L'ombre du Liègeois [post libre]

Finalement, Syriane abandonna l'idée de se mettre à picoler. Ce serait pour plus tard... Elle jeta un oeil à Seith qui n'avait pas bougé. Bof, il fallait dire, elle commençait à s'ennuyer ferme, elle aussi. Curieuse de ce qui se passait à l'étage, elle profita d'une inattention de l'aubergiste pour se glisser dans l'escalier. Niark niark, elle se fichait qu'elle puisse les déranger quelquonquement. Après tout, c'était son amie et elle se devait de vérifier si tout allait bien !... Et là, comble de l'histoire, elle tomba sur une porte vérouillée. Gni, jamais elle ne s'était sentie aussi vexée. (Sauf peut-être la fois où la princesse l'avait attrapée >_<")
Elle s'adossa au mur en bouillonant de colère et de frustration mêlée. Elle n'allait quand même pas se rabaisser à forcer la serrure !... Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien faire, les deux ? Et Asaïra alors, où était-elle passée ?
Particulièrement contrariée, Syriane redescendit les marches quatre à quatre et alla se rassoir à coté de Seith sans lui jeter un regard. Voyant que la tavernière passait par là, elle l'interpela.

- Un verre d'hydromel, s'il vous plait.

Non non, Syriane n'était pas une alcoolique de mauvaise humeur. Elle avait juste un peu soif, était plus épuisée que jamais, et en avait marre de voir sa soirée gâchée par des escarmouches à gogo !... Sans parler de son bras, qui la faisait de plus en plus souffrir.

- Rha, si je pouvais me rebattre contre ce Celukos, je lui dirais ses quatres vérités. Pourquoi je l'ai pas fait pendant l'affrontement, d'ailleurs ?

...Une Syriane râleuse, vous avez déjà vu ça ? C'est tout simplement impossible. Etait-ce le début d'un véritable surmenage qu'il y avait là ?

Seith se sentait un peu ... perdu. Et ridicule. Il observa muettement toutes les allées et venues qu'il y eut en si peu de temps.

Seith ? Tu ne devineras jamais ce que je suis en train de faire.
Te goinfrer ? Te ridiculiser ?
Non, idiot. Je ne te ressemble pas à ce point.... Alors, une idée ?
Hilarant. Vas-y, dis moi ce qui te met de si bonne humeur.
Je suis en train de parler avec d'autres dragons ! Et il semblerait que tu sois en présence de leur dragonniers et dragonnières !
Vraiment ?
Si je te le dis.

Seith parcourut la salle du regard, cherchant à deviner qui parmis les clients étaient suceptibles d'être un dragonnier.
Syriane s'éclipsa discrètement un instant avant de revenir, la mine légèrement renfrognée et de se rasseoir. Elle commanda ensuite un verre d'hydromel. Puis elle commença à pester.

Peut-être que pendant l'affrontement, tu étais un peu trop occupée pour lui dire ses quatre vérités... Ce qui tout de même compréhensible.

Eldarion s'était assis sur le lit ou était toujours allongé Mila, il posa sa main sur son front et lui posa une question , simple. Mais Mila n'arrivait pas à répondre, cette mains posé sur son front capté toute son attention.
C'est à peine si elle avait entendu l'elfe parlé. Quand on essaya d'ouvrir la porte, Mila se reconcentra sur l'Eldarion, elle répondit à sa question, mais sa voie traduisait toute les émotions qui se bosculait en elle:

Je vais bien , Merci. Mais je ne peu pas rester la , il faut que j'aille chercher Asaïra, je ne peux la laisser seul.

Mila commenca à se lever, imméditaement suivi de son ami. Mila se dirigea vers la porte, Eldarion fut plus rapide , il lui bloqua la sortie . Eldarion continua:

"Vous ne pouvez vous en allez dans cet états."

Mila voulut répliquer mais elle n'ent eu pas le temps ,elle s'était levée trop rapidement , elle tomba d'épuiseent , ses forces la quittait, Eldarion la ratrapa.

