Vie au palais [post privé]

Le jour se levait à peine et pourtant Erythrine était déja à son balcon à observer le ciel aux couleurs variantes. Sous ses pieds s'étendait l'imposante capitale de l'Empire de son Grand-père dont elle hériterait un jour. La ville n'était pas encore encombrée par les chariots et attelages divers qui arpentaient ses rues la journée. Elle n'était pas non plus bruyante, les commerçants installaient tout juste leurs étales pour le marché du matin. On pouvait néanmoins deviner dans les ruelles des silhouettes qui se hataient de rentrer chez elle et surtout de quitter des lieux qu'elles n'auraient pas du fréquenter. La ville tout comme le ciel reprenait progressivement ses activités de jour et ce spectacle distrayait la jeune princesse. La journée qui l'attendait s'annonçait longue et bien remplie. En effet, elle avait fêté ses 17 ans la veille et elle se devait de saluer toutes les personnes présentes qui s'apprêtaient à regagner leur domaine. De plus son grand-père l'avait mandaté, il avait quelque chose d'important à lui annoncer.

On frappa à la porte de la princesse. Il s'agissait de sa première suivante qui venait tous les matins pour l'aider à se préparer et à s'habiller. Elle apportait elle-même la robe que porterait la jeune femme durant la première partie de la journée. Aujourd'hui le choix de la jeune suivante s'était porté sur une robe bleu nuit. elle était quelque peu tremblante en s'approchant d'erythrine car le sort des première suivante qui déplaisait à la future impératrice était peu enviable. Et choisir la tenue impériale bien qu'étant un immense honneur se révelait très rapidement être un affreux poison.

Pose la robe sur le lit!

Erythrine n'avait pas adressé un regard à la suivante, elle s'interessa bien d'avantage à la robe bleu nuit qui se trouvait sous ses yeux. Elle ne l'avait jamais vue c'est donc qu'il s'agissait d'un présent de son grand père. La robe avait un charme divin et il tardait à Erythrine de pouvoir la passer. Après une longue toilette, elle enfila enfin la robe de soie sombre par dessus toutes les étoffes qui la couvraient déja. La robe épousait parfaitement son corps et la mettait intelligemment en valeur. Ses épaules étaient légèrement découvertes et le décolleté soignement travaillé mettait son médaillon en valeur sur sa peau pâle.

Une fois qu'Erythrine fut habillée, la première suivante sortit de l'appartement pour laisser sa place à la coiffeuse de la jeune femme. Cette dernière n'en menait pas plus large que la suivante qui venait de quitter la pièce. En effet voila seulement deux jours qu'elle était au service de l'impératrice et elle avait déja eu le malheur de lui déplaire en une occasion. elle savait qu'elle ouait sa vie tous les matins en approchant une des personnes les plus redoutées du personnel. Elle réussit néanmoins à réaliser une coiffure qui plu à l'interessée. Elle prit même le luxe d'y ajouter un lys blanc symbole de pureté qui éclairait ainsi son visage et tentait d'atténuer cette lueur inquiétant qui faisait frémir tout le chateau.

Une fois qu'elle se jugea présentable, Erythrine renvoya la servante et se dirigea vers la porte de son appartement. Elle prit soin de la fermer à clef et de mettre sa clef dans un endroit sur. Elle se dirigea ensuite vers la salle du trône oùelle devait attendre es invités pour les remercier de leur venue et les saluer avant leur départ. Cela prit énormément de temps surtout étant donné qu'erythrine n'avait absolument rien à faire de toutes ces personnes qui ne l'interessaient pas. Elle voulait surtout pouvoir s'entretenir avec son grand-père, l'illustre Galbatorix.

Une fois la populace partie, elle put enfin s'entretenir seule à seule avec son Grand-Père dans la grande salle du trône.

Viens mon enfant, j’ai pris une importante décision à propos de ton avenir.

La jeune fille s’approcha de son grand-père, une lueur interrogatrice dansant dans la prunelle de ses yeux rouges.

Ma petite Ery, j’ai décider de te marier… pour le bien de l’empire.
Qui est l’heureux élu ? Et quel avantage apporte-t-il à l’empire ?
Il se nomme Celukos Hirmal, il est le deuxième prétendant au trône du Hadarac. Tu es assez intelligente pour imaginer les avantages que l’empire en tirera. Sinon, tu peux toujours demander à Carta, il t’expliquera cela sans problème.

