Près de Furnost...

Eify continua à voler pour passer le temps. Je somnolais quelques peu. Je devais bien aider Galas à faire les préparations pour le souper et la nuit mais je me permis une exuse à mon retour du genre :
J'ai surveillé les environs. Les urgals et les ombres sont partout.
En parlant de ces deux créatures j'aurais obtenue le silence de l'approbation d'Asaïra ainsi que de Galas. Mais il n'en était rien et je rêvassais...à la chevelure d'Asaïra.
Bon sang !
Ca ne va pas ?! Qu'es qu'il y a encore ?
J'hésitais à m'avouer pendant un instant, puis sachant qu'elle le devinerais :
Asaïra, Eify. Elle se joue de mes sentiments, elle me ment sur les siens, elle est colérique et insuportable. Mais je n'arrive pas de l'extirper de mes pensées.
Elle te hante !
Ricana la dragonne.
Tu vois bien de quoi je parle ! Non, je la revois dans toute sa splendeur, c'est infernale.
Il y eu un silence que coupa Eify :
Eh ! Ta copine reviens du village, sans rien. Et elle a l'aire penaude.
Ah bon ?
Je me tue un instant.
Je vais voir !
Elle descendit en altitude et frôla les arbres, je sautais à terre tandis qu'elle s'en allait. Je courut à travers les arbres et à la hauteur d'Asïra, lorsque je la trouvais, lui demandais :
Que ce passe t-il ?

Asaïra faillit tuer Rymoï, avant de le reconnaïtre...de justesse. Elle rangea sa lame l'air de rien et détourna les yeux, le menton levé.
-Rien du tout, je me ballade dans cette belle forêt, elle est belle à oui ? les arbres sont si vert et les feuilles si belles...
Elle s'arrêta brusquement, lui raconter fleurette ne lui ressemblait pas, il allait voir que quelque chose clochait. Elle le fusilla du regard l'air autaine:
-Mais ça peut te faire quoi ? Je fais ce qu'il me plait d'abors ! Va voir ailleur si j'y suis !
VOILA ! C'était tout elle ça. Bon une bonne chose de faite, elle remontait dans sa propre estime.
"Maintenant passons aux choses sérieuse, comment expliquer à Galas que je ne peut pas ramener des victuailles ? Ouais je sais des Urgales me sont brusquement tombé dessus et je m'en suis tiré de justesse, mais pas les provisions...nan ça fonctionne pas..."
Tout à ses reflexions elle en oublia Rymoï.

Elle me passa devant sans rien de plus. Mais j'affichais dans son dos un sourire satisfait. Elle avait fait tombé le masque un instant.
Je pris une expression sérieuse et attrapa son poignet. Je la tirais vers moi et son corps se cogna contre le mien. Je soulevai son menton :
Il va falloir lever se gracieux menton plus haut : pour me mentir.
Je ne voulais pas blesser son orgueil (mon dieu qu'il est grand !) et je la laissais prendre assez de recul pour nous détacher. Mais j'en fus, d'une certaine manière, attristé. Je plantai son regard dans mes yeux, une main tenant fermement son poignet, l'autre, les doigts frissonnant de plaisir sur sa peau lisse, délicatement qui la retenais avec douceur.
Bon, que ce passe t-il ?
Je ne le supporte pas : son regard qui me fuit, qu'elle ne me regarde pas, qu'elle soit abattu. Ma main qui tenais son menton enlaça sa hanche fermement : à un point où il ne lui était impossible de s'échapper. On remonta vers le village.
Galas ne m'en voudra pas que je te paye un verre pour te remettre de ta mésaventure, non ?