Asaïra se battait comme un beau diable, virvoltant dans tous les sens, apparaissant à chaque fois à un endroit différent. La différence était flagrante entre le style de combat de la malédiction et le style de Asaïra.
Asaïra se battait peut-être sérieusement, n'ayant aucune pitiée, tuant toute personne sur son passage. Toujours avec son air froid un masque effrayant pour ceux qui ne la connaissent pas, mais toujours en respectant ses adversaires.
Alors que la malédiction se battait en fesant des coups bas, attaquant par derrière dès que possible, ricannant pour les coups inutiles ce qu'Asaïra n'aurait jamais fait.
La malédiction était totalement irrespectueuse. Ce fut certainement ça qui réveilla Asaïra et la fit se démener de plus belle dans la cage que formait son propre esprit, secouant ses bareaux mentaux, hurlant, injuriant cette entitée qui c'était emparée de son corps. De plus elle sentait que Brising son dragon l'appellait et s'inquètait pour elle, elle ne voulait pas n'on plus que ses ennemis aient une mauvaise opinion d'elle, même si elle les tuerait par la suite. Son honneur était en jeu et cela comptait pour elle.
Elle fit trembler de plus belle les murs de sa prison mentale, ce qui fit ricanner l'entitée maudite.
"Petite elfe, ne crois pas pouvoir t'en sortir avec tes minables forces. Pourquois vouloir sortir alors que tu es plus puissante lorsque je m'enparets de toi ? Tu pourais devenir la nouvelle reine des elfes ou même la nouvelle impératrice. N'est-ce pas ce que tu veux ? Tu pourais détruire tout le peuple des Urgales pour te venger. C'est ce que tu désires alors pourquoi te battre et devenir plus faible en me renvoyant dormir ? Je le ferais pour toi petite elfe. Tu n'as pas d'amis, qui pourrait faire cela ? Qui à part moi ? Laisse moi faire petite elfe."
"Je ne sais pas qui vous êtes mais je ne crois pas vous avoir permis de m'appeller si familièrement. Je suis Aïra pour vous."
"Mais que dis-tu ? Petite ? "
Asaïra eut un sourire dans sa prison mentale, même si elle était prisonnière en elle-même sa fichue fierté prenait le dessus. Enfin autant en rajouter une couche, si cela pouvait la sauver...
" Tu n'as pas à m'appeller ainsi Malédiction, tout ce que tu fais c'est nuir à ma réputation. Je ne veux pas être impératrice ni reine des elfes, ni même exterminer les Urgales jusqu'au dernier, je veux comprendre par moi même. Je veux juste vivre ma vie telle que je l'entends, et en ce moment vois-tu, tu me gâches ma putain de soirée. Je ne t'ais rien demandée, je ne veux rien de toi. Laisse moi arpenter mon chemin sans devoir te supporter. Tu n'es qu'un sale parasite qui s'invite quand ça le chante et qui m'habite pour un court instant car j'espère bien me débarasser de toi. Alors maintenant laisse moi."
"Oh, mais c'est qu'elle a du caractère la petite elfe. Peut-être que c'est le fait d'être pourchassée par les siens qui forge un caractère pareil ? Ou peut-être le fait de se faire abandonner de tous ? Ou plutôt le fait de voir celui qui nous à tout appris se faire tuer sous nos yeux sans pouvoir intervenir. Le voir se faire mutiler, ce doit être cela oui."
Plus la Malédiction parlait plus les souvenirs si longtemps refoulés revenaient, engloutissant Asaïra, chaque moment de sa vie revut encore et encore, la mort qu'elle semait autour d'elle, le long chemin qui l'attendait encore, peuplé de mort. Puis une image, une image qu'elle ne connaisait pas. Un jeune homme qui lui ressemblait vaguement, les cheveux bleue qui pleurait. Asaïra fut frappée par la souffrance de ce souvenir:
"Qui es tu Malédiction ? Est-ce toi ?"
"Je ne suis plus moi petite elfe, je suis toi."
"Mais qui étais tu avant."
Il y eut un long silence avant que l'entitée ne reprenne la parole:
"J'étais un elfe parmis tant d'autres, une soeur que j'adorais plus que tout au monde, une famille qui m'aimmait, le contraire de toi. Pourtant ma soeur était la préférée de tous, je ne sais pas comment mais petit à petit, ils se sont désintéressés de moi, tous sans exeption, mis à part ma soeur. A ce moment, je n'ais pas vu, je n'avais pas remarqué que...
Ma soeur me soutenait, alors que tous se détournaient de moi sans que je comprenne, puis l'oeuf est arrivé. Je l'ais veillé jour et nuit, mais un soir je m'endormis et l'oeuf à éclot, ma soeur sait appropriée le dragon en la touchant la première. Là encore j'ais été heureux pour elle. Pourtant à partir de ce moment elle me repoussa.
Je ne pouvais plus tenir alors je me suis enfuis, loin, trés loin. Et l'empereur m'a trouvé, me promettant tout ce que je voulais, il a fait de moi un chien de l'empire. Je n'avais toujours pas compris. Ce fut une erreur fatale, la guerre fut déclarée contre les elfes, et sans que je ne puisse rien faire je fus envoyé là-bas. Je voulus prévenir ma soeur mais lorsque j'arrivai chez moi tout était mort sauf elle, ma soeur qui tenait l'arme ensanglantée dans les mains, je me suis ruée sur elle sans penser aux conséquences.
On m'arrêta et écoutant cette traitresse ils me condamnèrent, eux, ceux que j'ais voulu sauver. Ma folie, comme ils dirent, serait repercutée sur une personne naissant de la même façon que moi.
Je suis désolée Asaïra, petite elfe blonde, je ne voulais pas causser tant de tort à une de mes descendantes."
"Alors pourquois faire tout cela ? Qui es-tu ?"
"J'étais Harty, mais ce nom me dégoute plus que tout, je suis Malvek à préssent, et je me venge."
"Laisse mon corps, Malvek, je te comprends mais cela ne te donne pas le droit de me nuir ainsi. Je te propose un marché, on se venge ensemble, mais promet moi de ne plus te battre ainsi et de ne plus prendre possesion de mon corps. Jure-le moi Malvek."
"Tout ce que tu voudras petite elfe."
Asaïra sentit Malvek s'incliner devant elle, puis elle reprit pleinement conscience de ses gestes. Devant elle il restait peu de soldats, mais son corps tremblait de fatigue, elle trébucha, ce qui offrit une ouverture dans sa garde, un soldat en profita et planta un poignard dans son ventre, avant de se reculer précipitemment. Asaïra ignora la douleur et s'occupa des ennemis restant avant de perdre trop de sang.
Quand elle en eut finit, elle s'écroula à genoux, dos au mur.
Brising ? Tout vas bien, reste où tu es.
En es-tu sure As ?
Oui tout va bien.
Elle ferma les yeux, refusant de dire dans quel état elle était pour ne pas inquéter davantage son dragon. De toute façon il n'aurait rien pus faire.

//Hp: Ahhh, c'est que j'ais été inspirée là ! N'est-il pas beau mon rp ? //

Galas bu un drôle d'alcool qui lui plut énormément.
- Mes compliments à l'aubergiste !
Soudain des images lui traversèrent l'esprit, envoyé par Falgoï :
malédiction, blessure, aucune aide...
Galas rugit dans l'assemblée et attrapa un verre plein d'alcool fort à l'homme brun qui ne répliqua pas face à la gamine qui l'avait vaincu. Elle sauta sur la table et les regards allèrent sur elle.
- je vous quitte mes chers amis ! Une amie à moi et aux prises avec des brutes !
Elle plaque le verre contre sa poitrine.
- et il est...de mon devoir...de venir à son aide !!
Sur ce, elle ammenna férocement le breuvage à ses lèvres, sous les regards ahuris, elle but en trois grosse gorgées le liquide.
- Merci de votre...hic...attention.
Elle déposa le vers en sortant brutalement.
Tu tiens pas l'alcool...

Galas sauta sur Falgoï qui décola à vive ellure. Elle aperçut, dans le floue, une bande d'agrat et Asaïra, le sang coulant. Elle sauta à terre et bondit devant Asaïra. Elle les montra du doigt férocement et avec une lueur malveillante leur lança :
- Et les quelques jumeaux ! "Hic"...
Falgoï ne mouva dans le noir.
ce n'est pas ma cavalière...non, non.
- Si vious fêtes du mal à ma copine...euh...Ca va barder.
" C'est fou tout les jumeaux qu'il y a. d'ailleur les deux noir arrivent..."
Bourré ou pas, elle resté féroce. Elle attrapa avec rapidité son arme. Elle passa le premier mais...
- Où il est ? Ah ! Ici !
Son arme fondit l'air et ensuite se plaque contre les côtes de l'autre.
- Eh ! mais y a des faux et des vrais "ichic" !
Elle se gratta la tête.
- Interressant...
- Fesons nous là en une bouchée elle est complétement bourré.
- C'est même pas "vric" ! Chuis juste un peu à côté d'la plaque...
Sur ce, elle attrapa une gorge et lui cassa la nuque. Elle coupa trois bras moins deux qui étaient des "faux".
Malgrés ces pertes d'énergie à se battre dans le vide, l'alcool ne lui donna aucun signe de fatigue. Et elle abbatu plusieur ainsi en les traitant de momloette !

Jeune Loup Nombre de messages : 65 Age : 36 Date d'inscription : 21/12/2008

Eldarion rattrapa au vol une Mila endormie juste avant que celle ci ne tombe au sol.

