesse. Comme la plupart des personnes qui possédaient un dragon, si on leurs enlevait leur animal de compagnie, ils n’étaient plus rien. La source de leur magie était souvent le dragon.

Le problème fut tout d’abord de savoir comme faire disparaître le dragon d’Erythrine. Zavall ne pouvait pas se permettre de tuer un dragon, il lui aurait fallu presque une armée pour le détruire et le souci et qu’il n’en avait pas. Mais là encore Horn fut d’un précieux secours. Il lui révéla que leur prisonnière faisait exprès de jouer les petites mijaurées et pudibondes. Elle ne pouvait pas se permettre d’utiliser toutes sa magie car sinon elle risquait d’être épuisé et donc de devoir violer son serment, et enfin plus de dragon. Zavall n’avait alors qu’à provoquer Erythrine, cela ne sera pas dur car, elle semblait déjà l’avoir dans le nez. Et puis en idées diabolique, Zavall était un génie. Il lui restait son magicien qui surveillait le dragon, mais il ne pouvait pas l’envoyer contre la magicienne car sinon le dragon serait libre. Non, il fallait encore qu’il utilise Horn. Si ce dernier était son bras droit ce n’était pas pour rien.

Zavall fit un signe de la tête à Horn qui comprit tout de suite ce qu'il avait à faire. Il était issu d'une ancienne famille de magicien de la Terre. Son histoire n'est faite que de départ, de tristesse, d'ignorance. En fait, tous ses ancêtres faisaient partis d'une société secrète qui vouait un culte à Gaia la déesse de la Terre mère. Le souci était que ce culte était considéré comme une hérésie dans la contrée d'Alagaësia. Ainsi, ils durent se cacher et prier en secret pour ne pas être massacré. Avec le temps, Galbatorix interdis le meurtre des personnes qui vouaient ce genre de culte. Mais malheureusement, les préjugés ont la vie dure et bien qu'ils pouvaient librement prier, on maltraitait ces gens, on prenait un malin plaisir à les voir comme les boucs émissaires. Horn perdit ainsi sa mère et son père dans l'incendie de leur maison provoqué par les gens de la ville à cause de leurs soi disant responsabilité dans un séisme. Pendant des années, Horn fut recueilli par des membres de sa communauté qui lui apprirent la magie de Gaia. Puis un jour, il rencontra Zavall sur son chemin, et le courant passa tout de suite. Un utopiste du monde parfait et un esprit vengeur réunis pour de mauvaises intentions.

Horn se dirigea vers Erythrine qui allait en direction de son dragon. Elle n'était plus la petite fille que Zavall avait pu voir au tout début. Maintenant, la colère pétillait dans ses yeux, la vie des villageois l’importait peu. Elle ne voulait que partir d'ici et tuant Zavall cela allait de soi.

*Parfait elle est à bout, viens exprime ta colère, laisse la exploser. Montre moi ce que tu sais faire.*

Horn se posta devant le passage d'Erythrine et commença à déployer sa magie en créant un golem de pierre qui fonça sur Erythrine. Le combat allait commencer. Zavall se plaça le mieux possible afin de bien assister à ce spectacle. Il avait peu de considération pour la vie d'Horn et cela Horn le savait mais peu l'importait. Une seule chose tracassait Zavall, il avait appris que l'idée du loup garou n'était pas d'Horn, mais alors dans ce cas qui était le loup garou...

Horn était vraiment un puissant magicien. Il avait l'air de cacher ses véritables pouvoirs. Le golem n'était en fait qu'une distraction pour lui laisser le temps de se concentrer et de pénétrer dans le cerveau de son adversaire. Il était entré dans son esprit et avait vu chaque moment de la vie d'Erythrine. Ainsi tout ce que l'on disait sur elle était vrai. Elle était bien la petite-fille de Galbatorix et avait fait partie du mouvement de la griffe Noir. Horn avait pu accéder à une quantité immense d'informations, plein de choses dont Erythrine aurait voulu garder pour elle. Toutes ses données sur la griffe Noir étaient fortement intéressantes. Ses secrets semblaient être liés à la jeune fille, car à peine Horn avait pu briser l'esprit d'Erythrine qu'il se passa une chose très étrange.