Je...heu tout va bien je t'assure, je vais rentrer...lâche moi je te pris !
Dit-elle enfin. J'étais content d'être dragonnier à cet instant sinon je n'aurai pu la retenir : c'est une elfe. Ses yeux étaient remplis de confusion. Qu'est qu'elle avait donc ? Cette fille qui m'avait collé à notre rencontre. Une fille ? Certainement pas. Un ange. Pour moi, elle avait toujours était ainsi. Je l'emmenai à l'intérieur du village. Les gardes se demandèrent d'abord se que signifiait cette turbulente entrée. Ils s'avancèrent et demandèrent sans trop savoir s'il y avait à intervenir :
Monsieur, que faites-vous avec madame ? Voyez-vous bien qu'elle ait envie que vous la lâchiez...
Mêlez-vous de ce qui vous regarde.
Tranchai-je en leur lançant un regard noir.

Il m'a foutu un de ces frisson !
Tu l'as dit ! J'ai cru qu'il allait nous tuer du regard ! Son aura m'a écrasé, je te dit pas. Je vais revoir un psychiatre.
Je démissionne.
Carrément, je pensais pas que ça existait des types comme ça

Eify retourna au camps, ne voulant pas s'approcher du village. Dommage car elle aurait aimé regarder la suite des évênements.
Ce qu'il est mâture maintenant ! Une semaine qu'il connaît cette fille et hop ! les rôles se sont inversé. Il sent quelque chose en lui et est plus confiant. Même s'il reste un nigaud et qu'il est pas foutu de comprendre les sentiments cachés d'Asaïra !!

J'entrais dans une auberge. J'installais Asaïra sur ma droite collé entre moi et la vitre, aucune échappatoire.
Eu... Que désiriez-vous.... Demanda l'aubergiste se demandant si je ne s'agissait pas d'un violeur et sa victime.
Un jus de fruit. répondis-je.
Il se glaça.
Que pendras-tu ? demandais-je à Asaïra en scrutant son regard.

Asaïra n'était pas du tout à son aise avec tout ses gens qui les regardaient bisarement. Pas de bol pour eux, quand elle se sentait gené elle devenait un peu agressive:
-Quoi ? Tu me demande se que je veux ? J'veux ta sal tête contre le sol en train de me supplier de te laisser la vie sauve. Mais je vous jure.
Elle se leva, pied droit sur la table:
-AAAA, tremblez bande de minable, je suis Asaïra la terreur des grand chemin ! Rien ni personne ne me fait peur, je vais tous vous crever ! AAAA
Son rire se finit brutalement dans sa gorge. ET elle se rasseya l'air de rien sous les regards interloqué de tous.
-Une bière s'il vous plait.
Elle se fit toute petite sur son siège, après avoir péter sa durite. La honte !

Le petit numéro d'Asaïra me surprit, elle se rassit honteuse et je tournai la tête pour pouffer dans ma manche. Je lui adressai ensuite un sourire et lui dit :
Si ça peut réellement te remonter le moral je suis d'accord mais...
Je me levai, debout sur ma chaise et, d'un air théâtral, continuai sur une lancé de tragédie comique :
...épargné moi, Ô ! terreur des routes ! d'une humiliation devant ce monde tant sensible à la moquerie !
Je me rassis sans quitter son regard. des murmures s'agitaient mais je fit sourde oreille.
L'aubergiste revint d'un pas pressant, posa une bière devant l'elfe et un jus de fruit devant moi. Il regarda l'ironie du destin : un elfe avec de l'alcool, un humain sur un jus de fruit... Il glissa à nos oreilles :
Pardon, je vous prierez de vous faire plus discret, je vous prie.
Nous ferons de notre mieux. Dis-je.
Il s'empourpa et s'enfuit en cuisine. Je bus une gorgé du liquide qui ne fut pas mauvais, mais dont je ne prêta pas attention. Les cheveux d'ors étaient si près. Le regard pouvait d'un instant à un autre se poser sur moi et me brûler. Après quelques gorgées en silence je lui murmurai :
Alors, que c'est-il passé ? Tu n'es même pas allé chercher quelques vivres. Ce n'est pas que tu l'aurais fait même si tu avais la banane ! Mais tu es un peu bizarre...
Et je ne le supportais pas.