*Jolie coup, un vrai tombeur.*
*Sa va sa va*

Inquiet, Eldarion prit dans ses bras la jolie brune élancée aux yeux merveilleusement beaux et la ramena dans son lit.

"-Que vous avais je dit? Il faut vous reposez, faute de quoi vous devrez rester au lit toute la journée de demain encore..."

Ralongeant Mila, il prit soin de placer un oreiller sous sa tête.
Retirant les bottes de la jeune elfe, il ma mis ensuite sous ses couvertures, ne retirant pas ses vêtements pour ne pas porter atteinte à son intimitée.

*Comme c'est mignon...*
*Mais enfin! Je ne suis pas de ce bois là!*

Ses yeux fixés sur Mila, Eldarion posa une main sur sa joue et de l'aure pris la main de Mila dans la sienne.
Il murmura ensuite des mots de réconforts et de repos en ancien langage.
Maintenant sa main dans la sienne un moment, il la relacha finalement et alla déposer toute ses armes sur une chaise avant de s'enfoncer dans un fauteuil et d'essayer d'y trouver le sommeil.

*Des nouvelles de l'autre folles furieuses?*
*Aux dernières nouvelles elle baigne dans le sang d'une trentaine d'ennemis abbatus dans une ruelle. Elle même blessé. Mais son destrier m'assure que sa cavalière "contrôle" la situation.*
*On peut le croire?*
*Il semble confiant*

Mais Eldarion ne trouvait pas le sommeil. Il se contentait de regarder Mila dormir...

Asaïra n'en crut pas ses yeux quand elle vit une Galas à moitiée soul se battre comme un démon. Elle tapait partout, tranchant plus souvent les airs que les ennemis, cependant, cela fut efficace car il eut bientôt plus d'adversaire debout.
Asaïra souria légèrement, mais retint une grimace de douleur.
Elle voulu se mettre debout mais même son caractère bien trempé ne pouvait faire face à une douleur pareil:
"Pourquoi tu n'utilise pas ta magie petite elfe ?"
"Je m'appelle Asaïra ou Aïra pas petite elfe, Malvek."
Cela ne répond pas à ma question."
"Je refuse à l'utiliser sur moi, c'est dégoutant."
"Dé...goutant ? C'est étrange se que tu me dit là, petite elfe. Ton dragon est une créature magique non ? "
"Ceci est différent."
Asaïra fronça tout de même les sourcils devant cette remarque pleine de bon sens. Malvek n'avait pas tout à fait tord.
"Je peux prendre possession de ton corps et te mener jusque l'auberge où tu étais avant, la douleur ne m'atteindra pas plus que je suis pas toi. Par contre le sang coulera tout de même."
Asaïra haussa les épaules, se qui fut une bien mauvaise idée car cela tira sur son ventre blessé.
"Sans façon Malvek mon amie va me donner un coup de main, même si elle est saoul elle sera capable de me porter."
Asaïra jeta un coup d'oeil à Galas qui marchait d'une démarche douteuse vers elle, manquant de tomber à chaque pas. Fagoï fesait mine de ne pas connaître sa cavalière, certainement mort de honte.
-Hé Galas quand tu auras finit se que tu es entrain de faire tu viendra me donner un coup de main ?

En voulant de nouveau bien faire, Mila se retrouva encore une fois dans les bras d'Eldarion. Il la déposa sur le lit. Mila en avait conscience mais elle n'avait plus la force ni d'ouvrir les yeux, ni de bouger, elle se laissa juste faire.
Elle sentit la main d'Eldarion se refermer dans la sienne, à ce moment là elle essaya de revenir à elle mais rien n'y fit, elle restait coincée dans ce monde fait de noir où elle était seule puis elle entendit Eldarion s'asseoir. Mila bascula petit à petit dans le monde des rêves, dans ce monde, elle vit Galas arriver près d'Asaîra complètement saoul. Elle vit Seith et Syriane en train de discuter en bas quand au milieu de la nuit, la jeune elfe se réveilla.

Mila regarda quelques secondes Eldarion, elle se posa beaucoup de questions sur son sujet. Puis une idée lui vint à l'esprit. Elle referma les yeux non pour dormir mais pour essayer d'appeler son tigre :

Olivier ?

Mila attendit quelques secondes avant d'entendre une réponse :

Qu'est-ce qu'il y a ?
Asaïra a besoin de notre aide, de ton aide car moi je ne peux rien faire pour elle, Je suis... coincée. Entre discrètement dans la ville et trouve la, je pense qu'elle doit être avec Galas.
Et toi, ça va ?

Elle jeta un nouveau regard sur Eldarion avant de répondre :

Je n'ai jamais été aussi bien, ne t'inquiète pas...
Tu m'expliqueras ?

Après avoir finit son verre, Syriane posa un regard un peu flou sur Seith.

- Mh, peut-être. N'empêche, il aurait pû m'éviter sa tirade philosophique... Par contre, j'ai pas avalé le coup des sables mouvants... Brr, j'en ai encore froid dans le dos...

Au moment où elle faisait mine de frissonner pour accompagner ses paroles, la douleur dans son épaule se réveilla à nouveau et elle se sentit tanguer sur sa chaise.

- Ouh, il fait vachement froid tout à coup. Et si on allait s'assoir près du feu, je me sens pas très bien là...

Elle se frotta machinalement les yeux en prenant soin de ne pas utiliser son bras blessé. La taverne tanguait légèrement autour d'elle et elle préféra descendre de son tabouret pour éviter de finir comme Seith. Mais alors qu'elle se dirigeait vers le seul banc vide proche de la cheminée, elle s'arrêta net, prise d'une intuition. Seith n'avait pas bougé d'un sil et elle pouvait presque sentir son regard peser sur elle. Sans doute se demandait-il pourquoi elle s'était ainsi arrêtée, dos à la porte.
Jusqu'à présent, tout s'était passé beaucoup trop vite pour Syriane et elle préféra ne pas réfléchir aux évènements passés mais plutôt à la raison de son trouble. Elle sentait déjà les inquiétudes de Soudaine se bousculer aux portes fermées de son esprit. Fatigue ? Alcool ? Non. Simple pressentiment.
Une fois de plus, la jeune fille se frotta les yeux en espérant éclaircir ses pensées. Qu'avait-elle donc à s'inquiéter sans raison ? A croire que Galbatorix lui même allait se jeter sur elle -_-".

Syriane ! Assis-toi, tu vas t'évanouir !

L'elfe se mordit la lèvre pour ne pas rire. Décidément, Soudaine était maline pour un cheval. Elle avait réussit à passer au travers du bouclier mentale, cette chipie !

Mais de quoi tu parles ?
Je te dis juste que ta blessure est en train de se rouvrir. Tu devrais t'assoir et te calmer un peu, petite soeur.

