Quand Saeïblya fut de l'autre coté de la dune qu'elle devait contourner pour se fatigue le moins possible, elle entendit étonnement l'appel homme qui courrait vers elle, et pourtant, il était encore loin d'elle. Courir dans un désert était l'erreur a ne pas faire, surtout quand on était en sueur et au bout de la fatigue comme il le fessait voir, il s'effondra après une dizaine de mettre apparemment évanouie.
Saeïblya considérait cet individus d'un regard hautain. En temps normal, elle aurait préféré voler quelque affaires et le laisser en cadavre sur le sable brulant. Mais elle vit non loin de lui une créature bizarre, brillante d'un doré plus intense que la plus belle des dunes au soleil, mais surtout énorme.
Son apparence générale était celui des lézards qu'elle connaissait quand ils se faufilent entre les grains de sable. Bien plus élégant que ceux ci, la créature avait des écailles comme des boucliers dorés, et sur son dos, deux ailes magnifiques... Il était impressionnant de beauté... Saeïblya remarqua la taille de ces griffes avait moins envie, tout a coup, de voler l'étranger, d'autant plus que le dragon la regardait avec intensité...
- Sauve mon petit homme, humaine, et ne tente rien d'autre.
La jeune fille manquait de tomber, la chose parlait dans sa tête. la phrase dut être répétée par cet être qui tendait sa patte vers elle pour qu'elle réagisse. Elle s'approchait timidement.
- Sauve le, et moi, je ne te ferais rien de mal
Elle reconsidéra du regard celui qui était tombé et porta ces yeux a la selle de la monture. Elle dit a voix haute :
- Vous pouvoirr transporrter lui jusqu'a la sourrce où je vais vous guidez ?
- Mes forces peuvent encore le faire, oui.
Saeïblya se pencha alors sur le corps du jeune homme et le pris par les épaules, ou elle le traina jusqu'à la selle du lézard doré. Une fois qu'il fut installé péniblement à plat ventre sur le morceau de cuir, elle prit sa gourde pour lui verser ce qu'il lui restait... c'est a dire pas grand chose, et certainement pas assez pour le réanimer. Elle rangea donc la gourde vide dans son sac et, après lui avoir protégé le crane de cet individu du soleil par un tissus, elle se mit devant la bête pour le guider.
- Parr ici êtrre le prochain oasis, dans quelques dunes de marrche, suivez moi ...
Le groupe se mit donc en marche, avec en tête, Saeïblya. Le temps pour elle était assez rapide, mais toujours trop long pour le dragon qui s'inquiétait a chaque minutes de son dragonnier. Il jetait un oeil régulièrement vers celui qui était toujours inconscient.
- Votrre ami rrisque plus beaucoup maintenant, dit elle pour le rassurer. Ca lui fesait plutôt bizarre : une jeune fille réconforter cet chose aussi impressionnante...
Par ses précautions , le soleil bas tapait sur le flanc de Glaedr et ne donnait que sur les jambes du jeune homme, pas sur sa tête .
En cinq minutes, ils arrivèrent enfin sur une oasis abondante. Saeïblya déchargeait l'homme de la selle et le traina difficilement jusqu'au bord de l'eau, un peu renfoncé au milieu des palmiers.Le dragon doré les suivait et trempai sa tete, pour son museau seulement pour boire. L'arrière du crane de son maitre était à présent doucement mouillé par l'eau. La jeune femme lui laissait le temps de réagir, elle buvait a son tour, pris sa gourde pour la remplir et voulut prendre aussi la gourde de cet être a sa ceinture...