"J'ai l'air bisard moi ?"
C'est ce qu'elle allait dire mais quand elle regarda Rymoï le tout s'étrangla dans sa bouche.
Elle marmonna quelques gros mots bien sentit, tout en fusillant certains spectateurs.
-Les marchés noirs veulent pas d'un dragon.
Elle se mit une main sur la bouche stupéfaite d'avoir dit la vérité. Asaïra loucha un court instant en rougissant de plus belle: vraiment être avec Rymoï n'arrangeait rien.
"Pourquoi je lui répons moi ? Stupide fille."
Elle bu sa chope d'une traite:
-Une autre chope !
Elle le demanda en criant presque, de façon un peu terrifiante.

L'aubergiste arriva en toute hâte. Je restais figé sur les belles lèvres de l'elfe. L'aubergiste s'éloigna. Je pouffais dans ma barbe (expression) mais lui dis.
C'est moche. Pourquoi on aurait pas le droit de s'en débarrasser ? C'est vrai quoi ! On pense qu'être dragonnier c'est génial mais tu es toujours sur les routes : prit en chasse ou par devoir. Et lorsque le dragon est une chipie comme Eify on se doit de la supporter. C'est innaxeptabe.
Je lui fit un clein d'oeil. Pourquoi ? Pourquoi ce clein d'oeil ! Mais je chassa vite fait ma panique. J'étais trop bien en compagnie de cette étrange et merveilleuse créature.
C'est alors qu'un groupe de filles s'invita dans l'auberge. Environ cinq et habillée pour mettre en valeur toutes leurs formes avantageuse. Elles se firent assez remarquer et les garçons bavèrent dans leur verre. C'était des "beautés fatales". L'aubergiste accourut vers elle, tout sourire. Un bruit pas possible s'installa sur leur table. Des garçons un peu louche s'invitèrent. L'aubergiste les servit comme un esclave.
Ah, ah. On n'a pas le droit aux beaux discours mais celles là peuvent se la cocotter tranquille, hein !
je ne m'en préoccupé déjà plus. Je finis mon verre et demanda à Asaïra :
Tu prendra autre chose ? Tu as faim peut-être ?
Tant d'attention ! Pourquoi ?
Soudain des murmures s'engagèrent sur la table des canons et je sentit des regards sur mon dos. Une blondinnette se leva en lanssant :
Nan les mecs, c'est pas possible. Vous êtes trop naze !
Il y avait déjà eu des propositions ! Elle s'installa alors face à moi et me lança :
Eh, beau mec. Que fait un si beau morceau avec une alccoliste ?
C'est qui Diana ?
Je parle avec un mystérieux beau gosse...
Oh !
Et les voici toutes installées avec nous sans rien nous demander. Je fit la grimace.
Ouah ! t'as des cheveux si noirs ! - C'est fou c'que t'as de beaux yeux !
C'était quoi tout ça !
Doucement les filles, vous allez l'apeurer.
En effet j'étais pas à mon aise. Comment renvoyait-on des filles sans s'en prendre une ? La bondinnette posa sa main sur ma joue.
Oh, il a la peau toute douce !

//J'ai pas pu m'en empêcher !//

//OO va y avoir de la casse ^^//

Asaïra ignora pendant un moment les jolie jeune filles qui c'étaient ramené à la table sans aucun gène. Le fait de se faire traiter d'alcoolique ne l'avait pas du tout énnervé. Mais étrangement elle eut des envis de meurtre quand les femmes commencèrent à tripoter Rymoï, roucoulent comme c'est pas permis.
Elle essaya de se contenir mais rien ni fit. Asaïra sortit son plus beau sourire:
-Bonjour vieille peau. Je suis heureuse d'être alcoolique voyez vous, c'est mieux que de roucouler à qui mieux mieux.
Elle se leva, s'appuyant l'air de rien sur le pied d'une des femmes.
-Une autre bière je vous pris !
Asaïra leva sa chope qui comme par hazard se renversa sur la tête d'une candidate:
-OO toute mes excuses, je ne t'avais pas vu.
Quand elle reposa sa chope se fut de manière violente sur la main d'une autre femme.
-Que je suis maladroite.
Elle élimina en un instant trois femmes qui partirent rapidement. Restait les deux autres qui ne se privaient pas.
Asaïra vit rouge et n'attendant même pas sa bière elle attrappa Rymoï par le bras, ce crétin semblant aimer l'attention qu'il avait, et le tenant de manière possésif elle sortit d'un pas majestueux:
-Non mais !