Se calmer ? Mais elle était tout à fait calme ! Juste un peu angoissée. Et puis, il fallait l'avouer, plus tout à fait sûre de son pressentiment. Syriane se laissa tomber sur un banc avec un soupir de soulagement.

[HJ: Attention ! Je vous demanderai de ne pas poster de message à la suite de celui-ci. Nous attendons une invité exceptionnelle ! Tout message posté ici sera susceptible d'être supprimé.]

Erythrine n'en pouvait plus de la chaleur étouffante du palais. Le soleil tappais sur les immenses fenêtres de la bibliothèque où Erythrine était venues se réfugier pour fuir les bassesses de la cour. Depuis l'annonce de ses fiançailles, des nobles acourraient de tout le pays pour pouvoir avoir l'immense privilège d'être convié au mariage impérial. Cose ridicule puisque bien évidemment tout l'empire serait convié. Galbatorix ne pouvait se permettre de froisser l'avis d'un de ces nobliots de bas étage, et de devoir se passer de l'appuit d'une petite contrée, car son grand-père ne pouvait pas se permetre de perdre quelques malheureux soldats pour concquierir quelques parcelles de terre par laforce et son image en serait affaiblie.

Erythrine entendit qu'il y avait de l'agitation dans le couloir. S'ennuyant fermemant elle sortit de la bibliothèque pour connaitre l'origine de tout ce vacarme. Mais, bien évidemment, dès qu'elle eut passé la porte, les rumeurs se turent et tout le monde s'inclina devant elle, sa suivante semblant attendre qu'elle décide de regagner ses appartements ou qu'elle aille rendre visite à son grand-père. Mais elle n'en fit rien. Elle regarda chacun des serviteurs du palais et demanda alors très calmement:

Que se passe-t-il ici, pour qu'on ose venir tromper ma quiétude ?

Un garde chétif s'approcha alors d'elle et après s'être incliné bien bas, il prit la parole:

Suite au tournoi, la ville est rempli de vagabonds. Un milice a été sauvagement attaquées alors qu'elle faisait une petite ronde à travers la ville.
Où a eu lieu cet escarmouche ? Et sait-on qui en est la cause ?
Elle a eu lieue devant l'auberge du Liégeois. Nous avons tout lieu de penser que les responsables sont descendus dans cette taverne.
Quelle décision a été prise par mon Grand-Père ?
Il est occupé et nous ne pouvons nous permettre de le déranger. Nous n'avons pour le moment rien fait.
Dans ce cas, rassemblez la garde impériale, je vais aller moi-même voir ce qui s'est passé.
Mais... Ma dame...
Je ne veux rien savoir ! Quelle soit prête quand je descendrai dans la cour !

Erythrine rejoignit rapidement ses appartement pour passer une robe moins somptueuse et prendre sa longue cape de voyage. Un dernier coup d'oeil dans la glace lui assura qu'elle était assez sobre, mais qu'on pouvait quand même savoir son statut dès qu'on l'apercevait. Plus par principe qu'autre chose, la princesse impériale cégnit à sa taille l'épée qu'elle avait porté pendant ses années au service de la Griffe Noire. Une fois prête elle rejoignit les gardes qui l'attendaient devant le palais.

Ainsi escortée, elle se rendit à la taverne qui se situait aux abords du palais. Elle entra sans cérémonie, suivie de la garde impériale. Evidemment les conversations s'étaient tues. Elle regarda un peu les gens qui se trouvaient dans l'auberge, elle repéra quelques uns des participants de son tournois, mais n'y fit pas attention. Pendant que les gardes bloquaient la porte, elle se dirigea vers la femme qui se trouvait derrière le comptoir.

Bonsoir, je suis navrée de vous dérnanger de devoir vous importuner de la sorte, mais nous recherchons des personnes qui auraient tuer une milice de la ville un peu plus tôt dans la soirée. J'espère que nous pouvons compter sur votre aide et sur votre colaboration. je tiens aussi à vous dire que vous avez une somptueuse taverne, il y fait bon vivre...

Feu-de-neige était un peu l’esprit ailleurs. Que ce tramait-il donc ce soir ? Pourquoi venait-elle de secourir ces deux jeunes elfes alors qu’elle était dans la capitale et sous le service de Galbatorix… Devait-elle en informer l’empire ? Non, après tout c’était son devoir d’offrir l’hospitalité à quiconque la payait, et elle n’avait rien à redevoir à l’empereur ! Aussi elle s’apaisa doucement et se convainquit qu’elle avait fait ce qu’il fallait faire. De toute façon, personne n’était en droit de lui reprocher quoi que ce soit. Sans trop réfléchir, elle servit un verre à une jeune cliente du comptoir. De l’hydromel ? Ce n’est pas ce qu’il manquait dans son étalage ! Elle repensa aux deux elfes plus hauts. Était-ce un signe du destin ? Devait-elle donc devenir aubergiste plutôt que tavernière ? Elle n’avait pas encore su vraiment se décidé sur ce qu’elle devait vraiment faire. Il était clair qu’à l’étage, elle avait largement de quoi mettre en place plusieurs chambres pour la nuit. Elle avait d’ailleurs préparé l’une d’elle au cas où, et il s’avérait maintenant qu’elle avait bien fait. Sans plus tarder, elle prit la décision d’aménager dès demain matin les chambre du haut afin d’en faire une auberge.

Feu-de-neige parcourut la pièce des yeux. Le groupe de tout à l’heure semblait s’être effiloché et être parti –Elle se félicita d’ailleurs d’avoir demandé à être payée directement ! Seul, un elfe restait et apparemment cherchait la compagnie de celle qui dégustait son verre d’hydromel. D’un autre côté on pouvait apercevoir des grands gaillards qui après une journée de labeur s’abandonnaient au jeu et venait apparemment de se faire battre par une jeune fille aux cheveux châtains qui semblait bien fort à son aise. Aussi, elle leur apporta le verre qu’elle souhaitait et servit du même coup toute la bande récupérant dans sa main quelques pièces de monnaie. C’est alors que cette dernière sembla se prendre la tête et monta même sur une des tables. Feu-de-neige allait intervenir immédiatement mais le temps qu’elle se fraie un chemin jusque là en maugréant la jeune fille était partie et on entendait à l’extérieur le bruit de sabot qui s’éloignait.

Feu-de-neige soupira tandis que les buveurs reprenaient tous un verre en l’honneur de cette jeune fille. Elle avait connu des soirées plus calmes ! Enfin soit, ce n’était pas la première fois qu’elle avait droit à ce genre de scène et c’est ce qui faisait un peu la vie de son auberge, il n’y avait pas de mal à ça. Elle revint vers son comptoir et commença à laver quelques verres.