Est-il le frère d’Iro Hirmal, celui qui est parti à Gil’ead avec Carta ?
C’est le deuxième fils de la première épouse du rois si je me souvient bien. Iro est le fils de sa troisième épouse et le septième dans l’ordre de succession. Tu pourras faire la connaissance de ton fiancé ce soir.
Merci et à ce soir.

Erythrine se dirigea alors vers les porte de la salle. Une fois celles-ci franchies elle s'accorda le temps de penser tout en se dirigeant vers la bibliothèque du palais. Certes la demande de son grand-père ne la surprenait pas. elle savait qu'elle serait marier entre l'âge de 16 et 18 ans. Pour autant elle aurait penser que son grand-père lui aurait laissé le choix entre plusieurs prétendants. Mais au fond peu lui importait, cet homme ne partagerait qu'une infime partie de sa vie puisque le coeur d'erythrine était déja entièrement tourné vers ses parents et son dragon disparu dans cette étrange et tourbillonante fumée. Et puis cet homme n'aurait qu'à faire avec. L'épouser était un bien grand privilège pour qu'il vienne en plus se plaindre!

Ce matin n'était pas comme les autres pour Celukos. Ces trois derniers jours n'étaient d'ailleurs pas comme les autres. Il n'était plus le même. Il semblait qu'un voile s'étendait maintenant sur sa vie et l'obligeait à voir tout plus sombre. C'était une sensation bizarre, lui-même ne savait que trop comment réagir face à ce nouveau lui. *Ca va passer* lui disait sans cesse Nadelys. *Tu verras de retour à l'animation tu t'y feras!*. Celukos bien que reconnaissant envers son dragon, ne pensait pas qu'il puisse un jour retrouver toute la gaité qu'il avait eu avec Syfka. Quelque chose d'inexplicable s'était tout simplement brisé en lui. Les dernières paroles de son père avait été "N'oublie pas mon fils, que tu es avant tout un prince du Hadarac. Porte toujours ton pays dans ton coeur." Oui, c'est ce qu'il ferait car tel était son devoir.

Nadelys pour sa part voyait bien que son dragonnier se morfondait, ne dormait pas de la nuit. Il déprimait de le voir ainsi s'abandonner. Ses paroles ne suffisaient pas à le faire sourire ou rire et son regard était sans cesse voilé. Mais que pouvait-il faire? Mes amis ne croyez pas que la vie d'un dragon est si facile! Car que feriez vous à sa place?! L'enfermer dans sa solitude n'était certainement pas une bonne solution mais il faut dire que son petit Celu était pas très causant. Parler de souvenirs? Pas bonne idée non plus! La seule chose qu'il pouvait réellement faire c'était d'envoyer des ondes de douceur, de gentillesse, mais c'était bien peu en comparaison au néant qui engloutissait son ami.

Le soleil était haut maintenant au plus haut dans le ciel. Ils seraient arrivés pour le deuxième repas de la journée. Cette pensée ne fit même pas d'effet à Celukos qui n'avait en réalité strictement pas faim. Mais Nadelys lui positivait, son dragonnier mangerait au moins quelque chose aujourd'hui. Les maisons commençaient à être visible en dessous d'eux. D'abord l'une ou l'autre éparpillée dans les champs puis de plus en plus, puis un amas grandissant puis enfin le château se dessina sous leurs yeux. *C'est grand* Remarqua Nadelys pour positiver. * C'est sombre* rajouta Celukos dont la vue du palais ne faisait ni chaud ni froid. *Au moins il doit y avoir du monde! Et dans tout ce monde surement des chouettes gens non?* *Oui on dirait exactement une prison.* Devant le peu de bonne volonté que mettait son petit Celu pour apprécier les nouvelles choses, Nadelys finit par se taire.