Toutes les filles commençèrent alors à me tripoter les bras, le torse et les cheveux. Je faisait des sourires crispés. A l'aide ! Soudain Asaïra, souriante jusqu'au oreilles dit :
Bonjour vieille peau. Je suis heureuse d'être alcoolique voyez vous, c'est mieux que de roucouler à qui mieux mieux.
Oh !
Une autre bière je vous pris ! Demanda t-elle, et une fille grimaça à s'en grinçer les dents. Asaïra renversa sa bière sur une brune qui s'écria.
Ô ! toute mes excuses, je ne t'avais pas vu. S'"excusa" Asa. Puis elle écrasa la main d'une troisième qui s'avançé dangereusement vers ma main.
Que je suis maladroite.
Ces filles partirent en poussant l'une des cris istérique, les autres de douleurs. Asa n'en semblait pas satisfaite. La bondinnette approcha son visage vers moi et elle éclata. Elle m'attrapa par le bras et m'entraîna dehors.
Merci de payer pour nous ! Criai-je à la bondinnette. As m'emmena loin.
Merci, je te dois une fière chandelle ! t'es vraiment...
Je la regardais droit dans les yeux.
...Splendide sur toutes les coutures !

As crut qu'elle allait s'étouffer quand Rymoï la remercia. Mais que faire ? Elle ne pouvait rien faire car il était impossible qu'il n'ait pas remarqué sa jalousie. Vraiment elle était inutile quand il était dans les parages.
Elle grogna on ne sait quoi, les joues en feu. Puis reprit:
-C'est à cause d'elles, aucun respect pour moi.
Voila, fallait qu'il se débrouille avec si peu d'information non de non. Sa lui apprendra à la mettre dans un gène pareil.
-Bien rentrons à présent il fait presque nuit.
C'est pas pour autant qu'elle le lacha, elle continua à le serrer par le bras en défiant toute les femmes qu'elle croisait. Elle avait un air de défit: C'est à moi pas à vous, pas touche...

Les joues d'Asaïra rougirent. Je me demandais si tout ça ne lui avait pas donné de la fièvre.
C'est à cause d'elles, aucun respect pour moi. Grogna t-elle.
Pour elle ? Et qui s'était fait tripoté ? J'eu un temps de réflexion. Et si...?
Bien rentrons à présent il fait presque nuit. Déclara t-elle.
Chaque femmes que l'on croisa furent alors assaillit de regards noirs. Pendant un moment je n'y réfléchit pas, me remémorant la magnifique princesse qui m'avait délivrer des sorcières. Je me retint de sourire avec peine.
Mais Asaïra me tenait d'une main ferme. J'en rougit d'abors par constation puis par plaisir. Et je me fit un grand jeux de regarder les jolies filles qui se tournaient vers moi et qui, de suite, se retournaient sous le regard protecteur et terrifiant de ma bien-a... D'Asa... Flûte alors. je me remettait à divaguer, je passe vraiment du coq à l'âne !
Mais c'est vrai quoi, si j'avais une chance enfin de compte ?
J'attrapai la taille d'Asaïra d'une main douce et on sortit ainsi de la ville. Les gardes se mirent à la défansif en me voyant et je leur souris. Ils regardèrent penauds, se couple qu'ils avaient pris pour du harcèlement.
C'était une belle journée, tu ne trouves pas ? Demandai-je en regardant le soleil qui ne tarderait pas à disparaître.