Soudain la porte de l’auberge s’ouvrit grande et entra une personne encapuchonnée mais à sa démarche on devinait une personne de haut rang et de genre féminin. Elle était ainsi escortée de gardes impériaux ce qui confirmait les premières hypothèses de Feu-de-neige. C’était une personne importante, du palais. Que venait-elle donc faire ici ? L’aubergiste se releva et aborda un visage de détermination sur lequel aucune peur n’était visible. Elle était dans son auberge et personne n’avait droit à y faire régner sa loi sinon qu’elle seule. De plus, cette intrusion risquait fort de se répandre dans toute la ville et de faire mauvaise réputation. Que lui voulait donc l’empereur ?

La femme encapuchonnée se dirigea vers le comptoir. Abandonnant sa vaisselle, Feu-de-neige prit la peine de la regarder avant de répondre à sa remarque. Il était clair qu’aucune personne dans la salle ne reprendrait sa conversation avant que tout cela soit fini, tous étaient trop avides de savoir ce qui se passait. Feu-de-neige était presque contrariée de ce silence pesant mais elle ne pouvait pas éviter la question ni inviter la jeune femme à se rendre dans une autre pièce puisqu’il n’y en avait aucune autre susceptible d’être à la hauteur de son invité. Elle répondit d’un ton neutre et calme :

- Il est évident que je serais ravie de pouvoir vous aider, madame, cependant je ne crains fort de ne pas savoir grand-chose. Il y a beaucoup de monde qui passent et que je sers avec plaisir sans pour cela interroger tous mes clients, j’espère que vous comprenez… Mais venez donc boire quelque chose… et faites donc un peu de place à l’entrée, il me semble pas que ce qui vous préoccupe se passe à l’intérieur de ma taverne vous n’avez donc aucune raison de bloquer ainsi l’entrée !

Sur ces paroles elle attrapa un verre propre. Elle espérait ainsi que la jeune femme s’installerait et qu’elles pourraient parler plus aisément et moins théâtralement. Elle regarda à la porte, les soldats bloquaient toujours l’entrée. Qu’était ce désagréable d’être ainsi malmené ! L’empereur ne se doutait-il donc pas qu’il n’en apprendrait rien de qui que ce soit tant qu’une armée veillait et soupçonnait chaque individu ! Qui était assez fou pour prendre la parole au risque de se faire emmené en prison pour complicité ! C’était ridicule !

Syriane n'en croyait pas ses yeux. Tétanisée sur son banc, elle sentit une certaine panique l'envahir. Et si la princesse la reconnaissait ? Mais elle n'eu pas le temps de réagir plus. Déjà, Erythrine entamait une discussion relativement amicale avec l'aubergiste. L'elfe lâcha un soupir de soulagement et se leva lentement pour aller s'assoir à l'opposé de la princesse, aux cotés de Seith. Mila et le drôle d'elfe aux allures de guerrier n'étaient toujours pas visibles et Asaïra et Galas avaient disparu de la taverne depuis un bon moment déjà.
Tentant d'être discrète malgré la présence proche de la princesse, Syriane jeta un oeil à la salle. Après le silence embarassé qui avait suivit l'arrivée d'Erythrine, les clients semblaient maintenant en pleine éffervescence et des murmures de stupéfaction parcouraient les tables des buveurs d'un soir et autres. Ce n'était apparament pas tous les soirs que la princesse impériale rendait visite dans une taverne de la capitale. Il se chuchotait même qu'elle cherchait là une bande de malfrats qui s'en seraient pris à la garde... Mais ce, bien sûr, Syriane ne s'en rendit pas compte. Sinon, elle se serait précipitée dehors pour prévenir ses amies.
Elle resta donc accoudée au bar avec Seith, espérant que sa Majesté Erythrine s'en irait au plus vite, de préference sans l'avoir reconnu, elle ou un autre d'aileurs, puisqu'elle devait connaître tous les participants du tournois.

Seith était pour le moins estomaqué. La petite fille de Galbatorix ici-même ! Syriane n'vait pas l'air très rassurée... Ce pouvait-il qu'elle ait eu des ennuis avec la garde ?
Il observa l'ensemble de la salle tout en pianotant légèrement sur la surface en bois du bar. Les autres clients murmuraient avec fièvre et un air de conspirateurs sur le visage. Et les soldats observaient la pièce avec un regard à la limite de l'hostilité.

Toi, tu vas encore t'attirer des ennuis petit homme.
Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
Juste un mauvais pressentiment.
Ne t'en fais pas, les gens sont plus préoccupés par la présence de la petite fille du roi et du tournois organisé par ce dernier que par un petit conteur discret.
Presque discret ...

En plus, personne ne pouvait sortir, l'entrée étant gardée par un garde. Bon, heureusement que la princesse n'était pas arrivée plus tôt dans la soirée ... Pour l'instant elle était en train de converser avec la tavernière.
Seith croisa le regard d'un soldat et bougea légèrement sur son tabouret, tout en faisant attention de ne pas se trouver à nouveau affalé par terre. Le comique avait ses limites...

Erythrine écouta attentivement la réponse de l'aubergiste et se contint de lui rire au nez. Elle ne devait pas l'avoir reconnu pour lui parler de cette manière et pour lui proposer de boire un verre dans ce misérable endroit. Elle avait été poli, mais elle n'avait pas que cela à faire.

Merci pour cette proposition, mais, cela ne m'interesse pas, je n'ai pas de temps à perdre en vains bavardages.

Elle prit ensuite le temps de réfléchir. La brigade avait été anéantie devant la taverne. Ce ne pouvait pas être une coincidence. Erythrine ne croyait pas aux coincidences. Pendant qu'elle réfléchissait rapidement sur la marche à suivre, elle entendit que les conversations reprenaient doucement. Les murmures se mêlèrent pour former un tapis sonore. Erythrine devait prendre une décision avant que tout ce bazard ne lui monte à la tête et qu'elle décide de tout brûler.

Elle fit alors signe à un garde de venir la rejoindre près du comptoir. Elle avait à lui parler : il lui manquait encore des informations sur la tuerie et surtout sur le niveau de la milice assassinée.

Nous pensons que les personnes impliquées possèdent un niveau certain de combat. Ce sont certainement des elfes ou des dragonniers...
Dans ce cas, allez mander des renforts auprès de mon Grand-père. Je rentrerai au palais une fois qu'ils seront arrivés.

Le garde sortit alors de la taverne, la porte était toujours gardée par les soldats. Erythrine détailla alors la salle. Elle cherchait des têtes connues ou encore des oreilles pointues et c'est là qu'elle la vit, accoudée au bar : l'elfe qui avait déja été arrêtée.

Gardes, allez fouiller les étages. Je rentre au palais avec ces deux personnes accoudés au bar.

Erythrine désigna d'un geste Syriane et son compagnon et se dirigea vers la sortie pendant que des gardes allaient vers les étages ainsi que vers les deux jeunes gens. Elle s'arrêta au niveau du seuil et regarda la scène.