Les tours s'élevaient hautes dans le ciel et il était maintenant clair qu'elles dominaient toute la ville. Un déclic se fit dans la tête de Celukos. Venait-il seulement de réaliser qu'ils étaient enfin arriver? Enfin ce bon déclic -car c'était un bon- fit qu'il rétablit le contact avec sa dragonne. * Prend l'aile de droite je crois que c'est par là que nous arriverons le plus vite. Et as tu déjà bloqué dans ma mémoire ce sur lequel on s'était mis d'accord?* Oui, ils avaient longuement discuter entre père et fils. Il était clair qu'il ne pouvait pas laisser entrevoir la relation qu'il avait eu avec Syfka avant de partir. Aussi ils avaient soigneusement réécrit une partie de son passé tout en bloquant à jamais à d'autres personnes les véritables souvenirs. Ils avaient été aidé par les meilleurs sorciers de tout le Hadarac pour être sûr de pouvoir contrer l'immense pouvoir de Galbatorix. Le roi en avait aussi profiter pour enfermer quelques précieuses conversations sur ce qu'il pensait du roi de l'Alagaesia et d'autres plans secrets. Si Galbatorix pensait pouvoir en savoir plus sur ce que manigançait son royaume il allait être déçu.

Quand Celukos atterrit et après avoir présenté son invitation, il fut tout de suite pris en charge par deux personnes qui ne se présentèrent pas. Comme on ne se présente pas à un roi en armure il demanda de pouvoir se changer et on lui accorda ce droit. Alors il se retira dans une pièce et sortit de ses affaires une tunique princière. Cette dernière était rouge avec des motifs noirs et les détails étaient or. La cape qui suivait également était de couleur or. A son cou un médaillon portant l'effigie de son royaume. Ce qu'on pouvait penser de lui en le voyant était tout simplement qu'il avait une allure royale. Quand il ressortit tout de suite Nadelys le complimenta. Un des deux autres lui apprit que son dragon ne pourrait pas rentrer avec lui. Le dragonnier regarda son dragon et dans ce regard pris la puissance nécessaire dont il aurait besoin pour affronter en une entrevue l'homme le plus maléfique et redouté de toute l'Alageasia.

Ce fut d'un pas confiant et digne qu'il entra dans la salle du trône après avoir été annoncé. Il marcha d'un pas sûr malgré les yeux du roi qui le dévisageait sans aucune précaution pour cacher son regard malsain. Arrivée ce que Celukos estima la bonne hauteur il regarda Galbatorix droit dans les yeux et dit d'un ton fort et solennel :

- Le roi, mon père, le bon et juste Karsan Hirmal, premier de ce nom, m'envoie comme vous lui aviez demandé, pour honorer votre demande.

- Mais c'est parfait, approche mon fils, sois le bienvenue dans ta nouvelle demeure. Rappelle-moi comment te nommes-tu?

- Je me nomme Celukos Hirmal, je suis le second fils de la première épouse du roi, le bon et juste Karsan Hirmal.

Celukos s'avança de cinq pas. Trois pas désormais le séparait du roi. Comme il l'avait prévu Galbatorix s'infiltra dans son esprit sans lui demander la permission. D'ailleurs pourquoi demanderait-il la permission! Le prince le laissa faire, il ne pouvait voir ce qui avait été caché il n'y avait donc aucune raison de monter ses barrières. Une fois qu'il eut fini Galbatorix esquissa un sourire. Il n'avait pas vu ce qu'il voulait mais il n'en laisserait évidement rien paraitre. Il continua sur sa voix douce mais glaciale :

- Bien mon garçon, bien.. Appelons donc ma chère petite fille...

Erythrine après avoir quitter la salle de l'empereur s'était directement dirigée vers la grande bibliothèque du palais avec l'intention de passer un peu le temps. Elle arriva rapidement dans la pièce voulue et s'assit dans un grand fauteuil de couleur rouge sang que la jeune fille appréciait tout particulièrement. Elle ne fit pas un geste, n'adressa de regard à personne et pourtant on lui apporta l'ouvrage qu'elle attendait.

Au palais les serviteurs avaient appris à faire avec les humeurs de la princesse. Elle n'avait pourtant pas toujours été comme cela. A son arrivée à la capitale, la jeune fille bien que distante avec tout le monde était souriante, aimable et polie. Mais rapidement, au contact de Plume et de l'empereur elle avait pris des attitudes de "princesse". Elle concidérait absolment tout le monde comme son esclave et bien peu de personne avaient assez de valeur pour qu'elle ne mémorise ne serait-ce que leur visage. Elle était aussi avare de mot que hautaine et rien dans son caratère ne donnait envie à ses serviteurs de se frotter à elle.