-Très belle en effet.
Asaïra entra sans s'en rendre compte dans le jeu de Rymoï, vérifiant une dernière fois qu'il n'y avait plus personne.
"On sait jamais hein, elles pourraient encore me manquer de respect."
Une petite voix en elle disait plutôt: elles pourraient me piquer Rymoï.
Soudain elle se rendit compte que Rymoï la tenait une nouvelle fois par la taille. Elle frémit de la tête aux pieds, ne sachant pas quoi faire. As tenta pendant un court instant de se libérer mais laissa tombé.
"Bon je peux bien le laisser pour une fois."
Une petite voix à l'écart disait: chouette il me tient encore par la taille.
Un léger sourire apparut et disparut bien vite du visage d'Asaïra. Puis elle reprit son ton bourru:
-Aller on se dépêche !
Elle accéléra en tenant toujours Rymoï.

As regarda un moment autrous de nous mais il n'y avait plus âme qui vive. Puis elle frémit un instant. Etait-elle vraiment malade ? Elle se calma aussitôt. Je jetais alors des regards furtifs et invisibles sur elle, la prochaine fois je l'arrête pour deviner si elle était souffrante.
Aller on se dépêche ! Dit-elle au bout d'un moment, sur ce, elle acceléra le pas, ne me lâchant pas. Elle ne me lâchait pas... Moi non plus je ne me décidais pas à la lâcher. Ce sentiment qui se bouscule en moi depuis que l'on a pris la route, m'assaillit encore plus fort. D'instinct je mis ma main au coeur, il était si serré.
As... euh...
Je voulais le lui dire, et en même temps j'avais peur. Peur de ce qu'elle répondrait, peur qu'elle ne s'enfuit comme elle le fait si bien.
Je décidais de ne rien lui dire et d'en parler d'abords avec Galas.

Eify, Brisingr, Faldaco... Faldaco, Brisingr, Eify...
Depuis une heure Galas répétait inlassablement les noms de ses compagnons. Eify à sa gauche, Brisingr devant elle, Faldaco à sa droite. Elle passait la tête en cercle autours d'elle.
Eify, Brisingr, Faldaco, moi... Eify. Eify...
- OUARGHT !!!!
Faldaco sauta sur ses sabots.
- Mais qu'es qu'ils foutent ! Du verbe foutter ! Je les aies attentdu maintenant trois heures ! J'ai fait les lits ! J'ai fait à manger ! J'ai lavé mon cheval ! J'ai nourrit leurs fouttus dragons ! J'ai attendu pour manger ! Puis j'ai mangé ! Les lapins qui leurs sont réservés sont froids ! J'ai passé une heure dessus ! Et malgré ça... Ils ne sont pas fouttus de venir !
Faldaco se cacha derrière Brisingr, il ronfla et tira la langue à Galas.
N'en rajoute pas ! Je m'énerve si je veux point !
Galas rengea les lits, rangea les affaires, grimpa sur Faldaco en l'attrapant d'une main ferme.
On va les punir, tous avec moi ! On va mettre notre camps plus loin.
Sur ce, avec ou sans les dragons, elle alla se coucher en laisssant les lapins, derrière le rocher dans lequel ils avaient trouvé refuge. Là, elle s'endormit sur sa couette. Faldaco en fit autant : c'était marrant.

Quand ils arrivèrent au lieu ou aurait dû se trouver le camp asaïra eut la stupéfaction de ne rien voir:
-Ben !! Où qu'il est le camp ? On l'a volé ???
Elle ouvrit les yeux en grand comme pour mieux voir la disparition du camp.
-Zut alors !
Elle en profita pour se dégager de l'étrinte de Rymoï tout en le regrettant.
-Il c'est enfuit ou quoi ?
Elle fit le tour de la place et découvrit des cendres.
-OO c'était bien là. J'deviens folle moi.

