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 Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé]

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Syriane
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Syriane


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MessageSujet: Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé]   Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé] Icon_minitimeMar 6 Jan - 22:58

« Hey, ralentis ! »

Cria Syriane. Elle talonna un peu sa monture en scrutant le ciel de ses yeux fatigués.
Soudaine lui jeta à peine un coup d’œil et continua à battre de l’aile régulièrement. Le hongre que Syriane montait, acheté à la ville précédente, était censé éviter que l’elfe ne fatigue Soudaine en la montant trop longtemps. Mais, en l’occurrence, c’était le cheval de rechange qui s’épuisait le premier.

Syriane soupira de lassitude et tira légèrement sur les rênes pour ralentir le hongre. Le cheval s’arrêta en renâclant. Il s’agissait d’une vieille monture Surdienne à la robe bai, au poil épais et à la hauteur saisissante. Habituée à la petite taille de Soudaine, Syriane se sentait bizarre lorsqu’elle le montait, cet immense cheval nommé Farthen. Le marchand qui le lui avait vendu avait semblé satisfait de s’en débarrasser, et la jeune elfe n’avait pas protesté quand l’homme lui avait offert le harnachement entier en plus de la bête.

Syriane descendit de l’animal et l’attrapa par la bride pour l’attacher à la branche basse d’un arbrisseau. La région était fort sèche et elle savait qu’elle ne trouverait pas plus de végétation avant plusieurs kilomètres. Elle ramassa quelques morceaux de bois mort et alluma tant bien que mal une flambée. Alors qu’elle commençait à déharnacher Farthen, Soudaine -qui avait fait demi-tour pour voir pourquoi Syriane s’était arrêtée- arriva au campement provisoire de l’elfe. Elle s’arrêta net devant le feu et s’adressa à la jeune fille :


« Nous pourrions avancer encore quelques heures, avant le coucher du soleil ; pourquoi ne pas continuer ? »

Un grésillement du feu attira l’attention de la jument. Elle se rapprocha légèrement des flammes, se doutant de ce qui avait provoqué ce son incongru. Comme elle le pensait, la pluie en était l’origine ; un bruit semblable, mais un peu plus prononcé, émana des flammes lorsqu’un torrent d’eau s’abattit sur la plaine. Déjà, le feu disparaissait progressivement dans un sifflement caractéristique.
Syriane poussa un nouveau soupir, cette fois de désespoir.


« Il ne manquait plus que ça ! »

S’écria-t-elle en ancien langage, pour être sûre de bien marquer ces paroles.

« Bon, et bien nous n’avons plus vraiment le choix ; continuons avant d’être trempées jusqu’aux os. »

Elle s’était cette fois adressée à Soudaine - mentalement. La jument manifesta son approbation d’un ébrouement joyeux, arrosant par la même occasion Syriane, car le pelage de Soudaine était déjà plein d’eau. La jeune elfe lâcha un grognement mécontent en s’essuyant le visage, puis se détourna pour ré harnacher Farthen en vitesse. Elle l’enfourcha précipitamment et - au grand ennui de sa monture - la fit immédiatement partir au galop, en direction du Sud. D’après les estimations de Syriane, ils devraient trouver un lac entouré d’une forêt à quelques kilomètres de là - le lac Tüdosten.

Après quelques minutes de course, Soudaine aperçue au loin l’orée de cette fameuse forêt censée les abriter pour le reste de la soirée, et en prévint Syriane. La jeune elfe serra légèrement les genoux, signifiant ainsi à Farthen qu’il pouvait ralentir. Le cheval revint au trot sans demander son reste, mort de fatigue après presque une journée entière de galop. Ils purent bientôt atteindre les premiers arbres, et la jeune fille fit une fois de plus ralentir sa monture, qui continua donc d’avancer, mais au pas. Puis l’elfe s’adressa à Soudaine, qui survolait la forêt pour détecter d’éventuels ennemis ou animaux sauvages.