Galas alla vers Asaïra quelque peu avec vacillance. Elle se flanqua une baffe fénoménale.
- Punaise je dois être complétement ivre pour croire Asaïra me remercier de la sauver !
" Non d'une momlette...Momlette ? Quel drôle de mot. Quel imbécile à pu inventé pareil "carabistoule" ?"
Elle attrapa Asaïra mit rapidement un pensement l'installa sur Falgoï. Elle se gifla de nouveau.
" Mais c'est moi l'imbécile !"
Elle monta sur falgoï pour un retour exprès vers la taverne.
- Au non... Une garde impériale.
Plusieurs citoyens curieux murmurait entre eux.
- Oui la petite fille de Galbatorix y est, cela doit être important.
Ils se dispersèrent rapidement pour ne pas recevoir de courroux.
" Zut !"
Elle fit tourner Falgoï sur lui même et il partit à toute vitesse du côté opposé. Avec plusieur détour et retour pour être sûr de ne pas être suivit, elle arrva en douce à l'arrière de l'auberge. Là, elle attrapa une corde de ses afaires et une barre de fer trouvé dans la rue. Elle accrocha sa corde à cet barre.
" Tiens bon Asaïra."
Elle tourna la barre autour de sa tête pour aller la perdre dans une fenêtre, la cassant au passage. Elle verrifia que sa tenait lorsqu'elle tirait et commenca à monter avec Asaïra sur le dos.
- Aïe...et <biip> de <biip>. Falgoï, toi, sauve toi.
Il obéï immédiatement dans une pirouette contrôlé.
- Au hisse !

Elle se retrouva tant bien que mal à la fenêtre, finissa de la casser et sauta à l'interieur en hissant asaïra.
- Mila ?!" C'est pas vrai, que fou t-elle là sur ce lit ?"
Elle tira son épée à double lame.
- Qui êtes vous, elfe ?
Il était affalé dans le canapé. Mais que ce passait-il ici. Elle entendit des pas dans l'escalier, des armures.
- Et <biip> ! Les soldats de la garde impérial vont arriver d'une minute à l'autre ! Il faut repartir.

Asaïra s'endormit à moitiée lorsque Galas fit le chemin jusqu'à la taverne, non sans se mettre des baffes toute seule en marmonant dans sa barbe.
Elle faillit se casser la figure quand soudainement Fagoï fit demi tour sous une bordée de jurons de Galas. Elle eut juste le temps de voir des gardes impériaux.
Aprés un détour phénoménal, à un tel point qu'Asaïra pensait que Galas s'était perdue vu qu'elle était saoule, elles se retrouvèrent derrière la taverne:
"O mon dieu merci Falgoï je n'aurais jamais du douter de toi. Ta cavalière est peut-être louche mais toi tu es super"
Soupira-t-elle en pensée.
Puis Galas eut la sûpreme idée de commencer l'escalade du mur avec Asaïra sur le dos qui n'était franchement pas rassurée, l'acrobat~~ric~~e étant ne l'oublions pas saoul~~ott~~e. Quelques bordés de jurons plus tard du coté de Galas et de frousse pas possible pour Asaïra, elles atteignirent une fenêtre. Galas la fit proprement exploser, dans un fracas effroyable et pas le moins du monde discrêt. Elles franchirent la fenêtre et Asaïra vit Mila dans un lit, avec L'elfe dans un canapée. Malheureusement pour lui Asaïra n'avait pas prévenu Galas et c'est tout juste si celle-ci ne lui sauta pas à la gorge. Le bruit des soldats montant les escaliers à toute vitesse le sauva certainement d'un coup d'épée plus qu'incertain. Asaïra se leva tant bien que de mal, avant de tomber à nouveau, ses jambes refusants de la maintenir debout.
-Galas range moi cette épée vu comment tu tiens sur tes jambes tu vas nous tuer avant que les soldats arrivent.
Réussi t-elle à dire
-Mila tu es capable de marcher je crois que là on est mal. Et par pitié me dites pas que Seith et Syriane sont toujours en bas. Toi...Eldarion je pense, si tu as des problèmes avec les impériaux il serait préférable de nous suivre.
"Malvek ? J'ais tout compte fait besoin de toi, tu pratiques la magie non ? Si je me guéris je n'aurais pas la force ensuite de me sauver ou de me rendre utile et même si tu le fais je ne pourrais pas. Cela te gènerait de prendre ma place après que je me sois guérie ? "
"Tu n'aimes pas la magie que je sache ? Alors pourquoi maintenant ?"
"Les questions plus tard"
"D'accord"
Asaïra ce concentra puis murmura quelques mots en ancien langage, aussitôt sa blessure se referma. Malvek échangea tout de suite après sa place avec elle. Ses cheveux redevirent bleue océan, ses yeux d'un or brillant, un regard de bête sauvage, il se leva à une vitesse saisisante:
-Doucement tout le monde, je suis de votre coté.
Sa voix aussi avait changée elle était plus..adulte ?
"Pourquois as tu dit cela ? "
"Penses tu qu'ils vont pas me sauter dessus après ce changement ? "
"Ah..en effet."
-Je vous propose de laisser les soldats enfoncer la porte pendant que nous nous sauvons.
Malvek se dirigea vers Galas, c'est à peine si on le voyait bouger d'ailleur, et la secoua énergiquement:
-Voila maintenant on peut bouger. Tu devrais être opérationnelle.

Jeune Loup Nombre de messages : 65 Age : 36 Date d'inscription : 21/12/2008

Eldarion sursauta alors qu'une jeune femme pénétrait soudain par la fenêtre.
Il reconnut Asaïra, mais pas l'autre jeune femme.
Sans attendre, il se saisit de ses armes et s'équipa, voulut répondre lorsque soudain :

"-Ouvrez au nom de l'Empereur !
-Il n'y a peut être personne.
-Bien sur que si je viens d'entendre une fenêtre brisée, ils se sauvent !
-A la une, à la deux, et à la TROIS !"

La porte soudain vola en éclat, la chaise voyant deux de ses pieds sur quatre se faire broyer entre le sol et la dite porte.
Se jetant contre Mila, Eldarion fit rempart de son corps pour la protéger des éclats de bois avant de faire face aux deux hommes d'arme qui venaient de faire irruption.

Se tournant vers la nouvelle menace, Eldarion envoya son pied droit dans le plexus solaire de l'un des gardes, le pliant en deux sous la douleur. Le suivant portait une épée et voulut entrer en la brandissant.
Mais Eldarion le saisit au poignet et le fit pivoter de force avant de le renvoyer dans le couloir.
Mais d'autres gardes arrivaient déjà en courant, l'arme à la main.