Je regardais complétement dépassé, le camps vide.
Oh ! c'était bien là. J'deviens folle moi. Ragea Asaïra.
Galas a dû en avoir marre de nous attendre. On a pas été simpa.
Je soupirais en allumant un feu sur les cendres.
Elle nous a bien renvoyé la balle. Je soupirais : marre des sautes d'humeurs des filles. Autours de nous le feu éclairait, mais au delà de la demi grotte, il n'y avait plus que le noir absolu.
Eify, tu viendrais nous chercher ?
Non.
Pourquoi ?
Je dors.
C'est tout ?
Il n'y eu aucune réponse et je ne pu la rejoindre. Elle devait m'en vouloir elle aussi, elle détestait qu'on la fasse attendre son souper.
Bien, je vais devoir rester ici. Impossible de recevoir quoi que ce soit d'Eify pour l'instant. Déclarai-je à Asaïra. Je hoqueta davant sa beauté sous la lueur des flammes. Je restais un moment béa, puis songeant que je devais être ridicule, me coucha près du feu. Je n'arrivais pas à dormir et restais attentif sur le sort d'Asaïra. Son dragon viendrait-il la chercher. Au fond... J'espérais que non.

Asaïra tapa du pied agacé:
Brising ? Où êtes vous ? Pourquoi avaoir changé d'endroit ?
Je dors. Je viendrais demain.
Quoi ?
Il ne lui répondit pas. Elle grinça des dents furax prête à tuer toute personne qui la dérangerai à se moment précis:
-Foutu dragon ! Sa me sert à quoi s'il veut même pas me renseigner ? Il va me le payer demain quand il viendra me chercher, je jure que je vais le tuer !
Elle se coucha en injurant le monde entier.

Foutu dragon ! Sa me sert à quoi s'il veut même pas me renseigner ? Il va me le payer demain quand il viendra me chercher, je jure que je vais le tuer ! S'exclame As.
Je comprit que Brisingr avat agit de façon similaire à Eify, je cachais mon sourire. Elle se coucha en bougonnant et je fit semblant de somnoler. Il n'en était rien puisque je dévorer As des yeux. Je ne put m'empêcher de me demander ce qu'elle pensait de moi.
Elle semblait se rapprocher de moi, je l'avais remarquer, mais qui avait-il au fond. Mon coeur se serra. J'avais l'impression de l'a... Non...! Ca viendrais si soudainement comme l'ombre quand le soleil apparaît ?
Patient, j'attendis qu'elle s'endorme pour pouvoir réfléchir ouvertement sans qu'elle ne sent rende compte, j'avais besoin de m'éclaircir mes sentiments.

Asaïra remua pendant un long moment avant de s'endormir, un tas d'idée de vengeance en tête.
Sa main droite se posa automatiquement sur la garde de son épée tendit que la gauche reposait au sol.
Sa respiration finit par se ralentir et elle dormit enfin d'un someille paissible, un petit sourir sur les lèvres, heureuse.
Le moment pendant lequel elle dormait était le seul où elle se relachait complètement, dévoilant ses faiblesses au premier venu.
SOn esprit vogua entre les rêves, ne s'attardant pas longtemps à chaque fois, du moins pas suffisament pour qu'elle puisse s'en rappeller le lendemain.
Un petit rire lui échappa pendant son sommeille et elle lâcha son arme, parlant en dormant:
-Elles m'avaient cherché...
Avant de replonger dans un silence total.

Asaïra gigota sur place mais finit par s'endormir. A l'affut, vif, je fut à son côté en un rien de temps. Sa main se posa alors sur la paume de son épée et je me figeai. Ne dormait-elle pas ? Ce serait la première fois que ça m'arriverait !
Pourtant elle ne fit rien de plus. Je lui prit délicatement le visage entre mes doigts et elle ne régit pas. Elle était loin dans le pays du sommeil maintenant. Un sourire naquit sur ses lèvres. Un sourire qui me foudroya le cœur : belle à en crever sans sourciller ! Je restais là, ébranlé pendant un moment. Puis As rit. Un rire émouvant. "Le rire est la musique de l'âme."
Elles m'avaient cherché... Souffla t-elle.
Puis elle fut complétement sous l'emprise du sommeil, qui m'interdit de savoir la suite. Un sourire naquit sur ma bouche, large et... amo... amou... Amoureux. C'est cette nuit que je comprit que j'aimais Asaïra. Elle pouvait me haïr, me frapper, ça serait toujours ainsi. Elle devenait ma raison de vivre.
Heureux - amoureux quoi - et fatigué par toutes les émotions de la semaine : je tombais, collé à Asaïra, tête dans ses cheveux que je humais plusieurs fois, ma main attrapant la sienne sur sa hanche, et je m'endormis dans le goût soyeux de sa chevelure.