« Je vais camper ici ; nous irons jusqu’au lac demain. »

Sans vouloir se l’avouer, elle avait plutôt hâte de voir cette fameuse étendue d’eau. Le lac Tüdosten lui rappelait assez la façon dont elle avait trouvé l’oeuf de Soudaine, et elle était curieuse de connaître un autre lac que celui de Freohr’baen.

Chose promise, chose faite, Syriane commença à installer un nouveau campement provisoire ; bientôt, un petit feu éclaira la clairière dans laquelle elle s’était installée avec Farthen. Elle mangea quelques fruits secs et se roula dans sa couverture, s’apprêtant à dormir à la belle étoile -comme à son habitude. Avant qu’elle ne ferme les yeux, un bruit de sabots foulant l’herbe l’avertit que Soudaine était rentrée de son tour d’horizon.

« Bonne nuit, petite soeur » lui glissa la jument ailée.

Sans répondre, l’elfe sourit sous sa couverture et s’endormit en imaginant ce que leur réserverait la prochaine journée de leur voyage.


~

« Syriane ? Syriane, réveilles-toi, c’est l’heure. »

Un grognement inintelligible échappa de la couverture emmêlée autour de sa propriétaire.

« On dirait que t’es pas du matin aujourd’hui, ma petite » lui lança joyeusement la dérangeante de sommeil.

Nouveau grognement.

« Bah quoi ? T’as qu’à te lever, j’arrêterai de t’embêter, très chère »

Le grognement suivant ressemblait plutôt à une plainte du genre « s’il te plaît, laisses-moi encore dormir un petit peu ».

« Ah non, on est censé aller voir le lac Tüdosten, au cas où tu ne t’en souviendrais pas »

La dérangeante devenait vraiment dérangeante. Pourtant… Ooh, miracle ! Le Mont Couverture semblait réagir à cette annonce ! Mais oui, c’est bien un « j’arrive, j’arrive » qui émana de cette chose. Soudain, la chose en question se releva brutalement, offrant la scène mémorial d’une elfe mal coiffée au réveil. En effet, la couverture avait volé on ne sait où tandis que les paroles de Soudaine avaient enfin atteint le cerveau embrumé de Syriane. Elle se leva tant bien que mal en marmonnant :

« Le lac Tüdosten… T’as raison, il vaut mieux se dépêcher » sur un ton très sérieux qui contrastait fort avec ses réactions précédentes.

Elle arrangea vite fait ses cheveux, enfila rapidos sa cape utilisée pendant la nuit comme seconde couverture - il faisait étonnamment froid, dans cette forêt - et éteignit d’un « Adurna » distrait le feu mourant.
Puis elle harnacha Farthen qui semblait aussi endormi qu’elle et grimpa sur son dos avec un peu plus de douceur que la veille.

L’aube touchait à sa fin, car déjà le soleil commençait à illuminer la plaine qui longeait la forêt - d’où étaient venues Syriane et Soudaine.

La jument ailée était déjà partie devant, ouvrant ainsi la voix, ce qui rassura Syriane. Elle galopa ainsi près de deux heures avant d’apercevoir au loin la surface argenté d’une étendue d’eau. En effet, malgré le soleil censé se refléter à sa surface, le lac restait désespérément de la couleur du fer, telle une lame à peu près ovale fendant la surface de la forêt.

Soudaine était arrivée depuis longtemps près du lac et elle réserva un accueil joyeux à Syriane, ce qui effraya quelque peu la monture de celle-ci. Après avoir calmé Farthen, la jeune elfe se laissa glisser sur son flanc et l’attacha à une branche basse.

L’extrémité du lac par laquelle ils étaient arrivés formait une fine langue d’eau, comme une main s’aventurant entre les arbres, ce qui accentuait l’impression de lame que donnait la surface de l’eau.