Elle se retrouva donc avec le livre qu'elle attendait dans les mains, une biographie de sa mère rédigée par un biographe impérial. La biographie était certainement un tissu d'inepie mais Erythrine voulait savoir d'où elle venait et qui était ses parents, surtout en ce jours où elle devait rencontrer son futur mari. Elle savait qu'elle devait se marier à un inconnu mais elle ne pouvait s'empêcher de frémir en se posant plein de questions à son sujet. Que pensait il d'elle? Etait-il jeune et beau? Avait il la trempe d'un futur empereur? Serait-il interessé par elle? Qui était-il?...

les questions se bousculaient dans la tête d'Erythrine sans qu'elle ne puisse espérer trouver une réponse. Elle pouvait seulement se lancer dans de vaines supposition, délaissant totalement l'ouvrage qu'elle tenait entre les mains. Pendant que son esprit s'était perdu dans les méandres de la boite cranienne de la jeune princesse, un des messager personnel de l'empereur avait pénétré dans la pièce troublant la quiétude des lieux. Il s'avança jusqu'à Erythrine et la salua avant de lui indiquer u'elle était attendue dans la salle du trône. Elle se leva donc prestement et accompagnée e sa première suivante elle prit la direction de la plus grande pièce du palais.

Une fois arrivée devant les portes elle attendit d'avoir été annoncée pour rentrer ce qu'elle ne faisait qu'en de rares occasions. Son futur mari avait intéret à apprecier ce privilège. En pénétrant dans la salle du trone, elle n'accorda un regard qu'à son grand-père par respect pour lui et par fierté. Elle ne s'abaisserait tout de même pas à chercher la personne avec qui elle s'apprétait à partager sa vie. Après avoir salua l'empereur elle se tourna alors vers le nouvel arrivant et le salua à son tour. elle fut frapper par sa jeunesse et l'éclat de ses yeux. Ils semblaient totalement vides comme si le jeune homme étaient perdus ailleur, comme s'il avait perdu une partie ou la totalité de son âme. Elle ne prit pas la parole attendant que son grand-père s'en charge.

Celukos attendit donc que la jeune demoiselle lui soit présentée. Sa futur épouse. C'était un ressenti bizarre que de penser de cette manière. Devait-il se retourner? Comment devait-il réagir? Comment attendait Galbatorix à ce qu'il réagisse? Celukos resta droit et fier. Il n'allait quand même pas se rabaisser à l'attendre en regardant bêtement la porte. Non, il en était hors de question. Il regarda droit devant lui, impassible, sentant sur lui le lourd regard du roi. Cependant mille questions lui trônaient en tête. Etait-elle entrain de se poser ces mêmes casses-tête? Ou acceptait-elle son destin avec résignation? Serait-elle douce et gentille ou distante et cruelle? S'attendait-elle à ce qu'il gouverne ou soit son pion?

*Arrête de te poser ces questions! Tu vas finir par faire éclater ta tête et la mienne avec! Décompresse regarde la voilà!*
*J'aimerais t'y voir! Surtout que l'autre en face me dévisage comme si j'allais m'enfuir en courant!" *

Enfin la jeune princesse fut annoncée. Cependant Celukos ne se retourna pas encore. Il entendit la jeune fille s'avancer d'un pas sûr et imposant. A première vue aucune trace d'hésitation. Elle parla à son grand-père avec énormément de tenue et de respect. Elle se comportait impeccablement à ne pas en douter. Celukos sentit alors que le moment était venu. C'était maintenant, maintenant il pouvait se retourner et affronter sa destinée avec l'assurance qu'il se devait de refléter.

Elle était... jolie. Mais elle arborait un visage assez froid. Ses yeux étaient perçants. Peut-être était-elle entrain de juger s'il était digne. Celukos la regarda droit dans les yeux essayant de faire passer de la douceur dans cette réalité si triste et sans échappatoire. Elle était vêtue d'une longue robe bleu moulante qui lui allait -il fallait le reconnaître- à merveille. Mais Celukos ne put s'empêcher de penser à Syfka et combien cette robe lui aurait été belle avec ses cheveux noirs... Ses longs cheveux ébènes qu'il aimait tant. Revenant soudainement à la réalité, il remarqua que la jeune princesse ne l'avait pas quitté des yeux. Dès lors, il esquissa un sourire à son intention. Elle ne l'avait pas choisi, il ne l'avait pas choisi, c'était ainsi et rien n'y changerait. Le contraste entre leur deux tenues étaient assez frappant, si l'un était soleil l'autre était nuit, si l'un était attentionné l'autre semblait charismatique mais cruelle. C'est avec respect que Celukos lui prit la main comme la tradition le voulait à la Cour et avec délicatesse qu'il la baisa.