*Merde c'est vraiment pas le moment...*

Se retournant vers la nouvelle venue, et constatant qu'elle avait avec elle Asaïra, Eldarion prit sa décision :

"-Fuyez ! Emmenez Mila et son amie et quittez la ville."

Puis se retournant vers les trois gardes impériaux qui se tenaient à présent dans l'encadrement de la porte, de façon franchement hostile, l'arme à la main, il continua d'un air déterminé:

"-Je vais les retenir..."

Eldarion dansait, (tenant ?) sa lame à deux mains, blessant l'un des gardes aux côtes et contrant l'attaque des deux autres avant de les renvoyer lourdement dans le couloir.
Mais les deux autres se relevaient, il y en avaient vraiment trop...
Mais hors de question d'abandonner alors que Mila était en danger...
Usant de la magie, il chuchota en ancien langage et une lame de feu jaillit de son épée et vint frapper les gardes dans le couloir. Curieusement les flammes étaient de couleur d'acier...

*Un p'tit coup de pouce...*

L'un des gardes s'embrasa complètement, un autre n'eut que le bras droit de touché, un troisième s'enfuit en courant.
Mais il en restait deux avec lesquels Eldarion croisa le fer...

"-Dépéchez vous, par la fenêtre !"

Après la discussion que Mila avait entretenue avec son tigre la jeune elfe voulut parler à Eldarion mais un bruit assourdissant lui coupa la parole.
Elle vit la fenêtre de la chambre éclater laissant libre le passage à deux de ses amies : Galas et Asaïra. Mila remarqua que l'une comme l'autre elles n'avaient pas l'air en forme. Asaïra saignait abondement et Galas tenait à peine debout.
En observant attentivement Asaïra, Mila vit que ce n'était pas vraiment son amie qui utilisait ce corps, ses yeux avaient changé de couleur pour se colorer en une magnifique teinte dorée, ses cheveux aussi avaient changé de couleur. L'idée de Mila fut confirmée par les paroles de l'elfe qui occupait le corps de son amie, Mila voulut demander plus d'informations mais un nouveau choc l'en empêcha.

La porte de la chambre venait d'être détruite. Par réflexe Mila ferma les yeux, quand elle les rouvrit elle vit Eldarion. L'elfe la protégeait, encore une fois. Aussi vite qu'il était apparu Eldarion se releva et entama le combat contre les gardes.
Mila essaya de se lever pour aider son ami à combattre mais son corps ne lui obéit pas, elle restait allongée. Eldarion avait ordonné à Galas et Asaïra de s’enfuir avec Mila mais la jeune elfe ne voulait pas le laisser seul face à ces gardes, elle voulait l’aider mais elle ne pouvait pas, ses muscles étaient comme tétanisés.

Visiblement, Syriane avait eu raison de paniquer. A peine quelques secondes après un entretien avec un des soldats de sa garde, la princesse tourna comme par hasard son visage vers l'elfe et celle-ci tressaillit en croisant son regard. Quand une nuée de soldats s'avançèrent vers elle et Seith, elle resta un moment bouche bée, priant pour qu'ils montent à l'étage. Mais, alors que quelques hommes se précipitaient vers l'escalier, le gros de la troupe encercla les deux jeunes personnes qui se levèrent en même temps. Il était presque impossible de leur échapper. Après quelques instants de mêlée générale pendant laquelle Syriane et son compagnon tentêrent de sortir du cercle de gardes, ils furent saisis. Une fois de plus, Syriane se retrouva mains liées, pour sa plus grande colère. Mais pour qui elle se prenait, cette princesse à la noix ! Une fois ne lui avait pas suffit, voilà maintenant qu'elle s'amusait à ratisser les tavernes comme si l'on pouvait trouver des rebelles à chaque coin de rue ! ... Seith semblait tout aussi frustrée que la jeune elfe. Celle-ci ne put qu'espérer que ses quelques amies restées à l'étage et dehors s'en sortiraient indemnes...

¨Malvek regarda l'elfe se battre et ne put s'empêcher de faire quelques commentaires sur son maintient:
-Tes mouvements sont trop lent, ta garde trop basse, tes attaques sont faibles. Mais c'est quoi ce style à la noix ?
Soudain il se rendit compte que personne devait l'écouter et qu'il avait autre chose à faire. Il se passa la main dans les cheveux un air ennuyé sur le visage avant de sortir son épée:
-Mais tu crois pouvoir te battre avec de telles imperfections au combat petit elfe ?
Il se mit en mouvement, il traversa la zone de combat sans une égratinure et acheva les soldats en une seconde.
-Ils ont appris à se battre où ceux-là ? Une garde minable, un jeu de jambes catastrophique.
Puis il marcha vers le lit remarquant que Mila ne bougeait pas. Il s'inclina bas devant elle puis lui tendit la main droite:
-Si la petite elfe me permet.
Sans un mot de plus il l'attrappa pour se diriger vers la fenêtre, comme si elle pesait le poid d'une plume.
-Qui m'aime me suive.
Il sauta dans le vide sous les hurlements mentaux de Asaïra qui n'appréciait pas du tout la tournure des évènements.

Galas se perdit :
> Eldarion répétait sans cesse de s'enfuir,
>> Asaïra c'était transformée,
>>> Mila s'était réveillée et Galas resta bouche bée en attendant Syriane.
Elle allait enjamber Asaïra et Mila qui partait mais à la vu de "Eldarion" se battre : la sueur, le sang, le sport, la bataille, se mesurer à la garde impériale !
- C'est trop fort. Elle brandit son épée à double lames et coupa une tête. C'est trop bon !
Elle tournoya les lames autour d'elle coupant un bras, deux jambes, défigurant. Elle la brandit et planta l'une des lames dans un coeur, se retourna brisa un nez avec le coude, coupa un torse avec l'autres lames.
La salle se remplissait de soldats qui, plus prévenu, restait méfiants et plus défensifs.
Galas ne se démontait pas. Elle le fit reculer avec de grand et puissant mouvement de son arme de fois plus mortelle que leurs épées à lame unique. Elle leva sa jambes et son pied percuta...entre les jambes, l'ennemi s'affala de douleur et elle mit fin à ses souffrances.
Elle dû tout de même se rendre compte qu'il fallait leur fausser compagnie. La fenêtre était hors de porté.
Elle rangea vite fait son épée dans le dos et fit jaillir de ses manches : ses bagues en lames qui dépassaient ses doigts de 5 centimètres.
Elle griffa un visage, sauta sur des épaules et bondit vers l'entré où elle arracha un coeur et en plantant ses griffes de la main droite dans une gorge. Elle sauta au rez de chausé devant le comptoir et renversa une bière.
- Oups. Elle lui lança une pièce. Garde la monnaie.
" Encore un peu et c'était le comptoir que j'aurais dû dédomager !"
Elle se retrouva nez à nez avec une femme terrifiante : yeux menaçants, cheveux aux refletx de cuir... *Je vise Erythrine*
Galas sauta vivement sur ces jambes, bondit sur une table, les lames sifflaient près d'elle.
" Je bénit d'être aussi vive."
Elle pris appuie sur une tête et arriva à l'entrée, elle bouscula les gardes en arrêtant leur lame² grâce à ses griffes.
"Maintenant...Sauve qui peu !"
Elle pris ses jambes à son cou.