Syriane s’approcha donc du bord avec perplexité, étonnée que l’eau puisse avoir une telle couleur. Elle se laissa tomber sur un genoux pour plonger ses main dans le liquide fluide. Alors qu’elle en buvait quelques gorgées, elle entendit des bruits d’éclaboussements. Du coin de l'oeil, elle aperçue sa compagne qui se baignait. Amusée, elle secoua la tête négligemment et ramena son attention sur l’eau qu’elle buvait. Elle repoussa sa capuche jusqu’alors abaissée et rinça son visage ; elle était bien heureuse de pouvoir enfin se rafraîchir.

Elle releva lentement la tête. S’immobilisa. Devant elle se trouvait une inconnue, de l’autre coté de la lame d’eau. Oui, une, elle en était sûre. Une elfe, elle en était tout autant sûre. Son instinct le lui disait, comme il lui disait que l’inconnue était dangereuse. Pas menaçante, pour le moment, mais dangereuse. Soudaine s’était elle aussi immobilisée.

Une goutte d’eau glissa du menton de Syriane pour venir toucher la surface de l’eau. Le son résonna étrangement dans le silence froid qui régnait sur le lac. Mais Syriane, qui considérait cela comme un signal, se releva lentement, en prenant bien soin de ne pas paraître menaçante. Elle se rendait parfaitement compte que l’étrangère, si elle se sentait menacée, deviendrait encore plus dangereuse.

Dans un contact particulièrement ténu, comme elle s’y était entraînée, elle glissa mentalement à Soudaine :


« Ne bouges pas. »

Syriane devina que si Soudaine avait pu répondre, elle aurait répliqué quelque chose du genre « Sans blague ? ». Mais la jument ailée ne pouvait pas répliquer ; Syriane lui avait coupé toute possibilité de communication mentale (« Cette discussion a été momentanément coupé. Veuillez rappeler plus tard ou laisser un message après le bip sonore… »XD).
La jeune elfe scruta l’étrangère en faisant preuve d’un profond calme apparent, alors qu’elle sentait ses pensées s’emballer et qu’une foule de questions se pressait dans sa tête.

Finalement son coeur d’elfe parla à sa place. Dans une attitude qui se voulait respectueuse, car elle savait l’autre plus âgée qu’elle, elle pencha légèrement la tête et porta deux doigts à ses lèvres.
Elle signifiait ainsi qu’elle donnait un rang supérieur à l’étrangère par rapport au sien - je ne dis pas qu’elle le pense vraiment : p - et qu’elle attendait de l’autre qu’elle débute les formules de salutations bien connues chez le elfes ; franchement, que pouvait-elle faire d’autre, dans une telle situation ?
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Faelys
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MessageSujet: Re: Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé]   Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé] Icon_minitimeMar 27 Jan - 10:52