Asaïra remua un peu étonné, il faisait drolement chaud. Elle ouvrit les yeux et les referma tout de suite.
"Arg, il est juste devant moi endormit, une main autour de moi. Au secour"
Elle compta jusque trois, doucement pour se calmer mais rien n'y fit.
As rouvrit les yeux, observant le visage endormit de Rymoï, avouons il était beau. Elle resta à le regarder pendant un moment quand il bougea brusquement. Asaïra ne fit ni une ni deux et se dégagea en un instant, vaquant à ses occupation l'air de rien, rouge de confusion.
Brising !
Aucune réponse.
Mais tu vas me répondre foutu dragon. J'vais te faire rotir sur place moi. Tu vas me le payer foutu dragon.

Je m'éveillais lentement. Une lumière vive me tapais la figure. Rhô... C'est le matin... Je pris un élan pour me relever. As me distança et ce leva rapidement, les joues rouges.
Brising ! Appela t-elle.
Mais tu vas me répondre foutu dragon. J'vais te faire rôtir sur place moi. Tu vas me le payer foutu dragon. Marmonna t-elle.
Je prit un certain temps à deviner pourquoi temps de confusion dans ses mouvements et son soudain réveil : elle avait deviné qu'on avait passé toute la nuit...ensemble, l'un contre l'autre. Je bondit sur mes pieds, l'attrapais par le bras et lui dit... Non, lui bafouilla :
Asaïra, je suis vraiment désolé ! Il n'y a rien eu cette nuit, je t'assure ! Je me suis levé cette nuit pour... euh... Et la fatigue ma rattrapé. Pardonne moi !
A cet instant, il y eu un grand courant d'air et Eify se posa près de nous, elle bailla et nous regarda d'un oeil qui en disait long. Je la prit de court et lui ordonnai :
Ramène nous à Galas et les autres.
Ils sont partis en avant, je vous y ramène ? Susurra t-elle.
Exactement.
C'est cool, il y à un prix spécial en première classe pour les coup...
Obéis et n'en rajoute pas.
J'attrapai la taille gracile d'As et nous montâmes à dragon. Je l'assis devant moi sans rien montrer de ma jubilation et Eify décolla. Dix minutes passèrent - un instant trop bon - et Eify se retrouva au-dessus de Galas, à cheval sur la mule noir, Brisingr ne devait pas être loin. Je devais bien faire descendre As mais... Je n'en fit rien. Ma gorge était nouée et je refusais catégoriquement de la laisser partir, mains sur sa taille, je ne savais pas du tout quoi lui dire comme excuse pour qu'elle reste.

Gakira partit très tôt.
Et les dragonnous ! On décolle. On va inquiéter un peu vos maîtres. Niark niark.
Falgoï joua le pauvre poulain martyrisé par une fille complètement idiote = autrement dit Galas, mais il se remit à l'ordre et partit d'un bon pas tel un cheval militaire proche du terrain de bataille.
Ils marchèrent un moment, à travers une magnifique forêt de sapins et...de sapins et encore de sapins. Ca lassa très vite Gakira qui cria au ciel :
Je m'ennuie, levons la punition. Et si quelqu'un allait les chercher ?
Eify se retourna et retourna sur leur pas à tire d'ailes. Elle revint dix longues minutes plus tard. Sur son dos les amis. Des amis !
Falgoï fit une tête similaire de Gakira : surprise totale. Ces deux têtes allèrent rapidement à l'expression : "Ben voyons, on aura tout vu !" Galas pouffa doucement.
Je pense que j'ai bien fait d'imposer de telles punitions, n'est pas Falgoï.
Le cheval tira la langue de dégoût devant les tourtereaux et se concentra sur la marche, au petit trot.