Cela faisait un bon moment que je mettais endormis. C'est plus fort que moi pendant les voyages aériens ! une voix mentale me réveilla.
On est arrivé.
Je m'étira soulagé et pas mécontent de m'arrêter.
Tiens...c'est falgoï qui se dirige vers la forêt.
Ah ouais ?
Puisque je te le dis dragonnier.
Galas ne devait pas être loin.
Il y a des dragons là bas !
J'en avais jamais vu autant de réunis, il y avait même Brising, celui d'Asaïra. Eify se posa près d'eux.
Bonjour mes frères !
Bonjour amis.
Il y avait une drôle d'atsmosphère.
Où est Asaïra...
Dis-je à l'intention à Brising d'une voix plus inquiéte et menaçantes que je ne l'avais cru.

Syriane manqua s’écrouler de rire quand la boule d’énergie qu’était Galas se retrouva pile devant la princesse. Celle-ci parut surprise, mais n’eût pas le temps de réagir plus ; en quelques secondes et après deux ou trois sauts agiles entre les soldats, elle disparu de la pièce.
Le garde le plus proche de la jeune elfe n’eût pas l’air d’apprécier le sourire de celle-ci et lui assena un violent coup de pied qui la jeta à moitié à terre. Après s’être relevée au plus vite malgré son bras douloureux, elle jeta un regard mauvais au soldat, regrettant de ne pouvoir lui enfoncer sa dague dans le ventre. Sa chère dague, elle l’avait. Mais, comme à son habitude, elle l’avait laissé dans sa tunique. Et maintenant elle se retrouvait les mains liées, grâce à sa Majesté Erythrine, sans pouvoir accéder à sa seule arme.
Sa frustration grandit encore quand on les mena vers la sortie sous le regard de la princesse, qui semblait particulièrement fière d’elle. Et Mila qui était restée à l’étage avec l’inconnu ! Syriane se mordit la lèvre pour ne pas appeler son amie mentalement ; elle savait Erythrine capable de percevoir les contacts mentaux, puisqu’elle l’avait fait à leur dernière rencontre.
Le visage de Syriane paraissait de plus en plus sombre. Ce n’était vraiment pas sa journée ! … Qu’est-ce que la princesse voulait dont faire d’eux ? Les tuer directement sans cérémonie ? … Ou auraient-ils droit à un genre d’exécution publique, comme de vulgaires criminels ? Cette fois, le mystérieux vifier nommé Plume ne serait sûrement pas là pour la sauver, ou du moins ne pourrait pas se le permettre une seconde fois.

Mila restait les yeux rivés sur Eldarion, elle réessaya encore et encore de se lever mais son corps ne réagissait pas. Elle maudit son incapacité de réaction. Puis Asaïra se mit contre la volonté de Mila à la porter elles se dirigèrent vers la fenêtre. Mila essaya de capter le regard d’Eldarion mais il était trop concentré sur son combat pour faire attention à elle.
Mila vit Galas se précipiter à son aide, Mila essaya de sortir des bras de son amie mais seul ses membres supérieures eurent un sursaut inespéré. Quand Asaïra sauta par la fenêtre, Mila se demanda si elle était sur de ce qu’elle faisait. Elle fut rassurée de se voir son amie atterrir sans aucun souci. Mila ne pouvant toujours pas bouger se mit à réfléchit essayant de trouver une solution pour aider Eldarion Galas , Syriane et Seith qu’elle devinait prisonnier. Quand au bout de quelques minutes elle se frappa le front de sa main droite, la solution était bien plus proche qu’elle ne le pensait

Olivier !!!!!!!!!! Viens, dépêche toi c’est urgent !!!!!! Il faut que tu aides nos amis, Je suis dans une taverne près de l’arène, entre et débarrasse toi des soldats, s’il te plait !!!!!!!!!

-Doucement, tu va faire exploser mes tympans et oui j’arrive je suis tous près de la ville. Mais et toi ça va ?

-Oui, oui, ne te préoccupe pas de moi mais d’eux, ils ont besoin de ton aide ! Et s’il te plait veille sur l’elfe qui as de magnifique yeux noirs, il est grand, plutôt jeune et …….Bref, protège le du mieux que tu peux!

-Je ferai se que je peux, mais que ce qu’il s’est passé ?

-Je sais pas trop, mais la taverne regorge de gardes. Fais attention à toi et vieille sur nos amis et surtout sur Eldarion, il m’as sauvée, c’est malheureusement tous ce que je peux faire pour lui rendre la pareil.

-Il t'es si important que ça ?

-Oui.

-Je ferais de mon mieux.

-Merci.

" J'en peux plus...."Pensa t-elle.
Elle courut, il fallait s'éloigner de cet endroit.
" J'en peux plus. essouflée. Je suis crevée..."
Elle s'arrêta et s'appuiya sur ses jambes. Elle jeta un coup d'oeil derrière son épaule.
Des soldats. Ils étaient 10, non une quinzaine.
" Quoi ? Encore d'autres qui viennent ! 25, 30... Hein ! Mais...C'est moi qu'ils visent !"
- Yyyyyyyyyyaaaaaaaaahhhhhhhh !
Elle se redressa et se remit à courir encore plus vite.
" Je peux encore ! Je peux encore !"
Falgoî était beaucoup plus endurent et rapide qu'elle. Elle jura tout en soufflant bruyament que Falgoï n'aurait pas du aller si loin. Il aurait pu entendre te venir la chercher !
Une charrette barra la route.
" Voîla exactement se qu'il faut."
Elle prit appuie sur une roue sauta sur le dos du cheval qui la tirait. Celui ci piaffa nerveusement. Elle sauta de l'autre côté. Elle netendit des grognement.
- Ah ! Vous n'aviez qu'à ne pas mettre ce costume lourd et idiot !
Mais ce n'était pas encore fini, déjà il détourner la charrette et reprenaient la course.
" C'est fou ce qu'il son endurant, je ne vais pas tenir longtemps. Ouf, voici la porte ouest de la ville. mais que font-il."
Elle s'arrêta.
" Il la referme !"
Elle fonca mais elle ne fut pas assez rapide et la porte se referma devant son nez. Les soldats ralentirent et tirèrent leur arme. 40 lames en tout.
- j'aurais voulu être encore soûl pour ne pas avoir à m'imquiété autant...

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