Faelys était arrivé au lac depuis quelques jours déjà, elle y était venue car ce lac était un excellent lieu de médiation. Peu connu, il n’y avait peu de passage par ici, peut être un par mois, voir deux. Mais elle avait sentit arriver les deux étrangers qui la forçaient à sortir de sa méditation. Le vent avait porté leurs odeurs. Une odeurs de forêt de mousse, il y avait une elfe, l’autre odeur était celle d’un cheval, bien que ce dernier ne sentait pas que l’équidé, il avait quelque chose d’autre en plus que Faelys n’avait su déterminé. Alors, les attendant, elle était venue s’installer en face d’eux, sachant qu’ils arriveraient par là. Ce n’était que la curiosité qui avait poussé l’elfe à venir ici, curieuse de savoir ce que possédait ce cheval. Et finalement, ils arrivaient.
Faelys leva la tête. Il y avait l’inconnue en face d’elle et le cheval bizarre qui la regardait fixement. Ce n’était pas très poli de fixer quelqu’un comme ça. L’inconnue porta deux doigts à ses lèvres. Faelys s’interrogea, que cela signifiait-il ? Puis elle comprit, au bout d’un moment, la mémoire lui revint, il s’agissait chez les elfes d’un signe de distinction, d’une formule de politesse. L’elfe en face d’elle signifiait par ce geste qu’elle était plus jeune qu’elle et qu’elle saluait une ainée. En réponse à son geste, Faelys éclata de rire. Un rire froid et cristallin qui donnait des frissons dans le dos et qui créa de légères répercussions sur la surface écarlate du lac. L’elfe en face sembla se raidir ce qui accentua le rire de Faelys. Cette dernière ne savait d’ailleurs pas pourquoi elle riait, mais elle avait trouvé ce geste de salutation drôle. Faelys se dirigea lentement vers eux, sachant qu’ils ne bougeraient pas. Elle fit le tour et se rapprochaient de plus en plus d’eux. Maintenant elle pouvait discerner le visage de l’elfe et les particularités du cheval. Tout en avançant, elle les détaillait. L’elfe semblait méfiante, Faelys ne s’en soucia point, elle s’intéressait plutôt au cheval qui semblait vraiment étrange. Elle se souvint de sa rencontre avec ces deux femmes qui avaient des animaux horribles et immondes dont le souvenir lui fit remonter une nausée. Ce cheval là n’avait rien à voir avec ces deux choses. Il était blanc et deux longues ailes s’étalaient sur son dos. Il n’avait pas la grâce d’un dragon, même en possédait une bien particulière. Peut être moins fière mais dans une pointe d’orgueil, son corps était droit et semblait s’étirer. Il était assez musclé par ailleurs et élégant. Faelys n’avait jamais vu de créature comme celle-ci, et s’émerveillait devant cette dernière, oubliant l’elfe qui devait être sa compagne. Elle se trouvait désormais à une cinquantaine de mètres. Elle franchit les derniers mètres pas à pas, sans se presser, les yeux fixés sur ce cheval qui renâclait désormais. Faelys s’arrêta lorsqu’elle arriva à deux mètres d’eux. Elle jeta un coup d’œil à l’elfe qui semblait de plus en plus tendue et sur le qui-vive. Faelys détourna les yeux et les reporta sur les ailes du cheval, ces dernières l’omnibulaient. Comment un cheval pouvait-il avoir des ailes ? Comment cela se faisait-il ? Quelle race était-ce ? D’où venait-elle ? Tant de questions qui trottaient dans l’esprit de Faelys que ceci en devenait gênant pour elle-même. Faelys posa sa capuche révélant son visage. Son geste fit dégringoler es cheveux le long de son visage, ses longs cheveux blancs qui témoignait de son âge, qui encadraient son visage blafard et mettaient en valeur ses yeux gris. Son habit était de la même couleur que son visage, ils se composaient d’une longue robe blanche et d’une cape elfique grise qui recouvrait le tout. Ses pieds étaient nus.

Faelys fit quelque chose qu’elle n’avait encore jamais fait, elle s’inclina légèrement devant la créature, par respect pour sa beauté, ignorant toujours l’elfe. Attendant la réaction du cheval ailé. Elle lut dans ses yeux de la surprise et de la fierté.
Puis elle s’adressa à l’elfe.


« Tu peux laisser les salutations derrière toi, elles seront inutiles avec moi, la seule que j’utilise est celle que je viens d’employer, lorsque je reconnais la grâce et la beauté d’une chose et tel est le cas pour ta compagne »

Ses étranges paroles n’avaient pas été dites en ancien langage, Faelys ne le parlait plus. L’elfe leva ses mains doucement montrant ses paumes, annonçant ainsi qu’elle ne leurs ferait aucun mal, l’elfe en face se décrispa.