- C'est un grand honneur pour moi de rencontrer en ce jour la première dame du royaume... Je me nomme Celukos Hirmal et je suis enchanté d'enfin pouvoir vous admirer de mes propres yeux.

Ces paroles des mensonges? Non pas vraiment. Simplement des formules solennelles de la Cour mêlées à ce sentiment de respect qui émanait de la princesse. Car il fallait reconnaitre qu'elle avait fière allure, une prestance impériale. La princesse se présenta de même sans s'attarder sur les belles tournures puis se tourna vers son grand-père attendant apparemment qu'il lui fasse part de la suite des évènements. Celukos aussi se retourna vers le roi. Ce dernier semblait satisfait de les voir ainsi devant lui. Cette union était une très bonne idée de sa part et il se réjouissait d'avance. Il attendait de voir ce que Celukos avait dans le ventre et de toute manière s'il n'en avait pas assez, sa petite fille saurait le manipuler. Aussi, il se leva de son trône et avec lui tous les serviteurs et autres personnes présents dans la salle et il déclara :

- Bien mes chers enfants, fêtons donc ce jour important et accueillons comme il se doit le fils de mon cher ami et confrère Karsan!

Sur ce le roi se leva et quitta dignement la salle du trône. Très galamment Celukos proposa son bras droit à sa future fiancée.

Quand son grand-père lui présenta son fiancé, Erythrine lui fit une petite révérence de courtoisie. Elle savait qu'il lui faudrait respecter le protocol avec cet homme qui devait avoir une certaine éducation. Du moins jusqu'à leur mariage. Après cela fait, étant donné qu'ils seront alors considéré comme étant de la même famille, ils pourraient alors se comporter de manière un peu plus détendu et pourquoi pas sympathiser si cela était possible.
Alors que son grand-père se levait pour quitter la pièce, Celukos lui tendit son bras qu'elle saisit. Ils suivirent alors les serviteurs de l'empereur qui les guidèrent jusqu'à l'aile des appartement de la famille impériale. Une aile dans laquelle bien peu de gens peuvent se vanter d'avoir mis les pieds et même la majorité des serviteurs du palais ne se risquaient pas à y aller. L'aile orientée sud proposait de grands appartements possedant de grandes baies vitrées pour que les dragons puissent être près de leur dragonnier. Erythrine ne savait d'ailleur pas si son futur mari était dragonnier, ni même s'il possédait de quelconque pouvoirs magiques. Et cela l'intrigait. Elle devait concéder qu'à part son nom et son royaume de provenance elle ne savait absolument rien de lui et il lui tardait d'en apparendre plus sur l'homme qui devrait certaiment partager sa vie.
Ils arrivèrent alors devant une porte simple et sans fioriture. Erythrine remarqua que la porte se trouvait dans le même couloir que celle de ses appartements. Cela avait certaiment été pensé pour qu'ils puissent se retrouver facilement pour se rendre aux banquets et autres réceptions. Le serviteur qui les précédait se retourna vers eux et leur annonça qu'une réception était prévue le soir même pour présenter le fiancé impérial à la cour. Erythrine espéra qu'elle s'ennuierait un peu moins ce soir-là grace à la compagnie de son fiancé.
Elle lâcha alors le bras de Celukos, pendant que les serviteurs s'éloignaient un peu, attendant son départ.

Nous nous reverrons ce soir. A bientot mon seigneur.

Il lui baisa la main et elle lui fit une petite réverrence avant de regagner ses appartements. Un des serviteurs attribués à Celukos lui barrait le chemin. Elle n'eut rien à dire, un seul regard lui fit comprendre qu'il n'avait pas interet à s'éterniser ni à heurter à nouveau la princesse.

Suite du rp dans Lames et sourires feutrés

» Arrestation et rencontre.[Post privé]
» Fuite et rencontre [Post privé]
» La porte des malheurs[Post privé]
» Révélation et Rencontre. [Post Privé]
» Le petit sauveur de dame.[Post privé]