La pénétration psychique de Horn avait anéanti la petite-fille de Galbatorix, elle s'était écroulée sur le sol. A ce moment là, il y eut un immense éclair qui déchira le ciel.
Celui-ci fonça directement sur le dragon. Ensuite, un amas de fumée entoura le dragon et une fois celui-ci dissipé le monstre aérien avait disparu. Il ne restait plus qu’un tas de cendre. Mais ce ne fut pas le plus bizarre. Après qu’Orian ait disparu, une lumière fit son apparition et elle fonça sur Erythrine et s’intégra dans un médaillon que possédait la jeune fille.

Une fois que tous ces événements curieux furent achevés, Horn mis fin à son emprise psychique. Zavall sauta de son piédestal et applaudit. Il sourit lui aussi. Il rejoignit Horn et lui fit une tape sur l’épaule.

*Tu t’es encore bien battu, mon fidèle acolyte. Je suis fier de toi. Tu me diras après tout ce que tu as appris sur elle. Je vais voir comment va notre chère princesse. Elle a l’air assez faible, tu t’es bien débrouillé.*

Erythrine était effondrée par terre, elle tentait de faire quelque mouvement mais il était comme ceux d’un bébé insignifiant. Elle ne murmurait que quelque petit bout de phrase : « Orian… où ...Où… es tu ? ». Zavall se demanda pourquoi cette fille tenait autant à son dragon. Bien sûr, il était normal pour une magicienne tienne beaucoup à son familier, mais à ce point là c’était bizarre. De plus, pourquoi une fois qu’Horn avait pénétré dans son esprit, son dragon avait-il disparu ? Et si… et si son dragon représentait sa force. Zavall était aux anges en pensant à cela. Maintenant, cette jeune fille arrogante ne valait plus rien. Et, il connaissait désormais tous ses secrets, il pourrait la faire chanter. En attendant, il prit le médaillon où semblait s’être réincarné le dragon. Il allait le garder dans un endroit bien gardé car cet objet représentait selon Zavall le pouvoir d’Erythrine.

Les villageois avaient commencé à entourer la petite fille de Galbatorix. La menace qu’ils voyaient en elle s’était évanouie sur le sol. Ils pointèrent Erythrine du doigt en rigolant, puis tous regardèrent Zavall, ils l’applaudirent et acclamèrent son nom. Encore une manifestation de la stupidité pensa Zavall, trouver leur un bouc émissaire et ils oublieront tout. Pour le moment, il fallait s’occuper de la jeune fille. Zavall demanda à Horn de créer un nouveau golem afin qu’il prenne le corps inconscient d’Erythrine. Le cercle des villageois s’ouvrit pour laisser place aux deux « héros » de cette lutte. Ils se dirigèrent vers la résidence principale de Zavall. Là, ils la posèrent sur une chaise en la ligotant et en l’entourant de golems de fer. En attendant que la jeune fille se réveille, Horn raconta à Zavall tout ce qu’il avait appris. Avec toutes les informations collectées, Erythrine n’aurait plus d’autre choix que d’obéir à Zavall. Enfin la victoire lui tendait les bras.

HJ: J'avoue, j'ai mis du temps à répondre. Mais, voila ta réponse Zavall./HJ

[i]Erythrine était repris conscience quelques heures plus tard. Elle n'ouvrit pas tout de suite les yeux, elle sentait déja que quelque chose n'allait pas. Elle voulut faire un geste, mais elle compris bien vite que ses mouvements étaient très réduits. elle ouvrit alors les yeux. Le spectacle qui s'ouvrit à elle la laissa sans voix: Elle était entourée par cinq géants de fer. Ils l'entouraient et bloquaient toute tentative d'évasion. Par contre, Zavall avait du penser que cette présence était suffisante puisqu'elle ne se trouvait plus dans les cachots mais dans une pièce quelconque du palais. Erythrine pouvait même deviner qu'elle se trouvait au premier étage en regardant par la fenêtre.

Elle était épuisée et laissa une nouvelle vague de fatigue l'envahir.

HJ: je suis pas inspirée, je finirais plus tard/HJ