Bon désolé, je fais encore dans le bizarre =) J’espère que le rp ta plaira ^^
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Syriane
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MessageSujet: Re: Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé]   Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé] Icon_minitimeSam 31 Jan - 23:25

Syriane n'avait jamais rencontré une elfe aussi étrange. Elle s'était d'abord légèrement inquiétée de son comportement, jusqu'à ce qu'elle la voie avancer à grandes enjambées vers Soudaine. Alors, une certaine angoisse s'empara d'elle. Geste naturel, elle s'écarta d'un pas du lac, se rapprochant sensiblement de la jument. Quand l'elfe - qui, comme Syriane s'en doutait, était bien plus âgée qu'elle - releva sa capuche, la jeune fille ne put s'empêcher de la dévisager. Après tout, cette étrangère ne étachait pas un seul instant ses yeux de sa compagne, alors pourquoi Syriane ne pourrait-elle en faire de même ? Les traits de l'inconnue la surprirent assez ; il semblait que son visage était incapable de changer d'expression, en dehors une certaine indifférence mêlée d'une admiration non masquée pour Soudaine. La jument parut d'abord très étonnée, et elle releva presque brusquement la tête, comme n'importe quel cheval l'aurait fait. Mais il y'avait dans ses yeux une certaine panique qu'on aurait jamais put lire dans le regard d'un cheval normal ; la peur était une des faces de l'intelligence. Or le regard de Soudaine était rarement vide de cette expression. Alors, sous le regard médusé de la jeune elfe, l'étrangère s'inclina élégemment devant la jument. Syriane put ressentir pleinement les sentiments mêlés de sa compagne ; tout d'abord, sa suprise et sa peur s'accentuèrent, puis elle reconnue dans le geste de l'inconnue une certaine reconnaissance, un genre de respect qu'elle lui témoignait. Et Syriane sentit nettement la fierté de sa compagne ; une joie légère, visiblement compatible, commençait à l'envahir. Les paroles de l'elfe finirent d'apaiser la jeune fille.
Syriane lâcha un soupir résigné ; apparament, cette inconnue n'avait pas finit de la suprendre. Elle croisa les bras et attendit la suite.
Soudaine ne semblait toujours pas vouloir réagir. L'encolure haute, elle faisait preuve d'un grand calme, même si Syriane savait que son esprit bouillonait. Finalement, la jument frappa brusquement son sabot sur la terre. Un nuage de poussière l'entoura brièvement, et elle se débarassa de cette saleté qui maculait son poil d'un mouvement des ailes. Le blanc de ses plumes brilla furtivement dans la légère obscurité qui régnait sous le couvert des arbres. Dans la lancée, elle se laissa tomber sur un genou, même si ce geste était quelque peu désagrable. Elle resta ainsi près de deux secondes, avant que la douleur ne devinsse insupportable. Puis elle se redressa, et secoua fébrilement ses ailes pour tenter d'oublier son honneur bafoué dans ce geste de respect. Elle se présenta mentalement, sachant qu'il n'y avait pas d'autre possibilité.


"Je suis Slytha Niyé, mais l'on me nomme Slytha ou plus simplement Soudaine. Je te souhaite la bienvenue, noble étrangère, et espère que le comportement de ma compagne ne t'a pas offensé. Elle se nomme Syriane et je suis sûre qu'elle te sera dorénavant aussi amicale que je le suis."

Slytha planta ses yeux d'un bleu pâle transperçant dans ceux de l'elfe, et attendit calmement qu'elle se présente de même. Syriane, quand à elle, ne semblait pas très réjouie par la situation. Elle n'intervint toutefois pas.
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MessageSujet: Re: Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé]   Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé] Icon_minitimeJeu 16 Avr - 18:16

L’esprit de Faelys était semblable à un mur de brique, elle ne laissait personne y pénétrer, cependant, elle lu le message de cette créature qui se présentait sous le nom de Slytha. L’elfe sourit en entendant que sa compagne, l’autre elfe non loin d’elle, une dénommée Syriane lui serait amicale.

Elle avait vu la créature s’agenouiller devant elle, lui témoignant autant de respect que lorsque Faelys s’était inclinée. Refusant la communication mentale, elle choisit alors de lui répondre oralement, en faisant aussi profiter Syriane, puisque c’était son nom.


« Je n’ai guère l’habitude de me présenter et à vrai dire, j’ai oublié mon premier nom. On me nomme cependant Faelys. Il existe aussi quelques surnoms inutiles donnés par les hommes lorsque je suis de passage dans un de leur village. Mon âge dépasse de loin celui de cet arbre la bas et quant à l’amicalité que vous me porterez ce n’est guère ce que je recherche. Du moment que vous ne m’êtes pas hostiles. »

Faelys désigna d’un geste lent qui accompagnait son discours un arbre qui semblait centenaire. Puis, elle se tourna vers l’elfe qui semblait bien plus jeune qu’elle. Elle et sa compagne avait troublé la quiétude de Faelys et avait dérangée sa réflexion, pourtant cette dernière leur en était reconnaissante, grâce à leur arrivée elle avait pu rencontrer une créature encore inconnue à ses yeux.

« Que venez vous faire par ici ? Ce lac est désert et peu connu du monde, il est rare que deux créature telles que vous y passent »

La question avait été posée froidement, de façon inattendue et de telle sorte à ce que, qu’elle que soit la réponse, Faelys y serait indifférente. Cette dernière semblait indifférente à tout. Que l’autre elfe lui donne une réponse ou non ne l’importait guère en vrai, elle avait juste poser cette question car elle avait envie de la poser, sans plus de préoccupation. Juste comme ça. Comme la plupart de ses actes, presque instinctifs, telle était Faelys.

Elle dévisagea l’elfe se demandant si cette dernière était magicienne. C’était une elfe de sang pur. Parlait-elle l’ancien langage ? Sûrement. Faelys quant à elle avait décider d’oublier la magie et l’ancien langage, même si ces derniers était quelque part enfouis au plus profond de ses souvenirs, elle ne s’en servait plus. Pourtant l’arrivée de cette elfe éveillait en elle un fort sentiment. Un sentiment de curiosité, certes, mais aussi un sentiment étrange qu’elle ne pouvait décrire. Elle était là, en face de quelqu’un qui était comme elle. Une elfe, comme elle, de sang pur. Faelys avait l’impression de revoir son chez soi, même si elle avait oublié comment était la capitale elfique, même si elle avait oublié les caractéristiques elfiques, le visage même de ses semblables, et le fait d’en voir un en face d’elle semblait lui rappeler tout ça. Elle ferma les yeux et secoua lentement sa tête, promenant légèrement ses cheveux blafards, comme pour virer ses mauvaises pensées.

Se tournant vers la dénommé Syriane attendant de voir si celle-ci allait lui répondre ou non.



Excuse la justesse de mes rps, mais j'ai du mal à m'y mettre sachant que je rp de moins en mois souvent et que je n'ai pas rp depuis quelques mois désormais =)
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Syriane
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MessageSujet: Re: Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé]   Le lac Tüdosten et son étrangère [Privé] Icon_minitimeJeu 7 Mai - 22:44

Slytha se redressa. Faelys l’intriguait, et il était rare que quelqu'un éveille son attention, en dehors des dragons qu’elle avait rencontrés. Le comportement de l’étrangère avait quelque-chose de sombre, d’insondable. Elle lui apparaissait comme un mystère posé au monde, une devinette de mauvais goût. Un être réfutant sa vraie nature, en quelque sorte.
Slytha ne savait pas si ce curieux personnage l’effrayait autant qu’il l’intriguait. Elle cessa donc d’examiner l’elfe aux cheveux d’argent, et replia avec langueur ses ailes contre ses flancs. Du lac proche émanait une brume continue, dont l’air était plus frais encore que celui de la forêt. La jument réprima un frisson. Son pelage était un rempart bien dérisoire contre le froid, avec la nuit qui tombait.
La morsure du froid n’affectait en rien Syriane. Plantée à quelques mètres derrière Slytha, elle assistait à l’échange sans intervenir. L’air du lac, qui faisait frissonner la jument, soufflait dans les cheveux de l’elfe. Si elle avait été humaine, elle aurait trépigné d’impatience, et bombardé l’étrangère de questions. Et le vent l’aurait forcé à toujours repousser sa crinière derrière ses oreilles, comme les filles des villes. Elle les avait parfois observées, quand sa curiosité l’y poussait. Dans ces moments, le Du Weldenvarden était bien loin de ses pensées.
Cependant, alors qu’elle écoutait la voix monotone de Faelys, Syriane s’était à nouveau glissée dans la peau de l’elfe qu’elle était. Elle ignorait les mèches brunes qui se balançaient devant ses yeux. Tous ses sens, en particulier son ouïe, étaient tournés vers l’elfe aux cheveux d’argent.
Après un temps, la jeune fille sortit sa dague d’une poche de sa tunique, et la fit danser entre ses doigts. Inconsciemment, son regard détailla les ailes sculptées dans la garde. Puis elle releva les yeux et croisa ceux de Slytha. Elle se rendit soudain compte que Faelys s’était tue. Depuis quelques secondes, Syriane avait cessé d’écouter. Elle pensait laisser à Slytha le soin de répondre, mais visiblement la jument n’y était pas décidée. L’elfe rangea sa dague et raviva leur lien mental. Elle s’écria avec rancœur :


« C’est toi qui a ouvert la discussion, petite sœur ! Qu’a-t elle demandé pour que tu ne puisses y répondre ? »

Slytha tourna sensiblement la tête vers sa compagne, qui faillit se perdre dans le bleu pâle de ses yeux. La jument semblait agacée, mais elle se contenta de lui répéter les paroles de Faelys.
Surprise par la valeur que l’étrangère donnait au lac, Syriane se demanda si elle devait lui mentir. Après quelques secondes de réflexion, elle décida qu’une demi-vérité valait toujours mieux, dans ce genre de situation.


« Il est vrai que les elfes voyagent peu, et plus rarement encore aussi loin du Du Weldenvarden. Je suis en route pour Les Montagnes de Béors, à vrai dire. Mes parents y ont vécu, et je suis née là-bas. Comme Slytha ne tient pas en place (la concernée foudroya Syriane du regard), je me suis dis qu’un voyage pareil serait approprié. C’est un genre de … pèlerinage. »

La jeune elfe resta un moment silencieuse, comme si elle cherchait ses mots.

« C’est une de mes rencontres qui m’a parlé de ce lac. J’ai donc préféré passer par cette forêt plutôt que par le désert du Hadarac. Mais il me semble que je pourrais vous retourner vos questions, Faelys elda. »

Le visage de Syriane faillit virer à l’écarlate, et elle dut se contenir pour ne pas injurier Slytha. La jument s’était introduite dans son esprit pour rajouter ces deux derniers mots ! Comment avait-elle fait ? Syriane n’en avait aucune idée, et elle fulminait. Alors qu’elle s’apprêtait à incendier Slytha, celle-ci referma soudain son esprit. Heureusement pour elle ! Pensa la jeune elfe. Les petits tours de la jument la mettaient toujours dans des positions délicates. Par chance, le titre honorifique que Slytha avait utilisé n’était pas exagéré, et Faelys ne se rendrait sûrement compte de rien. Cependant, la colère de Syriane demeurait. Elle était presque certaine que la jument avait agis pour se venger ; visiblement, ses insinuations au sujet des difficultés qu’avait Slytha à tenir en place n’avait pas du tout plut à la jument. Malgré le rempart mental, l’elfe ressentait nettement sa satisfaction et, surtout, l’amusement de sa compagne.

HJ : Contrairement à ce que pense Faelys, Syriane n’est pas de sang pur. Mais bon ce n’est pas grand chose vu qu’elle a seulement une grand-mère humaine. Donc chuuut =)
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